Je vous doucherai à votre arrivée, à quatre pattes dans la
baignoire, en prenant soin de savonner abondamment les parties les plus intimes
de votre corps.
Dès ce moment, vous serez silencieuse, aucun mot ne doit sortir de votre bouche
jusqu'au lendemain où vous me quitterez.
Après avoir été séchée, à quatre pattes sur le tapis, je vérifierai votre épilation
en prenant soin d'en parfaire la qualité à l'aide d'une pince à épiler.
Soyez impeccable, ne me faites pas perdre mon temps comme le ferait une petite
souillon avec ses résidus pileux.
Je passerai ensuite, sur votre corps, un lait parfumé, que j'étalerai sur vos seins, votre cul, vos cuisses sans qu'un millimètre de votre peau n'en soit
orphelin.
Quand vous serez prête et 'lustrée', je vous ferai enfiler un body intégral qui
vous couvrira des épaules jusqu'aux bouts des pieds.
La fine maille transparente et noire de ce body sera découpée au niveau de
votre sexe ainsi que de l'anneau de vos fesses, vous rendant parfaitement
accessible et disponible.
Vos seins aussi seront libres, déballés à travers deux ouvertures ajustées pour
cela.
Vos mains vous seront interdites. Vos doigts seront joints, tout comme vos pouces seront solidaires de la paume de vos mains, pour vous rappeler à chaque instant cette interdiction.
Je vous coifferai avec une brosse et domestiquerai vos cheveux en une queue de cheval soignée que je pourrai empoigner à loisir s'il me vient l'envie de vous punir.
Je passerai un rouge ostentatoire sur vos lèvres et colorerai les aréoles de
vos seins du même pigment coloré.
Votre collier en cuir cerclera votre cou, son médaillon gravé de votre
nom s'y balancera à coté du petit grelot qui me mouchardera vos déplacements.
Et pour parfaire votre préparation, je placerai dans l'anneau de votre cul
servile, une jolie queue fixée au bout d'un rosebud.
Quand vous serez prête, nous irons ensemble dans ce lieu bien particulier où je vous ferai poser, immobile et silencieuse, à quatre pattes sur une table basse.
Plus tard, nous montrerons à tous ces gens ce que je vous ai
appris à faire....
Ah, j'oubliais, je placerai en évidence sur votre nuque ce code barre, pour bien marquer votre appartenance, j'ai une sainte horreur qu'on touche à mes jouets sans mon autorisation....
Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y était...
Dans la chambre de cet hôtel de luxe, elle est attachée, les
yeux bandés, nue sur ce bureau en bois.
Son torse est plaqué contre le plateau, contraint par un
ruban extensible enroulé sur plusieurs tours autour de sa taille et du bureau.
Chacune de ses jambes est solidaire d’un pied du bureau,
elle ne peut pas bouger, sa croupe et son sexe sont offerts, accessibles et
disponibles.
Son cul est brulant, zébré par les morsures du martinet que
je tiens à la main like a big bad wolf.
J’écarte ses fesses, dévoile son œillet et, en m’approchant
de son oreille, je lui murmure :
« Mademoiselle vous êtes à moi, toute en mon pouvoir,
je viens de choisir un nombre, vous allez compter doucement à voix haute et
quand vous aurez atteint ce nombre, je vous sodomiserai parce que je l’ai
décidé ainsi ».
En prononçant ces mots je glisse la main dans ma poche pour
en retirer le précieux préservatif, complice de ma larcin à venir.
Et là ! je réalise que j’ai oublié les préservatifs dans la
voiture garée sur le parking.
Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y était...
Après une analyse froide de la situation, je lui dis de
continuer de compter et je me dirige à pas de loup vers la porte de la
chambre qui se referme derrière moi pendant que je m’éloigne dans le couloir en entendant sa voix : « 39, 40, 41 »
Au bout du couloir, je croise une petite vieille qui me
regarde à peine tellement elle fixe ma main droite.
Je réalise alors que je tiens toujours le martinet et, pour
sauver les apparence, je lui lance poliment avec un air concerné : « Vous
n’auriez pas vu un gros chien vraiment désobéissant, Madame ? » (Un grand méchant loup sait gérer ces
situations embarrassantes and I’m a big bad wolf).
La mémé me répond que non pendant que je m’éloigne vers les
escaliers en faisant mine de chercher le cabot.
