lundi 21 décembre 2015

Je file un mauvais coton


Je file un mauvais coton.
L’autre jour par exemple, je l’ai lavée après qu’elle se soit délassée dans une baignoire jacuzzi.
Je l’ai ensuite sortie du bain et essuyée longuement, des épaules jusqu’aux pieds, en prenant tout mon temps malgré un plaisir coupable.

Pire ! Alors qu’elle était allongée sur le lit, je l’ai couverte de baisers comme si ma vie en dépendait. J’ai ensuite étalé sur le corps de cette petite princesse un lait parfumé, les mains en amour de la peau sur laquelle elles dansaient.

Je sais, j’ai honte, j’ai manqué à tous mes devoirs et en premier lieu au « Code du Méchant » , ce phare qui nous guide pour maintenir le cap, quand une tempête de douceur s’abat sur notre barcasse, nous inonde de ses embruns romantiques et qu'il ne nous reste plus qu'à écoper, à la sueur de ce que nous avons de plus sombre.

Je reconnais avec contrition que je me suis couché contre elle, alors qu’elle était nue sur le ventre. Mon bas-ventre, en orbite autour de son cul, oscillait comme un astre déchu autour de son étoile.

Et là, comme un malheureux sous hypnose, le nez dans son cou, j’ai joué avec ses cheveux comme on joue à la poupée, en les passant derrière l’oreille, en dégageant sa nuque pour que ma bouche s’abandonne dans son cou.
Navrant. 
Désespérant.
J’espère que personne ne m’a vu.
D’ici à ce qu’on me foute un blâme et qu’on me rétrograde au rang de simple « Vilain », y-a qu'un pas...

On n’est pas suffisamment péparé aussi. 
On est mal formé pour côtoyer ce genre de poupée qui se blottit contre nous comme si nous étions leur unique refuge pour la nuit.
Elle vous immerge sous ses baisers, se refugie contre vous avec une désarmante fragilité et là, comble du désenchantement, vos bras l’enlacent, une main sur sa tête et l’autre sur son cul encore chaud, réduisant ainsi à néant trente années dédiées à la méchanterie et ses fantaisies

Cet état second a duré quelques secondes ou quelques années, je ne m’en souviens plus.

Je sais juste qu’en reprenant mes esprits qu’elle avait outrageusement embastillés, je lui ai ordonné de prendre une position et de ne plus bouger.
Ensuite, et bien je l’ai heu... sodomisée (elle avait obtenu son diplôme la veille !). Il fallait que je reprenne le contrôle. Quand on tombe de cheval, il faut tout de suite remonter (oui, la métaphore n’est pas galante mais on est méchant ou on ne l’est pas !).

pfffff, je reviens de loin, vous savez !



mardi 15 décembre 2015

Méchanceté n°10

Convocation pour une audition
 le 14 décembre 2015 à 14h30
(A présenter le jour de la convocation)

Mademoiselle, vous êtes convoquée pour une audition, le 14 décembre afin de procéder à une évaluation de vos capacités dans différentes disciplines pour pouvoir vous délivrer le titre de « Sodomite débutante».

Pour cette audition, vous devrez porter une jupe courte, des collants ou des bas, des chaussures à talon. Votre lingerie sera assortie, vos ongles faits et vous serez maquillée.
Vous aurez avec vous votre rosebud et sa clochette.
Le jury présent pour cette audition sera composé de deux professeurs émérites garants de l'impartialité de votre épreuve. A votre arrivée, ils vous donneront les instructions finales.

