Je l’ai envoyée trois fois au coin avant qu’elle
ne réussisse l’exercice.
Quand elle en revenait, j’enlevais la pince qui
lui scellait le sexe, libérant les humeurs démonstratives qu’elle ne pouvait me
cacher malgré les contorsions qu’elle s’imposait. Le regard fuyant, elle
reprenait ensuite sa position sur le lit, concentrée sur ma voix qui ne lui
laissait guère le choix.
Au moment de son petit triomphe, son visage s’est
éclairé d’un coup, elle semblait à la fois soulagée et heureuse de sa
performance. Je l’ai cajolé avec enthousiasme en la félicitant
pour ses efforts. Elle se détendait, confortablement allongée sur le ventre.
J’ai ensuite ôté mes vêtements, me suis mis au-dessus
d’elle, le nez dans ses cheveux pour que ma bouche joue avec sa nuque quand
elle ne murmurait pas à son oreille. Mon sexe que cette poupée avait réveillé était
posé le long de la raie de ses fesses, comme sur un berceau providentiel dont
la fermeté renforçait ma vigueur.
Mona avait, comme je le pressentais, convoqué en
moi l’animal. Je savais que mes manières d’homme allait sombrer sous un
déferlement sauvage qui s’impatientait parce que je le tenais à distance.
Je lui fis part de cette urgence en lui disant qu'elle était une vilaine de me mettre ainsi à mal. Elle m’invita
à mettre fin à mon supplice.
Cette nuit, après qu’elle eut joui, elle se mit
à pleurer.
Pas quelques larmes comme on le voit parfois après
une étreinte passionnée, non un vrai sanglot, bruyant, intense comme ceux qu’on
rencontre au paroxysme de la tristesse.
Elle y avait fait allusion, les jours précédents
notre rencontre, mais j’en avais sous-estimé l’ampleur.
Elle m’expliquera plus tard que cela lui
arrivait parfois quand, au comble de la plénitude, elle lâchait enfin prise. Foudroyée,
elle touchait son être au plus près de l’essentiel, débarrassée de ce qui l’entravait
jusque-là.
Je l’ai serrée délicatement contre moi en l’embrassant
dans le cou. Je l’ai bercée en silence et, sa tête contre mon
torse, nous avons mis le cap sur la nuit.
Le lendemain, avant de nous séparer, je lui ai
préparé un petit déjeuner qu’elle a englouti au soleil. Après sa douche, elle s’est
habillée avec les vêtements de la veille. Avant qu’elle ne parte, je l’ai attirée
vers moi et prise sur mes genoux pour lui dire :
- Ma poupée, cette nuit
était un rêve que j’aimerais revivre. Tu as été sage et pour te récompenser, j’ai
une surprise.
Je la fis mettre debout, fis glisser sa culotte
qui cachait les stigmates de la veille et sortis de ma poche un petit rosebud au
bout de la chainette duquel se balançait un grelot. Je nichais ce jouet entre ses fesses en la
basculant vers l’avant et je repris :
- Mona, puisque ton périnée
est entrainé, tu rentreras chez toi sans ta culotte que je garde en otage. Tu le porteras quand tu reviendras la chercher...
En la regardant traverser la rue pour rejoindre
sa voiture, je devinais que le petit tintement du grelot qui s’agitait sous sa
robe battait sur ses tempes, comme des cymbales assourdissantes…
Ça me plait beaucoup cette histoire de grelot.... Le perd pas Mona !
RépondreSupprimerMona Mona Mona, Tiens le bien !
SupprimerDites m'en plus, qu'est-ce qui vous plait dans cette histoire de grelot?
Ce qui me plait.... Une fois que l'on est bien sur que l'objet est installé confortablement et qu'il ne s'échappera pas, il se réchauffe, il nous caresse, on l'enduit, on le couve. Cela devient une relation très personnel intime nullement rattaché aux autres. Le grelot avec son son de doudou pour bébé, de collier à chaton doit rajouter l'obligation de se mouvoir souplement et sans heurt, à moins de désirer grelotter et attirer les regards, la curiosité, l'interrogation, dans les sillons de son passage.
SupprimerVoilà en quelques mots narrée la quintessence de ce duo... une petite contrainte, une petite indécence que l’on balade en secret avec la sensation étrange que cette petite vérité est exposée aux yeux du monde...
SupprimerEt ce petit grelot résonne sous les cuisses en dénonçant les déplacements de ses petites chatte discrètes....
ps: je note encore votre traumatisme en ce qui concerne la possibilité de larguer votre jouet dans un salon mondain.
Merci pour cette suite, Monsieur Méchant :-)
RépondreSupprimerHéléa
Mais de rien Héléa....
SupprimerImaginons qu'au rdv d'après, vous repreniez la clochette lovée en elle pour pouvoir la faire tinter à ces oreilles à différents moments avant le troisième rdv... De quoi la troubler instantanément comme un vieux réflexe pavlovien....
RépondreSupprimerOuiiii, une variante de ce fameux déclic de Manara...
SupprimerAlors Monsieur Méchant ? Et la suite ? ca va faire un mois là. C'est un peu long.
RépondreSupprimerUne anonyme qui ne vous dira pas qui c'est parce que vous êtes trop trop méchant BBW.
C'est si bien écrit.
RépondreSupprimerMerci Mike ! ravi que cela vous plaise !
SupprimerJ'espère qu'on aura bientôt un épisode 14 ;-)
RépondreSupprimerOui ! la question est de savoir quand ! :)
SupprimerJe viens de lire l'histoire d'un seul trait....
RépondreSupprimerC'est haletant, intime et tellement bien écrit. Merci beaucoup Monsieur Méchant.
Bienvenue Cléa !
SupprimerEt merci pour ce commentaire qui me flatte l'échine avec délice ! ;)
Vous voyez, on attend toutes !!!
RépondreSupprimerDonc...Les filles qui "grelottent" sont des filles très sages ou qui pleurent très fort ?
RépondreSupprimerJe pensais que c'était celles que l'on craignait d'égarer...
(les mêmes peut-être)
Tu t'y connais en trous du cul, toi, connard, à force de te regarder dans la glace !
RépondreSupprimerC'est pas les sales crétins qui manquent, ici, mais toi... t'es hors concours...
Tellement de subtilité, tellement de finesse... Ah ça vous ferait fantasmer... merci why not !
SupprimerOrigine du mot connard : en Europe continentale, il provient du germanique con(hardt) signifiant « brave et dur » (à rapprocher du néerlandais koen, « courageux » et de l'anglais hard, « dur »).
SupprimerBrave, je n'en doute pas pour lire ce genre de commentaire. Dur? j'espère bien! manquerait plus le contraire.
-Monsieur?
-oui mon enfant?
-vous voudrez bien m'aider à m'observer le trou du cul dans ma glace? Parce que j'ai beau me retourner, écarter mes fesses, et me vriller la tête j'ai parfois du mal à bien le voir. et ne me dites pas parce que mon cul est trop gros!!
- ...
C'est tellement beau la langue de Voltaire quand c'est utilisé avec finesse et subtilité ! :p
SupprimerC'est une blague ?
RépondreSupprimerdu coup ma réponse n'est pas au bon endroit... C'était en réponse à Why Not....
SupprimerNon !
Supprimerça, c'est un blaireau ! :p
Question : A-t-on le droit d'être méchant avec un méchant ? Vous avez deux heures.
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