Dans les escaliers, j’enfonce aux forceps le martinet dans
mon pantalon et franchis les dernières marches qui me séparent du grand hall en
claudiquant pour éviter de désintégrer une de mes testicules qui est tassée contre
le manche.
En bas, je fais un large sourire à la petite réceptionniste
qui me regarde traverser le hall avec un air carnassier malgré cette démarche un peu ridicule qui trahit que je suis à l’étroit dans mon pantalon.
Je file vers le parking en direction de ma voiture où
m’attend la précieuse boite de condoms.
Au moment d’ouvrir la portière, je réalise que, merdemerdemerde ! j’ai laissé les clés de la voiture dans la chambre !En foutant un coup de pied magistral dans le
pneu de ma caisse, je repars en direction du hall que je retraverse en tentant
d’arborer le sourire décontracté du big bad wolf à l’intention de la
réceptionniste qui me sourit en retour.
Je reprends les escalier en sens inverse en prenant soins d’éviter
l'explosion de mes testicules de canis lupus et me redirige à la hâte vers ma
chambre.
Là, j’entends à l’intérieur une voix qui compte ;
« 219, 220, 221 »
Je tourne la poignée mais dans vide. P’tain ! rugnudjuuuudebordeldemerde !la clé !
J’ai laissé cette p’tain de clé magnétique à l’intérieur de
la chambre.
J’entends une voix dans la chambre qui dit: « c’est vous Maître ?». J’ai peur qu’elle panique alors je tente de la
rassurer à travers la porte. Je lui réponds en essayant de rester discret que
c’est bien moi, que je vérifiais juste qu’elle comptait toujours et que je vais bientôt
rentrer.
Et je repars vers les escaliers avec ce maudit martinet
qui me mâchouille l’entrecuisse.
Je les dévale avec difficulté et en arrivant en bas, la couture intérieure de mon pantalon craque avec un son sec en exhibant le
bout du manche du martinet.
Je respire trois fois et je rejoins le comptoir de la réceptionniste en maintenant
discrètement le martinet avec la main droite pour éviter que le trou dans mon
pantalon ne s’agrandisse.
Sophie, c’est le nom que je lis sur le badge, est en train
de parler avec la mémé que j’ai croisée à l’étage tout à l’heure et qui me dévisage
bizarrement.
J’explique à Sophie ma déconvenue, elle me fait une autre
clé magnétique et je file comme un lavement à travers le hall vers les
escaliers.
Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y était..
Quand j’entre dans la chambre, elle en est à 465, j’enlève
tout de suite cette saloperie de martinet pour désentraver ce qui me reste de
testicules. Je lui dis que c’est bien, qu’elle est très très sage. J’attrape discrètement
les clés de la voiture dans la poche de ma veste, je pose une main sur son sexe,
c’est bon, elle mouille toujours ! Je lui dis que je reviens de suite et
refranchis la porte en direction des escaliers alors qu’elle attaque les 500.
En bas, je repasse devant Sophie avec le sourire du big bad
wolf qu’elle commence à connaître et, en arrivant sur le perron, je détale vers
ma voiture pour récupérer cette satanée boite de préservatifs !!!!
En retraversant le hall avec mon trophée dans la main droite,
je me sens tellement immortel que je l’agite en l’air en faisant un clin
d’oeil à Sophie.
Je reprends les escaliers quatre à quatre et j’arrive devant
la porte de la chambre, j’entends: 887, 888, 889.
J’ouvre la porte. « C’est vous Maître ? »
dit-elle avec un air inquiet.
Je luis réponds que c’est moi, en m’approchant lentement
comme un violeur des bois.
« c'est un peu long, vous avez choisi quel nombre pour m’enculer, Maître ? »Je la sens un peu perturbée
et dubitative. En constatant mon érection défaillante, je réalise que je suis moi-même un peu contrarié.
Je lui réponds que le fameux nombre est pour bientôt alors
qu’elle est sur le point d'attaquer son premier millier.
Après une nouvelle analyse froide de la situation, je surmonte mon
dépit et j’attrape le martinet comme s'il était un Saint Graal au bout de la
planche de mon salut. En soupirant, j’entreprends alors de dérouler le préservatif le long du
manche.
Et, au moment où je pointe ce spectre encapuchonné sur l’œillet de ma
prisonnière, une sonnerie stridente me fait sursauter. C’est le téléphone.