L’audition sera réalisée en trois temps avec les épreuves suivantes :

LECTURE
Vous aurez à lire le texte (joint en annexe) tiré de l’œuvre de Sade : « la philosophie dans le boudoir ».
Pour cette lecture et pour bien vous pénétrer de sa thématique, vous aurez à introduire au préalable entre vos fesses le rosebud que vous avez utilisé cette année, en suivant les instructions du jury

Pour cette épreuve, vous serez debout en face du Jury.
Vous devrez faire cette lecture d’une voix claire, posée et habitée par le texte, avec tout le sérieux que nécessite l’exercice.
Le jury pourra, s’il le juge utile, commenter votre lecture. Il pourra vous punir ou vous faire recommencer les passages qui le nécessitent, autant de fois que nécessaire pour atteindre le niveau qu’il juge conforme pour valider vos acquis.




RECITATION
Le texte de la récitation est écrit en bleu dans le texte de la lecture.
Vous devrez, en préambule à cette récitation, annoncer l’auteur du texte, l'extrait et l’année.
Cette récitation devra être dite d’un trait, sans hésitation et sans buter sur les mots.
A la moindre erreur, vous serez punie avant de reprendre la récitation dès son début.
Le jury sera seul maître des punitions, elles seront graduelles.
Elles seront appliquées à la main, au paddle, au martinet, à la badine ou à la ceinture et seront (comme pour celle de la lecture) à la seule appréciation du jury.



PRESENTATION DE L’ŒUVRE
Pour cette présentation, le jury vous équipera d’un nouveau rosebud.
Ce rosebud (très joli au demeurant) est d'une taille juste au dessus de la taille de votre bijou habituel.
Le jury procèdera à sa mise en place selon les instructions qu'il vous donnera.

Vous aurez à présenter l’œuvre de l’auteur en 3 minutes et répondre à des questions. Cette présentation devra montrer au jury que vous avez saisi la portée politique de l’œuvre ainsi que les différentes thèses philosophiques qui la sous-tendent.



