lundi 20 avril 2015

Fifty Shaves of Mr Méchant


Mademoiselle

Mon visage vous est inconnu mais j’espère que ma réputation me précède.
Je suis un petit artisan asservi au bonheur des dames et qui met toute son ambition à la seule gloire de la féminité et l’exploration de ses secrets  chemins.

Aussi, je ne sais comment vous remercier de vous en remettre à mes services en ce qui concerne l’épilation de votre entrecuisse et de la raie de vos fesses. 

Je vous demande d’arriver à 14 heure, pile poil !
Mon activité nécessite rigueur et préparation, vous comprendrez donc que je ne tolérerai aucun retard. Si c’est le cas, une correction (de principe) sanctionnera votre manque de ponctualité. Cette fessée n’aura d’autre but que ceux d’éviter toute récidive et de me détendre afin d’être au plus proche de vos attentes par la suite.

Après vous avoir préparé un thé, je vous ferai monter sur une table haute que j’aurai recouverte d’une grande serviette et de quelques coussins. Vous vous y allongerez confortablement sur le ventre, disponible et accessible.

Ne compliquons pas inutilement les choses, vous garderez vos talons et vos bas, tout comme votre chemisier et votre culotte. 
Quand vous serez en place, je sectionnerai l’élastique de cette culotte que je ferai glisser, afin d’avoir accès à l’intégralité de votre pilosité intime.

Mademoiselle, je sais que la mode fût à « l’Américaine » et que les tickets de métro ont longtemps poinçonné les pubis entretenus. Cependant, j’aime aussi la troublante douceur d’une épilation intégrale, aussi secrète sous une tenue de femme conquérante que la fragilité qui se cache sous ses allures fières et son caractère fort.

Alors, comme nous l’avons convenu, je ferai  ‘table rase’ de votre toison, révélant ainsi, dans le secret de vos cuisses, la petite fille qui n’a jamais cessé d’être en vous.

Je ne travaille qu’à la cire, mon geste est précis et appliqué, il sera peu douloureux. 
Je commencerai pas la raie de votre cul que je vous demanderai de me rendre accessible en maintenant vos fesses écartées avec les mains. 
Il vous faudra rester immobile dans cette position ensuite, c'est une évidence.

Quand j’en aurai fini, je vous demanderai de vous placer sur le dos et je passerai à votre entrecuisse pendant que vous êtes les cuisses ouvertes et le sexe présenté, immobile.

Ensuite, parce que je suis un barbier particulièrement méticuleux et consciencieux, je passerai le bout de ma langue sur chaque millimètre de votre peau afin de détecter tout résidu pileux qui aurait échappé à mes soins rapprochés.
Quand j'aurais ôté ces quelques poils résiduels à la pince à épiler, je passerai un lait hypoallergénique sur la totalité de la zone que j'ai lissée.

Il se peut qu’en écho à mes gestes (oh combien nécessaire vous vous en doutez bien) votre bas-ventre papillonne et votre sexe salive alors d'honteuses humeurs démonstratives.

Si le rouge empourpre votre visage, dites-vous que je suis rompu à ce genre d'exercice et que j’aurai la bienveillance de celui qui en connait les effets incontrôlables tout comme leurs gênantes manifestations.

Pour vous permettre de retrouver très vite un esprit serein en évacuant les tensions accumulées, je vous demanderai de vous masturber avec application, sans aucune réserve et sans aucune retenue.
Faites le sans gêne s'il vous plait.

Si ce n’est pas suffisant, je serai obligé de traiter le mal par le mâle…
Mais nous n’en sommes pas là, n’est-ce pas ?





mercredi 15 avril 2015

Spirit of Monsieur Méchant


Bon hier, ma voisine est venue me chercher avec son décolleté à perte de vue et son joufflu emballé dans un legging qui en montrait tellement plus que si elle ne portait rien du tout. J'étais en train de mater la vidéo d'une fucking machine assez bien faite en pleine réflexion pour le boulot.

Elle voulait que je l'aide à monter le cheval en bois qu'elle avait reçu pour l'anniversaire de son fils. Depuis trois semaine, le jouet attendait sagement dans le garage qu'un palefrenier avec un doctorat en menuiserie vienne le sortir de sa boite avant de s'attaquer à une notice de montage aussi ambigüe qu'un contrat d'assurance.  
Me sentant l'âme d'un Gépéto, j'ai relevé le défi en suivant Laurence jusqu'au paddock où Spirit m'attendait pour sa délivrance.

Et puis... ben, je ne sais plus trop bien ce qui s'est passé justement.
Le grand voile ! hissé bien haut, comme si deux mondes se catapultaient pour rentrer en contact.
Peut-être à cause du vin (un côte du Rhône) qu'elle m'a servi ou encore de l'humeur lubrique que je trainais depuis quelque temps et qui a fait du cul de Laurence, qui papillonnait autour de moi, le pompon d'un manège enchanté, je ne sais pas...?
Bref, j'ai perdu le contrôle, quoi ! l'esprit livré à une ambition irrésistible et follement créatrice.

Bon, Spirit a eu l'air d'apprécier, lui au moins....