Dernièrement, je lisais un truc de La Boétie, un p‘tit jeune
très doué, qui a écrit à 17 ans un traité sur la servitude volontaire.
Ce petit rimbaud de la philosophie m’a laissé sur le cul avec sa capacité à démonter
les mécanismes qui font qu’on est l’unique responsable du joug sous lequel un
tyran nous embastille. Il démontrait comment un tyran n’a de pouvoir et de puissance que ceux
qu’on veut bien lui donner.
Là m’est venue l’image de la place Kim Il-Sung à Pyongyang et de Kim-jong-un, ce gros poupon joufflu avec une coiffure improbable bercé par des milliers de voix scandant son nom et la gloire de son existence.
Et si j’étais un Kim-jon-un?
Un tyran qui immerge sa poupée dans les abysses de ses fantaisies acrobatiques et de ses perverses exigences ?
Un tyran qui immerge sa poupée dans les abysses de ses fantaisies acrobatiques et de ses perverses exigences ?
Et puis, si on va plus loin… Ai-je réellement le pouvoir ou
est-ce cette poupée ensorcelleuse qui me le concède ?
Moooorte couille, j’ai pas dormi de la nuit ! J’ai repensé
à cette soirée.
Je venais le la punir devant un parterre d’aficionados
silencieusement prosternés devant la rondeur des fesses qu’elle exhibait
maintenant, comme un totem zébré de rouge, à leurs yeux asservis.
J’ai fait glisser lentement ma ceinture le long des
passants de mon pantalon.
Elle m’épiait à travers les mèches de ses cheveux.
Elle était debout, la tête baissée, contrite de se sentir
exhibée à cette meute.
J’ai joint ses mains dans le dos en prenant ses poignets au
lasso avec la ceinture.
J’ai serré, en repassant l’autre extrémité de cuir dans la
boucle (méfiez-vous des vieux loups de mer).
C’est là que je lui ai demandé de se retourner et de faire
face à la concupiscence des regards qu’elle avait hypnotisés.
J’ai attrapé l’extrémité de cuir qui pendait dans son dos,
l’ai passé entre ses cuisses et plaqué
contre son sexe. J’ai ensuite tendu la ceinture dans la direction de sa bouche
sans pouvoir l’atteindre.
Je lui ai alors glissé dans l’oreille: « attrape ma ceinture,
bébé »
Avec difficulté elle a baissé péniblement la tête pendant que
je tirais sur la ceinture pour qu’elle puisse morde dans les derniers millimètres
de cuir et maintenir ainsi tout son corps dans une tension inconfortable.
Ensuite?
Et bien, je l’ai laissée le temps d’aller me chercher un truc
à boire, cet exercice m’avait épuisé.
Et c'est là que le drame est arrivé.
Au bar, j’ai commandé un Horangi, un coktail à base de vodka
et de fruit de la passion.
Et bien… il faut maleureusement bien se rendre à l'évidence de ces petits signes qui ne trompent personne.
Quand j'ai demandé à la fille d'ou venait cette boisson, elle m'a répondu avec un grand sourire que c'était un cocktail coréen !!!