ANNEXE - TEXTES DE LECTURE ET DE RECITATION
(Dolmancé et Madame de Saint-Ange font l’éducation d’Eugénie en lui inculquant les valeurs du libertinage)
DOLMANCÉ : Analysons, en attendant, pour la belle Eugénie, la jouissance sodomite, qui fait maintenant l’objet de notre entretien. La posture la plus en usage pour la femme, dans cette jouissance, est de se coucher à plat ventre sur le bord du lit, les fesses bien écartées, la tête le plus bas possible. Le paillard, après s’être un instant amusé de la perspective du beau cul que l’on présente, après l’avoir claqué, manié, quelquefois même fouetté, pincé, mordu, humecte de sa bouche le trou mignon qu’il va perforer, et prépare l’introduction avec le bout de sa langue ; il mouille de même son engin avec de la salive ou de la pommade et le présente doucement au trou qu’il veut percer ; il le conduit d’une main, de l’autre il écarte les fesses de sa jouissance ; dès qu’il sent son membre pénétrer, il faut qu’il pousse avec ardeur, en prenant bien garde de perdre du terrain ; quelquefois la femme souffre alors, si elle est neuve et jeune ; mais, sans aucun égard des douleurs qui vont bientôt se changer en plaisirs, le fouteur doit pousser vivement son vit par gradations, jusqu’à ce qu’il ait enfin atteint le but, c’est-à-dire jusqu’à ce que le poil de son engin frotte exactement les bords de l’anus de l’objet qu’il encule. Qu’il poursuive alors sa route avec rapidité, toutes les épines sont cueillies ; il ne reste plus que des roses. Pour achever de métamorphoser en plaisir les restes de douleur que son objet éprouve encore, si c’est un jeune garçon, qu’il lui saisisse le vit et le branle ; qu’il chatouille le clitoris, si c’est une fille; les titillations du plaisir qu’il fait naître, en rétrécissant prodigieusement l’anus du patient, doubleront les plaisirs de l’agent, qui, comblé d’aise et de volupté, dardera bientôt au fond du cul de sa jouissance un sperme aussi abondant qu’épais, qu’auront déterminé tant de lubriques détails. Il en est d’autres qui ne veulent pas que le patient jouisse ; c’est ce que nous expliquerons bientôt.
MME DE SAINT-ANGE : Mettons, s’il vous plaît, un peu d’ordre à ces orgies, il en faut même au sein du délire et de l’infamie.
DOLMANCÉ: Rien de si simple: l’objet majeur, ce me semble, est que je décharge, en donnant à cette charmante petite fille le plus de plaisir que je pourrai. Je vais lui mettre mon vit dans le cul, pendant que, courbée dans vos bras, vous la branlerez de votre mieux ; au moyen de l’attitude où je vous place, elle pourra vous le rendre : vous vous baiserez l’une et l’autre. Après quelques courses dans le cul de cette enfant, nous varierons le tableau. Je vous enculerai, madame ; Eugénie, au-dessus de vous, votre tête entre ses jambes, m’offrira son clitoris à sucer : je lui ferai perdre ainsi du foutre une seconde fois. Je me replacerai ensuite dans son anus; vous me présenterez votre cul au lieu du con qu’elle m’offrait, c’est-à-dire que vous prendrez, comme elle viendra de le faire, sa tête entre vos jambes ; je sucerai le trou de votre cul, comme je viendrai de lui sucer le con, vous déchargerez, j’en ferai autant, pendant que ma main, embrassant le joli petit corps de cette charmante novice, ira lui chatouiller le clitoris pour la faire pâmer également.
DOLMANCÉ : Je voudrais qu’Eugénie me branlât un moment. (Elle le fait.) Oui, c’est cela... un peu plus vite, mon cœur... tenez toujours bien à nu cette tête vermeille, ne la recouvrez jamais... plus vous faites tendre le filet, mieux vous décidez l’érection... il ne faut jamais recalotter le vit qu’on branle... Bon !... préparez ainsi vous- même l’état du membre qui va vous perforer... Voyez-vous comme il se décide ?... Donnez-moi votre langue, petite friponne !... Que vos fesses posent sur ma main droite, pendant que ma main gauche va vous chatouiller le clitoris.
MME DE SAINT-ANGE : Eugénie, veux-tu lui faire goûter de plus grands plaisirs ?
EUGÉNIE : Assurément... je veux tout faire pour lui en donner.
MME DE SAINT-ANGE : Eh bien ! prends son vit dans ta bouche, et suce-le quelques instants.
EUGÉNIE, le fait : Est-ce ainsi ? 
DOLMANCÉ : Ah ! bouche délicieuse ! quelle chaleur !... Elle vaut pour moi le plus joli des culs !... Femmes voluptueuses et adroites, ne refusez jamais ce plaisir à vos amants : il vous les enchaînera pour jamais... Ah ! sacredieu !... foutredieu !...
