C’était une rêveuse, ce
qu’elle aimait le plus était de se laisser guider, abandonnant les rênes de son
âme qu’elle laissait vagabonder dans son corps, à l’écoute de tout ce qui
résonnait alors.
J’avais écrit :
Mademoiselle,
Bien que vous ne m'ayez jamais vu, vous m’attendrez nue sur lit.
Je pousserai la porte de la chambre et ferai quelques pas sur le plancher en bois pour vous découvrir là, allongée sur le ventre.
Bien que vous ne m'ayez jamais vu, vous m’attendrez nue sur lit.
Je pousserai la porte de la chambre et ferai quelques pas sur le plancher en bois pour vous découvrir là, allongée sur le ventre.
Il se peut que votre tête
soit enfouie dans l’oreiller, à l’abri de ce qui se jouera alors.
Il se peut que vous sentiez le
lit pencher légèrement sous mon poids alors que je prendrai place à vos coté,
assis.
Il se peut que vous entendiez
ma voix murmurer votre prénom.
Il se peut que vous sentiez
le bout de mes doigts effleurer votre corps plus ou moins précisément et
qu’avec le temps, ces frôlements s’intensifient doucement.
Il se peut qu’au fil des
minutes vous vous relâchiez, abandonnant votre vigilance et vos peurs pour
qu’elles se diluent dans notre espace avec la douceur de l’évidence.
Alors j’approcherai mon
visage de votre oreille et en caressant doucement les mèches de vos cheveux, je
vous dirai de joindre les jambes, de vous cambrer avec application pour mettre
en valeur la rondeur de vos fesses.
Quand j’estimerai qu’il n’y a
plus un seul millimètre à gagner dans la tension de vos reins, je compterai lentement de un à vingt avant de vous dire de vous relâcher.
Je recommencerai cette
opération le temps nécessaire pour que je vous sente très sage et que je puisse
vous apprendre d’autres exercices…
Un p'tit Cure pour la route?