J’attrape le combiné sur la table de chevet. C’est la
réceptionniste, elle me dit qu’elle a eu une réclamation d’une vieille dame et
que les chiens sont strictement interdits dans l’hôtel. J’essaye de lui
expliquer que c’est un terrible malentendu mais elle me répond qu’elle est désolée,
qu’elle fait juste son travail, que son patron est en train de monter pour me voir dans ma
chambre et elle raccroche.
Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y était...
Au moment où les trois coups résonnent sur le porte, je m'assois lentement sur le lit, elle en est à 1129. J'ai le combiné dans la main droite et dans la main gauche, je tiens le martinet sur le manche duquel se balance un préservatif, la fille me demande si elle doit toujours continuer à compter.
J'ai un p'tit coup de mou, là. Je repartirais bien dans ma forêt chérie.
Si c'est les chasseurs qui viennent de frapper à la porte, je leur dirai simplement que tout va très bien et que je veux manger personne...like a big bad wolf.
C’était une rêveuse, ce
qu’elle aimait le plus était de se laisser guider, abandonnant les rênes de son
âme qu’elle laissait vagabonder dans son corps, à l’écoute de tout ce qui
résonnait alors.
J’avais écrit :
Mademoiselle, Bien que vous ne m'ayez jamais vu, vous m’attendrez
nue sur lit. Je pousserai la porte de la chambre et ferai quelques pas sur le
plancher en bois pour vous découvrir là, allongée sur le ventre.
Il se peut que votre tête
soit enfouie dans l’oreiller, à l’abri de ce qui se jouera alors.
Il se peut que vous sentiez le
lit pencher légèrement sous mon poids alors que je prendrai place à vos coté,
assis.
Il se peut que vous entendiez
ma voix murmurer votre prénom.
Il se peut que vous sentiez
le bout de mes doigts effleurer votre corps plus ou moins précisément et
qu’avec le temps, ces frôlements s’intensifient doucement.
Il se peut qu’au fil des
minutes vous vous relâchiez, abandonnant votre vigilance et vos peurs pour
qu’elles se diluent dans notre espace avec la douceur de l’évidence.
Alors j’approcherai mon
visage de votre oreille et en caressant doucement les mèches de vos cheveux, je
vous dirai de joindre les jambes, de vous cambrer avec application pour mettre
en valeur la rondeur de vos fesses.
Quand j’estimerai qu’il n’y a
plus un seul millimètre à gagner dans la tension de vos reins, je compterai lentement de un à vingt avant de vous dire de vous relâcher.
Je recommencerai cette
opération le temps nécessaire pour que je vous sente très sage et que je puisse
vous apprendre d’autres exercices…
La lumière parcourt
300 000 km à la seconde, la vache !
Autant dire qu’à
cette vitesse on ferait 7 fois le tour de la terre en une seconde quand
d’autres mettent péniblement 80 jours pour faire un malheureux tour, les
blaireaux !
Notre galaxie, la
Voie Lactée (dont le nom nous vient de la giclée de lait qu’Héra,
épouse de Zeus, envoya dans le ciel en arrachant de son sein Héraclès qui
la tétait goulument) a un diamètre de 100 000 années lumière, nom de Zeus !!!
Attends, c'est à dire
la distance que parcourt la lumière en 100 000 années, quand on sait qu'elle va
de la terre à la lune en une pauvre seconde... morte couille !!!!
Tu imagines un peu la
taille de notre galaxie ? Tu imagines notre planète et son système solaire
perdus dans l’immensité de cette galaxie où il y aurait près 300 milliards
d’étoiles.
Quand je dis "perdus",
c’est carrément "perdus", car notre planète au milieu de la
Voie Lactée, c’est à peu près comme un ballon de foot perdu dans le volume de
toute la mer méditerranéenne, tu vois ? (Je l’ai calculé cette
nuit !!!!)
Là où cette histoire
me fout un léger vertige et quelques sueurs, c’est que selon les astronomes, il
y aurait dans l’univers environ 200 milliards de galaxies comme la notre... Vas retrouver notre ballon de foot, là… O_°
Alors quand ce soir
de pleine lune, je regarde par la fenêtre, les yeux tournés vers le ciel et
ses étoiles, un peu comme Van Gogh quand il a peint la nuit étoilée en 1889, je
me laisse tellement happer par cette immensité que j’en oublierais presque celle
qui est au coin.