MME DE SAINT-ANGE : Comme tu blasphèmes, mon ami
DOLMANCÉ : Donnez-moi votre cul, madame... Oui, donnez-le-moi, que je le baise pendant qu’on me suce, et ne vous étonnez point de mes blasphèmes: un de mes plus grands plaisirs est de jurer Dieu quand je bande. Il me semble que mon esprit, alors mille fois plus exalté, abhorre et méprise bien mieux cette dégoûtante chimère ; je voudrais trouver une façon ou de la mieux invectiver, ou de l’outrager davantage; et quand mes maudites réflexions m’amènent à la conviction de la nullité de ce dégoûtant objet de ma haine, je m’irrite et voudrais pouvoir aussitôt réédifier le fantôme, pour que ma rage au moins portât sur quelque chose. Imitez-moi, femme charmante, et vous verrez l’accroissement que de tels discours porteront infailliblement à vos sens. Mais, doubledieu !... je le vois, il faut, quel que soit mon plaisir, que je me retire absolument de cette bouche divine... j’y laisserais mon foutre!... Allons, Eugénie, placez-vous; exécutons le tableau que j’ai tracé, et plongeons-nous tous trois dans la plus voluptueuse ivresse. (L’attitude s’arrange.)
EUGÉNIE : Que je crains, mon cher, l’impuissance de vos efforts ! La disproportion est trop forte.
MME DE SAINT-ANGE : Ménagez-la, Dolmancé ; songez que j’en réponds.
DOLMANCÉ : Branlez-la bien, madame, elle sentira moins la douleur, au reste, tout est dit maintenant : m’y voilà jusqu’au poil.
EUGÉNIE : Oh ! ciel ! ce n’est pas sans peine... Vois la sueur qui couvre mon front, cher ami... Ah ! Dieu ! jamais je n’éprouvai d’aussi vives douleurs !... 
MME DE SAINT-ANGE : Te voilà à moitié dépucelée, ma bonne, te voilà au rang des femmes ; on peut bien acheter cette gloire par un peu de tourment ; mes doigts, d’ailleurs, ne te calment-ils donc point ?
EUGÉNIE : Pourrais-je y résister sans eux !... Chatouille-moi, mon ange... je sens qu’imperceptiblement la douleur se métamorphose en plaisir... Poussez !... poussez !... Dolmancé... je me meurs !
DOLMANCÉ : Ah ! foutredieu ! sacredieu ! tripledieu! changeons, je n’y résisterais pas... Votre derrière, madame, je vous en conjure, et placez-vous sur-le-champ comme je vous l’ai dit. (On s’arrange, et Dolmancé continue.) J’ai moins de peine ici... Comme mon vit pénètre !... Mais ce beau cul n’en est pas moins délicieux, madame !...
EUGÉNIE : Suis-je bien ainsi, Dolmancé ?
DOLMANCÉ : À merveille ! Ce joli petit con vierge s’offre délicieusement à moi. Je suis un coupable, un infracteur, je le sais ; de tels attraits sont peu faits pour mes yeux ; mais le désir de donner à cette enfant les premières leçons de la volupté l’emporte sur toute autre considération. Je veux faire couler son foutre... je veux l’épuiser, s’il est possible... (Il la gamahuche.)
EUGÉNIE : Ah ! vous me faites mourir de plaisir, je n’y puis résister !...
MME DE SAINT-ANGE : Pour moi, je pars !... Ah ! fouts !... fouts !... Dolmancé, je décharge !...
EUGÉNIE : J’en fais autant, ma bonne... Ah ! mon Dieu, comme il me suce !...
MME DE SAINT-ANGE : Jure donc, petite putain !... Jure donc !...
EUGÉNIE : Eh bien, sacredieu ! je décharge ! Je suis dans la plus douce ivresse !...
DOLMANCÉ : Au poste !... au poste, Eugénie ! Je serai la dupe de tous ces changements de main. (Eugénie se replace.) Ah ! bien ! me revoici dans mon premier gîte... montrez-moi le trou de votre cul, madame, que je le gamahuche à mon aise... Que j’aime à baiser un cul que je viens de foutre ! Ah ! faites-le-moi bien lécher, pendant que je vais lancer mon sperme au fond de celui de votre amie... Le croiriez-vous, madame ? il y est entré cette fois-ci sans peine !... Ah ! foutre ! foutre ! vous n’imaginez pas comme elle le serre, comme elle le comprime !... Sacré foutu dieu, comme j’ai du plaisir !... Ah ! c’en est fait, je n’y résiste plus... mon foutre coule... et je suis mort !...
EUGÉNIE : Il me fait mourir aussi, ma chère bonne, je te le jure...
MME DE SAINT-ANGE : La friponne ! comme elle s’y habituera promptement !
DOLMANCÉ : Je connais une infinité de jeunes filles de son âge que rien au monde ne pourrait engager à jouir différemment ; il n’y a que la première fois qui coûte ; une femme n’a pas plutôt tâté de cette manière qu’elle ne veut plus faire autre chose... Oh! ciel! je suis épuisé; laissez-moi reprendre haleine, au moins quelques instants.

