En entendant les pas lents dans le couloir, elle
posa machinalement le revers de sa main sur la bouche pour masquer sa gêne.
Ses jambes étaient mises en valeur par une robe blanche
à manches courtes qui lui arrivait au-dessus des genoux. Le bandeau qui lui
cerclait la tête domestiquait son épaisse chevelure noire dont quelques boucles
se rebellaient sur une joue.
Elle avait le pied droit en dedans et la tête
baissée, on pouvait sentir toute sa gêne dans cette position. Ses mains jointes
maladroitement ajoutaient à son allure enfantine.
En entrant dans la pièce, il lança :
- bonsoir Mona
- bonsoir Monsieur
- Je suis ravi que vous ayez fait le choix de rester !
- Quand j’ai décidé une chose, je vais au bout, je suis têtue
vous savez ? répondit-elle en esquissant un sourire.
- Têtue ? concept très intéressant que nous aurons le
loisir d’explorer ensemble mais avant, je vais inspecter certains détails de
votre tenue, dit-il en observant le décolleté léger qui mettait en valeur la
naissance de sa poitrine.
Sa cambrure était gainée par la robe qu’une fermeture sur le côté
maintenait près de la taille. En passant derrière elle, il s’accroupit et la
félicita pour le choix de ses sandales à talons. Elle souriait en se détendant
un peu.
Quand il posa un doigt sur sa cheville, elle se
raidit à nouveau.
- Vous avez la peau douce, Mademoiselle.
En se relevant, il fit lentement glisser la pulpe de ce doigt le
long de sa jambe, jusqu’au pan de sa jupe qu’il releva.
Elle se déroba en faisant un pas en avant.
- Mademoiselle ? la reprit-il sèchement, reprenez votre place toute suite ! et
il lui envoya une claque sur les fesses qui la fit sursauter, je vous ai dit qu’il faudrait vous montrer
Obéissante, alors restez immobile ou bien je prends le martinet qui attend sur
la table.
Elle baissa la tête et reprit sa place en remettant sa main devant
la bouche.
Il souleva lentement sa robe et découvrit la culotte en coton blanc
qu’elle avait choisie et qui tranchait avec le reste de la tenue.
Secrètement cachée sous la robe, cette culotte en coton témoignait
de la vulnérabilité que Mona était venue offrir ce soir, en livrant son corps à
cet inconnu.
- Parfait ! tenue ravissante et féminine, elle vous rend
accessible et j’aime beaucoup le choix
de cette culotte qui souligne votre ambivalence…
En s’approchant de son oreille, il ajouta doucement : Mademoiselle, vous m’avez désobéi et je vais
vous punir comme je vous l’ai promis. Mais, comme il s’agit de votre première correction, je vais vous accorder d’en
définir la sévérité.
- Comment ça ? interrogeât-elle d’une voix difficilement
audible.
Il l’attrapa par la nuque et la dirigea vers le canapé
sur lequel il prit place avant de la basculer en travers de ses cuisses en appui
sur les avant-bras. Elle n’avait opposé aucune résistance.
- C’est très simple, reprit-il, je
vais vous donner dix claques sur les fesses. A l’issue de ces claques, je veux vous
entendre me dire « plus fort Monsieur » si vous estimez qu’elles ne
sont pas assez sévères. Je recommencerai avec dix autres plus cinglantes avant
de réitérer ma question. Et nous continuerons ainsi jusqu’à ce que l’intensité
de cette fessée soit conforme à ce que vous méritez. C’est bien compris, Mademoiselle ?
- Oui, je crois, répondit-elle en hésitant
- Je compte sur vous, je veux que vous soyez sincère dans
votre jugement sinon tout cela n’a pas de sens. De plus, si je perçois que vous
trichez, je fixerai moi-même l’intensité de cette correction et vous ferai
regretter de me faire perdre mon temps.
- Non, j’ai compris, Monsieur.
- bien !
Il l’immobilisa en l’empoigna par la nuque et releva doucement sa
robe pour mettre sa culotte à l’air. Elle ne bougeait plus. La tête posée sur
la joue, elle mordillait sa lèvre inférieure.
Il lui asséna dix claques légères sur le tissu de la culotte en
prenant son temps.
- Alors ? dit-il ensuite.
Comme elle hésitait, il reprit : Alors ???
- Plus fort Monsieur, finit-elle par lui répondre.
Il fit glisser la culotte pour mettre à l’air ses fesses et son
sexe qu’on devinait entre les cuisses. Il se dit qu’elle était troublée parce que sa respiration était
plus intense et il lui asséna dix autres claques.
Le fessier de Mona, malmené par cette main sévère, se teintait légèrement
mais elle endurait sans rien dire.
- Alors ? reprit-il.
- Plus fort Monsieur…
En souriant, il lui envoya les dix claques suivantes. Elle serrait
le canapé d’une main et quelques gémissements ponctuèrent la fin de la salve.
- Mademoiselle ?
- Plus fort Monsieur…
Les nouvelles claques furent douloureuses, elle bougeait le bout
de ses pieds, parfois croisait les jambes et laissa échapper un cri.