Pourtant elle aimerait bien qu’on ne l’oublie pas tellement sa
position est difficile et contraignante.L’extrémité d’une ceinture est enroulée autour de ses poignets qui
sont joints dans le dos. La ceinture passe entre ses cuisses en plaquant ses
mains sur ses fesses et en creusant son sexe. Cette ceinture est tendue jusqu’à
la bouche de cette vilaine à qui l’on a ordonné d’en mordre le bout pour la
tenir, la tête contrainte vers le bas. Le ballon de foot, je sais pas, mais ma ceinture en revanche, je sais où elle est...
Le vendeur me regardait avec
de grands yeux interrogatifs, espérant percer le mystère de cette brosse
pochoir n°10 qui semblait si spéciale à mes yeux et me faisait rougir quand j'en parlais.
Je crois que c’est la
première fois qu’il voyait une femme prendre autant de temps pour choisir ce
genre de pinceau et être plus exigeante sur les caractéristiques du manche que
celles des poils.
Après avoir remué plusieurs
magasins, je suis rentrée chez moi avec, dans mon sac,la précieuse brosse dont les spécificités
s’étalaient sur plus de deux lignes dans la liste des accessoires que je devais
amener pour mon entretien d’évaluation.
L’annonce disait :
Recherche Secrétaire très
particulière ayant sens de l’abnégation et du dévouement pour un service sans faille à ma
personne.
Les épreuves d’évaluation s’articuleront
autour des quatre thématiques suivantes pour lesquelles un exercice vous sera demandé: 'Mes tenues sont
irréprochables, il en va de la tranquillité d’esprit de mon patron'
Vous serez inspectée à votre
arrivée, vos mains seront manucurées, votre épilation sera maîtrisée,
votre tenue conforme à ce qui vous est demandé dans la lettre de consignes,
vous n’aurez ni soutien gorge ni culotte.
'Je mets tout en œuvre pour
que mon patron ait un environnement de travail stimulant'
Vous aurez à vous dévêtir pour
ne garder que les talons et les bas.
Vous vous allongerez sur le
dos sur le bureau, les cuisses écartées et légèrement repliées pour que votre
patron puisse, une fois assis sur son fauteuil, poser sur votre bas-ventre son
ordinateur portable et travailler ses dossiers urgents entre vos jambes. Vous devrez rester ainsi, silencieuse et immobile, le sexe exposé et ouvert, pour
maintenir votre patron dans un état de stimulation nécessaire à
l’accomplissement de ses tâches professionnelles.
'Je fais en sorte que les outils
de travail de mon patron soient toujours impeccables et propres'
Votre patron vous équipera
délicatement de cette broche pochoir n°10 qu’il nichera dans votre œillet. Il
placera son ordinateur sur le sol pour que vous puissiez, accroupie en ondulant
du bassin, enlever toutes les poussières qui pourraient s’être accumulées entre
les touches du claviers.
Le clavier devra être
impeccable si vous ne voulez pas être punie.
'Quand il me le demande, je mets tout en œuvre pour
éliminer les tensions qui pourraient parasiter les performances de mon patron'
Vous découvrirez toute
l’étendue de cette thématique pendant l’entretien…
J’ai rendez-vous demain à
« onze heure précise »,il a quand même l’air tatillon, le patron…
Mademoiselle, aimez-vous le lait ?
Elle me regarde avec interrogation.
L'instant d'après elle est à quatre pattes, la langue plongée dans une assiette de lait entier qu'elle lape avec application et délicatesse.
Le tour de sa bouche se tapisse d'une myriade de minuscules perles blanchâtres qui s'accrochent à la commissure de ses lèvres de petite chatte docile.
Mes yeux passent alternativement de sa bouche à ses fesses rondes et offertes qu'elle me présente avec complaisance.
Ma main lui caressait tendrement les cheveux, voilà qu'elle les empoigne fermement alors que mon ventre prend sa place contre son cul...
Gare saint Lazare, je la vois surgir des volutes blanches
crachées par le monstre métallique qu’elle longe pour venir à ma rencontre.
Elle a la démarche d’un ange, lentement elle glisse au milieu de la foule que
les wagons viennent de jeter sur le quai.
On ne voit qu’elle et le rouge ostentatoire qui habille sa
bouche.
Pourtant, ce petit chaperon rouge s’applique à ne pas
attirer l’attention et trahir le pesant secret qu’il balade honteusement sous
sa jupe.
Une petite clochette arrimée à une courte chainette pendent du rosebud qui est
niché dans l’anneau de ses fesses. Cette clochette se balance à
l’extrémité du pan de sa jupe sans qu’on puisse l’apercevoir.
Mais, le visage
contrit, Mademoiselle-toute-de-rouge-vêtue est-elle vraiment sûre qu’on ne la voit pas?