samedi 12 décembre 2015

Les feux de la crampe



En ce qui me concerne, je n'ai pas perdu mon kiki et je me félicite qu'après tant d'années nous soyons toujours attachés l'un à l'autre.

Ce compagnon fidèle m'accompagne dans toutes mes virées. Et puis j'avoue qu'il me sert de prétexte pour mes oeuvres disciplinaires.
Par exemple, comme quand je suis assis sur un fauteuil club et que ce compagnon s'invite jusqu'au fond de la gorge de celle qui, nue et à quatre pattes, s'applique à le sucer ou le téter. 
J'utilise alors une badine qui claque sévèrement sur le cul de l'indolente quand je ne suis pas satisfait et se fait plus douce et caressante sur ces mêmes fesses quand l'ivresse de sa bouche me transporte dans les cieux de l'Olympe.

Je vais encore passer pour un navrant pornographe, habité par les feux de la crampe avec un billet pareil... 



samedi 5 décembre 2015

Méchanceté n°9


LISTE DE COURSE
  • un We-Vibe
  • un Little cocky 
  • un ruban autoadhésif 
  • une badine 
  • une table en bois

PREPARATION

Prenez une vilaine vous ayant particulièrement chauffé à blanc. 
Enlevez lui tous ses vêtements.
Placez dans son entrecuisse le "We-Vibe".
Garnissez son cul avec le "little Cocky".
Serrez ses jambes l’une contre l’autre en enroulant le ruban sur plusieurs tours au niveau des jambes puis au niveau des cuisses.
Mettez lui les bras le long du corps et enroulez ce même ruban avec soin et application tout autour du torse en prenant bien soins d'y emprisonner les bras.
Basculez le haut de son corps sur le plateau de bois d’une table, de manière à ce que les pieds soient en contact avec le sol.
  
Voilà, la préparation est finie ! Vous pouvez aller vous servir un verre de rouge, vous l’avez bien mérité ! 

DEGUSTATION
(Notez bien qu’ici, c’est elle qui va déguster, hein !)

Allumez le we-vibe.
Allumez le litte cocky.
Tendez l’oreille et posez les mains sur les fesses pour ressentir les ondes vibratoires, vous utiliserez la commande pour choisir celle qui vous semble la plus efficace. 
Après un réquisitoire digne de la grande inquisition, énoncez à haute et intelligible voix que vous allez utiliser la badine pour la punir pour la raison qu’elle sait et pour une durée que vous ne connaissez pas encore puisque c’est elle qui mettra fin à sa punition... 

Devant son interrogation concernant la fin de ce que vous venez de dire, précisez qu’en effet, la punition ne s’arrêtera que lorsqu’elle aura un orgasme !

J’ouvre une parenthèse ! 
Oui, alors là, forcément, j’en vois au fond qui ricanent et froncent les sourcils en pensant : "ouiiii, heuu ? qu’est-ce que c’est que çaaaa, heuuu ? il la punit et il lui demande de jouir ? Ce mec est cinglé, et patati et patata".
Bon. 
Que je sois cinglé, c’est pas une découverte, mais… 
Mais il se trouve que cette petite méchanceté va vous permettre d’aller à la rencontre de la petite masochiste qui est sur la table. 
En effet, la contrainte, quand elle est physique et cérébrale et qu’elle se double d’une situation punitive à priori inextricable, est parfois un chemin paradoxal vers la jouissance pour ce genre de vilaine.

Les esprits chagrins ajouteront : « oui heuuu, mais de toute façoooon heuuu, elle peut simuler ! ». 
Bon.
C’est pas faux, sauf que… 
Sauf que ce genre de vilaine ne triche jamais avec « ça ». 
Quand elle rentre dans l’arène avec vous, elle s’y engage de tout son être, à la rencontre de ce qu’elle est et de ce que vous êtes. 
Fin de la parenthèse. 