- C’est bien ma poupée, tu joues le jeu, dit-il satisfait en lui
caressant les fesses. Elle respirait fort pendant cet intermède. Te sens-tu punie, Mona ? reprit-il ?
En reprenant sa respiration, elle répondit : Plus fort Monsieur…
D'un bras, il la saisit par la taille et lui envoya les claques
suivantes. Elles étaient cinglantes, Mona se débattaient pour les esquiver mais
il la tenait bien. Elle tentait d’interposer une main devant ses fesses mais il
lui immobilisa les bras dans le dos pour finir ce qu’il avait commencé.
Quand ce fût terminé, il la sentit se relâcher en même temps qu’elle
reprenait son souffle. Il prit le temps de lui caresser les cheveux d’une main et
les fesses de l’autre. En prolongeant les caresses sur l’intérieur de ses
cuisses, il sentit qu’elle mouillait.
- Alors Mademoiselle la Vilaine ? dit-il avec douceur, penché sur son oreille.
- Elle était dans un état
second et peinait à trouver ses mots mais elle finit par lui répondre : Monsieur, c’était suffisamment sévère.
Son bandeau s’était arraché en accrochant ses mains mais ses yeux, en s’accoutumant à nouveau à la lumière, fuyaient le
regard de son bourreau.
- Suffisamment sévère, vraiment ?
- Oui… Monsieur !
- Alors filez donc au coin dit-il fermement en pointant l’extrémité
de la pièce.
Elle se leva lentement et se dirigea vers le
coin en remontant sa culotte parce qu'il avait enroulé le pan de sa robe sur ses reins afin qu'elle ait les fesses à l'air.
- Je ne vous ai pas dit de remettre votre culotte, dit-il sèchement pour l’interrompre, laissez-la à sa place, mettez les mains
sur la tête et méditez sur la conduite qui vous a menée à cette punition.
Elle se mit le nez au mur, dans la position qu’il
lui avait ordonnée, elle sentait qu’il l’observait et ne voulait pas le provoquer.
Elle attendit la suite, troublée de se sentir si petite, tout d’un coup.
Honteuse aussi.
Il finit par l’appeler.
- Venez ici, Mademoiselle.
Contrainte par la culotte qui l’entravait, elle
s’avança à petits pas en tentant de dissimuler son sexe.
Il lui fit signe de reprendre place sur ses
cuisses, ce qu’elle fit sans comprendre.
- Maintenant que je connais votre limite, je vais pouvoir vous
donner la punition que vous avez méritée.
- Mais je l’ai déjà eue Monsieur ?
protesta-t-elle, désemparée.
- Non, nous avons juste défini un seuil de sévérité, répondit-il calmement, maintenant je vais pouvoir vous corriger,
vilaine.
Elle tenta d’argumenter mais la vive claque qu’il
lui envoya sur les fesses en lui intimant de se taire la fît s’immobiliser, la
tête enfoncée sous ses bras.
En la saisissant à nouveau fermement par la
taille, il passa sa jambe entre celles de Mona pour l’immobiliser davantage et commença
à la corriger.
Elle endura la punition agrippée au canapé
qu’elle serrait fermement, ses jambes battaient le rythme des claques quand ce
n’était le bout de ses pieds qui s’agitait. Il la sermonnait et lui faisait la
leçon en lui reprochant sa désobéissance. Il savait qu’il exagérait en faisant
de cet événement la raison de ce châtiment sévère mais elle était là pour ça,
non ?
Quand il stoppa enfin, son corps était animé de
petits sanglots enfantins et ses yeux embrumés avait du mal à contenir les
larmes qu’elle tentait de lui cacher.
Après avoir placé une mèche de ses cheveux derrière
son oreille, il l’embrassa dans le cou et commençât à la réconforter
doucement. Il lui caressait la tête en la câlinant d’une voix
douce et bienveillante. Il lui dit qu’il savait qu’il s’était montré dur et que la punition était sévère. Sa main glissait le long de ses jambes et sur ses
fesses, alternant frôlements et massages.
Ce soir-là, les humeurs démonstratives aux abords du sexe de Mona, qui en était tapissé, signèrent le serment secret qui les lierait
pour longtemps : Elle aimerait qu’il la punisse, il aimerait la châtier...
- Mona, tu es une vilaine et une petite vicieuse, je te punis
et ton sexe coule avec indécence.
- Je sais, Monsieur… Elle souriait.
- Bébé, sèche tes larmes, je vais te donner le bain….
Très agréable à lire. :)
RépondreSupprimerPlutôt deux fois qu’une.
"Plutôt deux fois qu'une": la fessée, le bain ou la lecture? :p
SupprimerMerci à vous !
Monsieur Méchant, vous abusez !
RépondreSupprimerClara
Bienvenue à vous Clara !
SupprimerSi j'abuse? affirmatif et pas qu'un peu, en général ! ;p
Etre affreux, rustre et méchant est un boulot de tous les instants et je m'applique à cette divine comédie avec constance et fantaisie...