mardi 29 septembre 2020

pêche à la ligne





Elle a deux boules de geisha nichées entre les cuisses, happées par le sexe qu'une délicate incision dans ses collants a rendu accessible.

J'ai monté une ligne d'environ 9 mètres fixée à ce leurre doré que son entrecuisse a avalé doucement. 
Maintenant seul l'anneau, qui pointe entre les lèvres de son sexe, trahit la présence de ces boules japonaises avec lesquelles je l'ai appâtée. 
Et il est solidement attaché à ma ligne.

Comme un vieux loup de mer, assis sur l'épais tapis d'un salon, appuyé contre le mur, je jauge ma prise.
Elle est encore loin... 
A quatre pattes, tête baissée, regard en coin, elle est nue et gainée par l'unique filet de son collant.
Je la manœuvre avec douceur et fermeté, un coup à gauche, à coup à droite. 
je lui donne du mou, puis je la reprends.
Un petit combat jusqu'à sa reddition..
Alors, doucement, je ramène la ligne, centimètre après centimètre, mètre après mètre en surveillant le déhanché qu'elle a, quand elle se rapproche, fébrile et vulnérable, les joues en feu et le souffle altéré.

Et, quand je n'ai plus de ligne à ramener, elle est là, tout contre moi, la tête posée dans le creux de mon cou. 
Elle est immobile, les cheveux comme une caresse sur mon visage.
Je ressens la chaleur de son corps, je perçois ses gémissements et je respire son odeur.

Elle ne bouge plus pendant que j'enlève le leurre enfilé entre ses cuisses qui salivent avec abondance...

Vais-je la remettre à l'O?

lundi 14 septembre 2020

Convocation


Mademoiselle, 

Vous n’êtes qu’une petite insolente qui sème à tout va ses provocations et ses excès, rongée par le fort caractère qu’on vous connaît. Ils sont les fruits d'un sentiment d’impunité qui pousse dans le verger fertile de celles dont la bride prend du "jeu".
Alors, je vais vous punir comme on punit les petite garces retranchées sur leurs piédestals, drapées dans la prophétie d’immunité qu’exhibent les petites princesses trop vite couronnées. 

En arrivant, vous poserez votre tenue de femme sur la chaise, en prenant soin de la plier correctement. Vous ne porterez plus qu’une simple culotte en coton, déchue de tous vos apparats et vos froufrous de femme triomphante qui par le jeu de la rhétorique et de la séduction mène son petit monde par le bout du nez. 

Vous serez ensuite sévèrement fessée, cul-nu, devant tout le monde, à la main, basculée comme une gamine en travers de mes cuisses. Il sera inutile de pleurnicher des excuses tardives, vous n’échapperez pas à ce que vous avez mérité.

Ensuite, vous irez au milieu de la pièce et vous vous pencherez en avant devant mes invités, les mains enserrant vos chevilles pour exhiber honteusement votre cul brulant et bien rouge. 
J’en profiterai pour nicher dans votre œillet exposé un doigt de gingembre bien vert et, pour remédier à vos éventuelles humeurs de petite vicieuse, je placerai dans votre culotte une éponge, la face verte au contact de votre sexe. 

Ensuite, vous resterez debout, les mains sur la tête, pendant 15 minutes, endurant votre punition et la brulure qui montera inéluctablement le long de votre périnée jusqu’à vos fesses douloureuses. 

Il y a de grandes chances qu’à ce moment vous vous sentiez suffisamment remise à votre place pour être parfaitement Obéissante. Il faudra alors vous excuser pour votre conduite et l’ensemble de vos actes, d’une manière appropriée sur le fond et sur la forme. 
Dans le cas contraire, je vous ferai gouter la rigueur de mon martinet sur l’ensemble du corps jusqu’à ce que je sois satisfait. 

En ce qui concerne la tenue vaporeuse et ensorcelante que vous aurez amenée dans votre sac, vous ne pourrez la mettre que lorsque j’aurai levé votre punition et qu’en déposant un gros bisou dans mon cou pour vous faire pardonner, vous aurez ajouté: 
“je peux m’habiller comme une grande, Monsieur?” 