Ses dents maltraitent sa lèvre inférieure et, comme un petit
animal piégé, ses yeux scrutent ceux des voyageurs qui l’entourent afin d’y
trouver la certitude que son secret n’a pas été percé à jour.
Quand elle arrive à ma hauteur, je pose un doigt sur sa bouche,lui saisis fermement la main et l’entraine,
entravée par sa clochette qui sonne, à grandes enjambées vers la calèche qui
nous emmènera en forêt.
La calèche vient de nous déposer devant chez moi, à la
lisière du bois dans lequel j’entraine ma poupée et son précieux grelot.
Elle marche dans la direction que je lui ai indiquée en faisant
tinter son entrecuisse dans l’air frais de ma forêt qui l’observe en silence.
Et moi, je la suis de loin, en élaguant à la main une jeune
pousse de noisetier.
Je lui dis de stopper devant un chêne centenaire, d’y appuyer
les mains en se penchant en avant pour que je la punisse.
Lentement je remonte sa jupe que je roule sur le haut de ses reins en dévoilant
le petit pendule qui sonne sans relâche la montée des eaux dans son sexe
indécent.
Puis, alors qu'elle maintient gracieusement ses jambes de danseuse en extension sur les pointes, les fesses tendues, je lui envoie une premier coup cinglant avec le bois vert que je viens d'effeuiller.
Elle sursaute et frémit mais, imperceptiblement, son cul obéissant se tend pour que je le zèbre d'avantage...
* * *
J'adore la peinture de la gare St Lazare (1877) par Monet. On se sent happé par la toile dans cette architecture de verre et de métal, fer de lance de modernisme à l'époque de Zola.
On sentirait presque les locomotives nous frôler en rugissant.
Le pavé de chailly (1865) est une toile qui m'a fait l'effet d'une madeleine quand je l'ai vue à Orsay. Je me suis tout de suite retrouvé en forêt avec cette demoiselle qui se promenait dans les bois pendant que le loup y était.
Dans ce café où je le rencontrais pour la première fois, sa
proposition était inattendue.
Il m’a simplement dit : Vous a-t-on déjà donné le
bain, comme on baigne une petite fille sage et Obéissante ?
En une fraction de seconde,des milliers de papillons se sont envolés dans le jardin de mon
bas-ventre. Mais je n’ai rien montré.
J’ai même ricané franchement pour lui signaler que sa proposition était déplacée et malvenue pour une personnalité affirmée comme la mienne, celle d'un professeur
de lettres qui domptait les amphithéâtres et d'une femme de tête qui tenait toujours les
rênes de ses relations amoureuses.
Et puis j’ai détourné la tête pour qu’il ne puisse percevoir sur mon visage, la fébrilité
soudaine qui venait de m’envahir.
Sur un ton badin, il a continué à suggérer cette
possibilité d’un bain vaporeux au cours duquel ses mains me
manipuleraient avec douceur et fermeté.
Il serait tout habillé et moi nue, vulnérable et
silencieuse.
Le clapotis de l’eau savonneuse déplacée par mes mouvements obéissants ferait écho à sa voix calme quand elle me dicterait les positions à prendre pendant qu’il me savonne avec précision.
Ses doigts frotteraient chaque phalange de mes mains et de mes pieds. Ses mains, naturellement appliquées à leur tâche, glisseraient sur mes épaules, mes seins, mon
ventre, remonteraient le long de mes jambes, visiteraient mon intimité et
la raie de mes fesses.
Puis, il me rincerait, me sécherait et me coifferait.
Il n’en dit pas beaucoup plus mais, au moment de payer l’addition,j’ai fini par accepter sa proposition, prétextant la
curiosité et le goût du jeu…
* * *
"Femme assise sur le rebord d'une baignoire et s'épongeant le cou 1892" (un titre simple non? moi, je pensais qu'elle disciplinait ses cheveux...)
Ce Degas est à Orsay, placé comme un petit collet, dans la salle dédiée aux impressionnistes, pour qu'un rêveur dans mon genre vienne y piéger ses yeux. La femme est superbe, un peu grande pour une des danseuses bleues qui reviendrait de répétition mais terriblement féminine. On imagine une baignoire en cuivre oxydée par les années. Le sujet se détache sur ce fond assez étrange, une patine superbement lumineuse en deux tonalités comme si cette femme allait passer d'un monde à l'autre... comme dans cette proposition inattendue.