mardi 17 novembre 2020

Le Bandeau

11h15 
Je reçois le texto qui m’annonce qu’elle est sur le parking de l’hôtel. 
Par retour, je lui envoie le numéro de la chambre où elle doit se rendre. 
Silencieux, j’observe mon reflet dans le miroir de la salle de bain dont j’ai fermé la porte. 

11h21 
Je l’entends pousser la porte de la chambre que j'ai laissée entrouverte. 
Je l’écoute qui se prépare et passe la tenue décrite dans la lettre de consignes qu’elle a reçue hier. 
Je devine le moment ou elle glisse le bandeau noir sur ses yeux et s’expose de la manière convenue. 
Le silence... puis après une longue inspiration, elle ose: "Je suis prête, Monsieur !

11h33 
J’entre dans la chambre et la découvre, debout au centre la pièce, immobile les mains le long du corps. 
Elle ne m’a jamais vu et ne connaît que ma voix et les mots de nos échanges. - bonjour, Mademoiselle !
Elle me répond fébrilement, je devine qu’elle tremble un peu alors je lui parle et la rassure, en marchant autour d’elle sans la toucher. 
Je respire son parfum que je commente. 
Je lui chuchote dans le creux de l’oreille de rester immobile pendant l'inspection que je vais mener pour vérifier si elle a bien suivi mes consignes de tenue et de toilette. 

11h49 
Je pose la pulpe d’un doigt sur son genou, glisse doucement en remontant le long de sa cuisse, j’éprouve l’élasticité de son bas autofixant, relève la jupe et dévoile la dentelle de sa culotte. 
Elle est figée, alors que ce doigt l’inspecte et que je respire les mèches de ses cheveux. 
Nos voix se mêlent, elle me dit son trouble, je lui livre mes exigences. 

11h55 
Mon index joue avec l’élastique de sa culotte, mes mains explorent la douceur de sa peau et la tonicité de ses fesses. 
Je dégrafe son décolleté, met à jour la couleur du soutien gorge, palpe le bout de ses seins, à l’affût de l'instant précis où, réceptifs, ils vont se raidir et se tendre. 

12h09 
Je tire sur sa culotte qui creuse et pénètre le sillon intime de son sexe et lui murmure : tu as le choix, soit tu enlèves ton bandeau, prends tes affaires et disparais à jamais, soit tu restes et dans ce cas, je te veux offerte, abandonnée et docilement Obéissante… 

12h12 
Elle reste…

samedi 7 novembre 2020

Dressage


 Je suis un pacha, un nabab, un roi soleil au royaume de l’ombre, un loup despotique, j’exerce mon pouvoir absolu devant ma cour silencieuse dans le cercle troglodyte d'une soirée type eyes wide shut. 

Elle est devant moi, nue, bas et chaussures vernis.
Rien de plus!
Son nom gravé sur un médaillon argenté se balance au bout de l’anneau d'un collier de cuir noir qui souligne la finesse de son cou. 

Ma cour observe, attentive, elle ne perd pas une miette du spectacle qui se joue sur le parquet de bois et de l’incongruité de cette femme à l’allure fière et qui pourtant s’abandonne aux impératifs d’une voix qui murmure à son oreille.

Je suis assis, elle est debout, juste devant moi.
Son entrecuisse est accessible, disponible et, du pouce et de l’index, j’en pince les lèvres comme pour les sceller l'une contre l'autre.
Mes yeux plongent dans les siens alors que je formule doucement mes exigences. 

"Tu te mets à quatre pattes, tu marches tout autour de la pièce et tu reviens prendre ta place, à genoux entre mes cuisses..."

Elle obéit, se met à genoux, pose ses mains sur le plancher et se fraie un chemin aux pieds de cette assemblée observatrice.
Elle reprend place entre mes jambes.
Satisfait, je l’attrape à nouveau par le sexe et lui murmure la suite:

"Tu traverses la pièce à quatre pattes, poses tes deux mains sur le mur de pierres à coté du miroir, tu te penches en avant, te cambres, creuses ton sexe de l’index en comptant jusqu’à cinquante et tu reviens à ta place..."

Lentement, elle se retourne, gagne le mur opposé, prend la pose décrite, introduit la main entre ses cuisses et se fouille. 
Ma cour observe le cérémonial, je surprends des mains enfouies furtivement dans des pantalons ou des collants, je perçois des regards sans équivoque.
Je l’observe.
Elle reprend sa place entre mes cuisses, ma main se tend à nouveau vers son sexe et ma voix reprend ses psalmodies.

 Il y eut sept exercices...