Placez-vous derrière elle et commencez cette punition lentement, en zébrant son cul et ses cuisses avec la fine baguette de bois souple. 
Vous procéderez ainsi à la dégustation, en attendant que s'échappent honteusement de sa bouche contrite les quelques mots suivants : 
« Monsieur, heuuuu... j’ai joui... » 

Bon, le CSA m’oblige à préciser qu’il faut quand même abuser avec modération, hein !
Evitez les urgences quand même ! 
Si au bout de douze heures elle n’a pas joui, ne le prenez pas comme un échec personnel, surtout.
Dites-vous que cette méchanceté n’est pas faite pour elle, mais qu’il y en a bien d’autres à mettre en œuvre pour trouver son chemin insolite à elle.
Celui qui l'enverra droit en apesanteur…




lundi 30 novembre 2015

L'Erection Paradoxale



Mesdames, je vais vous faire une révélation sur la physiologie masculine qui fait en sorte que notre virilité se dresse en étendard dès le matin, à notre insu même (maaagiiiiie).
J'appelle ça l'érection paradoxale !
C'est mieux que la GDM, non ?
Ben oui, G.D.M. ! ! ! ! La Gaule Du Matin ! ! ! ! (qui a un petit coté républicain)
Je préfère, et de loin: " l'érection paradoxale ".

Certaines vilaines aiment abuser de cette virilité pointée vers le ciel, alors que nous sommes en abîme, vulnérablement endormis.

Elles apprécient grandement caracoler doucement sur notre dard matinal, le souffle régulier contre notre oreille, les cheveux épars dans notre cou, elles font de leur mieux pour ne pas nous réveiller et profiter de notre queue sans notre permission! (Grand Sourire).

Il arrive parfois, sommeillant dans le petit matin, que je reprenne doucement conscience, la queue en " détention " , malaxée par un entrecuisse avide et phagocyte.
Les yeux fermés, j'allonge une main à la rencontre de la chaleur d'un corps posé juste là.
Je flatte une rondeur, tentant d'en cerner les frontières, j'analyse; C'est rond, doux, tiède...
J'allonge une autre main, tout doucement, comme si j'approchais un animal farouche, prompt à déguerpir.
Je caresse et inspecte les contours offerts, j'emprunte les courbes que je reconnais soudain : c'est un cul ! et quel cul !

SON cul qui ondule alors qu'elle m'engloutit de haut en bas.
Elle est empalée, s'agite en petits coups de reins, fait des ronds de bassin, son petit puit de femme comme vissé sur ma queue, pétrit ma chair de l'intérieur dans une lente frénésie.
Puis vient l'instant précieux ou elle implose...


J'ouvre alors les yeux, mes mains arrimées à ses hanches qui voguent sur moi, et la voyant ainsi, je me fragmente avant de fondre longuement en elle.


dimanche 22 novembre 2015

Parce que c'est elle, parce que c'est moi...



Bon, j'avais prévu de vous saouler un peu avec une question du genre: l'esprit doit il s'envisager en dehors du corps et de toute nécessité? en opposant Descartes à Spinoza mon chouchou.
Et puis voilà qu'une vilaine me dit: "MM, s'il te plait, parle-nous de fessées et je te montre mes fesses !"
J'en ai pas dormi de la nuit.
Et finalement, j'ai craqué. 
Bon, Spinoza, Descarte, boudez pas les gars, hein?


Tout commence, là.

Je l’avais déjà punie parce qu’elle l’avait mérité.
Ne me demandez pas pour quelle raison, cette garce les accumule tellement, que je vais finir par y laisser un ou deux métacarpes.

Je lui avais demandé de rester au coin pour purger sa peine afin de repartir sur des bases saines.
Et elle, elle multipliait les voltefaces en réclamant un câlin par-ci ou des bisous par-là (voyez un peu de quelle vilainie cette garce est capable pour me mettre genoux à terre !!!).

Je l’avais recadrée plusieurs fois.
A chaque fois un peu plus sévèrement mais rien n’y faisait, elle n’appliquait jamais mes consignes dans leur totalité malgré les menaces que je proférais.