Alors seulement, l’heure viendra de vous emmener en balade, secrètement “appareillée” sous votre tenue sexy...

samedi 5 septembre 2020

Le Syndrome de Stockholm

 


Elle est sur le lit, immobile et offerte sur le dos.

Funambule d’un fil invisible qui se tend entre excitation et inquiétude.
Je ne parle plus, les loups parlent-ils quand ils convoitent l’âme de celle qui leur est 'chair'?
Je n’ai que mes yeux noirs d’envies sulfureuses, ma bouche, ma langue et les baisers cinglants d’une cravache de cuir qui mord quand elle ne caresse pas.
J'ai roulé sa culotte sur une de ses fesses pour la rendre accessible en la poussant sur le lit.
Le bout de ma cravache relève sa jupe, dévoile l’intimité de son sexe en pressant l’intérieur de ses cuisses pour en forcer l’ouverture.
Je plaque la langue de cuir sur sa fente, comme une petite main qui viendrait en condamner l’accès avec provocation.
Dans un frôlement, la pointe de cuir noir glisse sur ses bas, en descendant le long de ses cuisses et ses jambes jusqu’aux talons de ses chaussures.
Je tourne autour de ma Belle prise, alors que la transe me gagne et que l’homme s’efface pour laisser place à l’Animal.
Mes mains basculent ses seins en dehors de son soutien gorge, ils se raidissent et se tendent alors que mes lèvres les pincent. Je les lèche.
Je cherche son odeur dans ses cheveux, puis dans son cou que je goûte à coups de langue. Je la tète juste en dessous de l'oreille.
Ses yeux brillent et moi je m’y plonge comme dans l'eau fraiche et vive où l’on abreuve une soif orpheline.

Toujours le silence. 
Toujours nos souffles et parfois un gémissement qui s’échappe de sa bouche.

Elle est à moi, offerte, abandonnée, consentante et j’éprouve mon pouvoir.
Je pointe la cravache sur le bout d’un sein que je claque légèrement une première fois, j’observe sa réaction et récidive sur l'autre téton qui se tend à son tour.
Furtivement, elle m'observe, immobile et captive.
Ma cravache renouvelle ses morsures, un peu plus fortement, ses seins sont raides et leurs pointes se cabrent.

Je lui fais face à nouveau, cingle l’intérieur de ses cuisses pour en forcer l'ouverture.
Je prends mon temps, une morsure, une caresse, une morsure, un frôlement. 

Sa respiration s’altère.
Sans un mot, je la retourne sur le lit,
- « Cambre-toi ». Elle Obéit
- « Présente-moi ton joli cul ». 
Elle obéit et lève les fesses en forçant sa cambrure.
Je pointe l’index sur son anneau dont j’éprouve l’élasticité alors que ma queue bat contre ses fesses au rythme de mon sang qui afflue.

J’invite mon sexe en elle, je l'ouvre doucement et lentement j'en deviens le maitre absolu.

Je lui chuchote dans le creux de l’oreille :
- « Est-ce que tu me sens ? »
- « Oh oui, Monsieur »
- « Ou suis-je ? »
- « Dans mon cul, Monsieur »
- « Oui, je suis dans ton cul, je te sens, je te remplis, je te visite et tu es à moi, je veux que tu me serres ». 
Elle Obéit, son périnée m'enlace.

Ma voix exige avec intransigeance, la sienne s'abandonne et obéit. Avec la rigueur des tangos de Milonga, elles avancent ensemble vers une destination inconnue.

La rondeur de ses fesses bât contre mon bas ventre quand j'amplifie mes va-et-vient et que ma main se pose sur sa tête.
Plus je lui appuie sur la tête, plus son cul se donne et se tend vers moi.
Elle gémit, s’abandonne. Elle crie. 

Je lui murmure d’indicibles envies, elle me répond avec indécence.
Cela dure.
Mon coeur s'épuise, pendant que je m'agrippe à elle, comme à une terre promise.
Enfin elle m'adoube de ce troublant pouvoir:

- « Est-ce que je peux jouir ? ».  Je lui fais répéter, elle répète.
- « Est-ce que je peux jouir, Monsieur ?»

Le pouvoir n’est jamais aussi enivrant que lorsqu'il rend ses victimes consentantes...