Alors j’ai fini par l'attraper par les cheveux en la trainant jusqu'au lit.
Elle était nue et tous ses cheveux étaient rassemblés dans mon poing que j'ai enfoncé dans le matelas comme un pieu, immobilisant ainsi sa tête. 
Ses genoux étaient sur le sol.
Sa capacité de mouvement était quasi-nulle autour de l’axe du poing.
Je lui ai collé une raclée monumentale au martinet puis à la ceinture.
Ensuite, sans un mot, je n’ai eu qu’à pointer du doigt le coin pour qu’elle le rejoigne immédiatement, sans broncher.

Après quelques minutes, je me suis approché pour poser la main sur son cul brulant.
Quand ma main est descendue vers son entrecuisse, elle a honteusement fait un léger écart pour éviter ma fouille.
Je l’ai recadrée sur le champ et elle a obéi en écartant les cuisses.
J’ai repris mon exploration et découvert l’objet de sa gêne.
Après la raclée terrible que cette vilaine avait endurée en gémissant de douleur, son sexe coulait abondamment avec indécence comme à un aucun moment il n’avait salivé jusque là…

J’ai aimé infiniment ce qui s'est joué dans ce moment et l’intransigeance qui en a tracé le chemin.
Je m'explique.
Mon intransigeance n’est soluble dans pas grand chose, quand je suis inspiré par une petite garce.
Il en va de la crédibilité de tout « ça» ainsi que du lien unique et précieux qui nous unit.

Du coup, j’élève ma sévérité à mesure qu’on me désobéit.
Ce qui, qu’on y réfléchit bien, peut pousser une petite masochiste et un Méchant dans une spirale vertigineuse.
Car quand il lui dit ce qu’il lui en coutera si elle malmène ses exigences, quand après avoir hésité, elle se lance dans l’ascension des limites qu'il lui a fixées, parce qu’elle veut le rencontrer au plus proche de son autorité, alors... alors elle lui ouvre grand la porte au Méchant... voyez l'idée?

Bien entendu, je ne suis pas dupe, je sais qu’elle me cherche, je sais que ce qu’elle désire plus que tout au monde, c’est que je lui résiste et me dévoile dans toute mon intransigeance et ma sévérité.
Parce que l'on corrige comme on aime et que celles qui ne se sentent pas corrigées ne se sentent pas aimées.
Et aussi, parce que ce genre de vilaine est généralement rompue à mener tout son petit monde et qu'elle n'attend qu'une chose, c'est que vous mettiez fin à cette fatalité.

Et moi, fort de cette petite vérité, je me libère, j’explore ce Méchant qui m’habite (attention au vilain jeu de mot, hein?), j’expérimente sa sévérité, sa fermeté, son intransigeance et sa capacité à ne pas s’apitoyer devant ce qu’il fait endurer à cette poupée aventureuse.

Parce que, ne vous y trompez pas, elle paye un lourd tribut pour ses voltefaces et son désir de me "trouver".
Les corrections qui lui font écho ne sont pas indolores pour elle, bien au contraire, elles peuvent la percuter jusqu’aux larmes.

Quant à moi, j’ai beau être un affreux de la plus méchante des confréries, je n’en reste pas moins conscient de ce qui se joue et sensible à ce que je lui inflige.
Je ressens dans ma chair qui se clive, une part de moi qui tente de la raisonner avec un réquisitoire ou un sermon quand une autre, plus sombre, s’enfle de voir cette garce continuer à me résister.

Et, parce que ce qui est "dit" doit être fait, parce que ce qui est "fait" doit être juste, parce qu’il en va de la crédibilité de tout « ça », nous partons, attachés l’un à l’autre, vers cette terre inconnue, à notre propre rencontre.

Bien entendu, elle finit par craquer (Grand sourire).  
Et, quand elle s’est suffisamment abreuvée à la source de mon courroux inoxydable, quand elle se sent comprise et aimée pour ce qu’elle est et ce qu’elle aime, elle lâche prise. 
Totalement.

Elle se blottit contre moi pour que je la câline longuement. 
Et moi, le nez dans ses cheveux, les lèvres dans son cou, les mains aimantes et caressantes, je la cajole et la berce.

Un moment infiniment doux, prélude à une évidence plus animale.
Parce que c’est elle, parce que c’est moi…

mardi 17 novembre 2015

L'Existence précède l'Essence



« Je pressentais la religion, je l’espérais, c‘était le remède; me l’eût-on refusée, je l’eusse inventée moi-même. On ne me la refusait pas. Élevé dans la foi catholique, j’appris que le Tout-Puissant m’avait fait pour sa gloire, c’était plus que je n’osais rêver. Mais, par la suite, dans le Dieu fashionable qu’on m’enseigna, je ne reconnus pas celui qu’attendait mon âme: il me fallait un Créateur, on me donnait un Grand Patron… »

Et c’est là que, mortecouille, Sartre bascule dans l’athéisme, en gros, tu vois ?

Je suis pas mégafan de Sartre (que je ne connais pas beaucoup d'ailleurs), je suis plutôt supporter de Camus, s'il fallait choisir son camp.
Mais je trouve ses mots admirables et je partage sa vision quand il dit que l’existence précède l’essence.
C’est qu’elle a de la résonnance cette vision, tu vois ?

Elle nous convoque pour nous rappeler que notre ADN est à quelque chose près le même que les vertébrés qui partagent notre petite planète perdue dans 100 milliards de galaxies.

Ce qu’il nous dit là, le Sartre, c’est que nous partageons le même ticket gagnant que les autres animaux de la terre et que notre essence humaine n’est pas un dû !
Non, notre essence humaine, c’est comme un livre dont il nous faut écrire chaque jour les pages à l’encre de nos actes.

Et là, je m'écris Yes Jean-Paul ! 
Je suis libre, libre d’aimer ou de haïr.
Seuls mes actes resteront, précieux ou odieux.

Je ne dois pas me défiler car ce n’est pas un Grand Patron qui décidera pour moi comment élever mon existence.

Devenir un Homme...

Mais si je me considère comme athée, je reconnais qu’il m’arrive parfois de me comporter comme un pauvre pêcheur...

Par exemple je me rappelle d’une fois où j'avais niché deux boules de geisha entre ses cuisses, happées par son sexe qu'une délicate incision dans ses collants avait rendu accessible.

J'avais monté une ligne d'environ 9 mètres fixée à ce leurre doré que son sexe avait englouti.
Seul l'anneau qui pointait entre les lèvres de son sexe trahissait la présence de ces boules japonaises avec lesquelles je l'avais appâtée.
Et il était solidement noué à ma ligne.

Comme un vieux loup de mer, assis sur un épais tapis, appuyé contre le mur, je jaugeais ma prise de l'autre coté de la pièce.
Elle était encore loin... à quatre pattes, tête baissée, regard en coin, nue et gainée par l'unique filet de ses collants.
En tirant sur la ligne, je la manœuvrais avec douceur et fermeté.

Puis vint le moment où je l'ai sentie prête.
Alors, doucement, j’ai ramené la ligne, centimètre par centimètre, mètre après mètre en surveillant le déhanché qu'elle avait quand elle se rapprochait, fébrile et vulnérable, les joues en feu, le souffle altéré par la lutte.

Et, quand je n'ai plus eu de ligne à ramener, elle était là, tout contre moi, la tête posée dans le creux de mon cou, immobile.
Je sentais sa respiration sur ma clavicule, je percevais ses gémissements.
J'ai enfoui mon visage dans ses cheveux pour y trouver son cou et son odeur.

Elle ne bougeait plus.
J'ai enlevé le leurre enfilé entre ses cuisses qui salivaient avec abondance...

Je l’ai remise à l'O, je suis un pauvre pêcheur mais j’essaye d’être un homme bien…