jeudi 23 avril 2020

Cher journal !

Cher journal,

Je suis confiné comme une grosse fève enfoncé profond dans une galette pour 32 personnes et qui voudrait qu’on la trouve et qu’on la suce ! 
Enfermé dans mon séjour, j'avale des seaux de 5L de Ben&Jerry en sanglotant devant des vidéos où de jolis p’tits culs se font rudoyer à la ceinture par des rustres. Oh la chance qu’ils ont !!!!
Je me suis fait hypnotiser par le GIF d'une poupée debout sur ses petits pieds qui agitait son petit cul duquel pendait une petite queue attachée à un rosebud. 

Je vais mal, journal, très mal, j’te dis !
Je donne des coups de martinet sur tout ce qui me passe sous la main dans mon garage, j'ai même mis un collier et une laisse à un yucca en lui ordonnant de m'obéir,  j'ai fait du bondage sur des pommes de terre germées que j'ai saucissonné en Mr Patate et suspendues dans la salle de bain.

J’en peux pu, je veux aller chez les coiffeurs, mes cheveux ont tellement poussé qu’on dirait Candeloro à la fashion week. 
Je broie du noir en passant mes journées à astiquer mes joujoux en cuir quand ce n'est pas mon sexe gigantesque. Du coup, je me suis mis à cuisiner des œufs à la neige, fallait que je fouette quelque chose !
Cher journal, ça va s’arrêter quand ce truc ? je me suis acheté une cagoule en cuir chez Démonia pour pouvoir circuler dans les magasins de bouffe, d'ailleurs, je tiens à signaler au gouvernement que c'est magique, la cagoule en cuir, pour la distanciation sociale ! 
J'ai un mauvais pressentiment, y-a des gens qui se stockent en PQ jusqu’à Noel ! On va en chier, c’est sûr !
Ça me stresse, j’en ai perdu mon flow, quand je demande à une fille de m’envoyer une photo de ses fesses pour m’aider à surmonter ma jachère sexuelle, ça marche pu ! même qu’il y en a une qui m’a traité de sale pervers !
Mais ? tout le monde le sait que je suis pervers pourtant, journal ? qu’est-ce qui se passe ?

J'ai les spermiductes congestionnés comme les périphériques un jour de déconfinement !
Du coup, je me suis abonné à une chaine de streaming pour adultes. Mais c’est nul ! même Ribéry écrirait un scénario plus cérébral. Il y a que « Petite Salope est une Grosse Vilaine » qui passe encore. Du coup, je l’ai maté 23 fois !
23 fois, c’est presqu’autant que le nombre de mes insomnies depuis le début de l’état d’urgence. Je fais des cauchemars, j'en dors plus la nuit !
Quand je rêve pas que je suis coincé dans les embouteillages alors que trois poupées s’impatientent dans une chambre d’hôtel et finissent pas téléphoner à Waldo pour son service all inclusive, je rêve que j’ai pu de bras et qu’une demoiselle en jupe à carreaux et souliers vernis me fait : " pas de bras, pas de tutorat ! " , avant de filer retrouver Waldo...

Nan Nan je vais mal, Journal, faut qu’ça cesse très vite, cette histoire !




samedi 4 avril 2020

Mona Story Episode 24 - La toilette


Je l’embrasse en serrant sa tête contre mon torse, mes doigts creusent sa chevelure et ma bouche mange son cou et sa nuque. Je suis aux anges qu'elle m'ait rapporté la balle plusieurs fois avec perfection et qu'elle semble y avoir pris goût.
Elle s’est appliquée même si elle s’y est reprise à trois fois avant que l’exécution ne soit parfaite, les zébrures sur son cul en témoignent.

(Il en est de mes exigences comme des choses qui me tiennent à cœur. J’en ai une vision très personnelle, souvent détaillée à l’excès, je le sais.
L’envie de tout contrôler m’habite au-delà du raisonnable...
Du coup quand j’entre dans l’arène, c’est comme si je remettais en jeu le pouvoir que j’ai sur elle.
Forcément, j’ai intérêt à ne pas exiger l’impossible, il en va de mon existence même dans tout « ça ».
J’aurais beau avoir tout obtenu d’elle hier, si je trébuche aujourd’hui, c’est comme si la mort m’arrachait à ce cocon que nous tissons ensemble avec le fil de nos envies.
J’exige et elle doit Obéir. Il ne peut y avoir de dérogation ni d’entredeux.
Exiger en risquant « la mort ».
Risquer qu’elle refuse et que devant mon entêtement, elle s’entête aussi. 
Risquer que tout ça finisse mal parce que, en moi, il y a un gamin, petit roi soleil qui n'a pas su trouver le chemin de la petite fille sage, en elle...

Quant à mon exigence, elle est d’autant plus forte qu’il faut satisfaire la multitude de ces presque riens qui l'habitent.
Alors, je dois être très clair sur ce que j’attends et elle doit être très appliquée dans ce qu’elle exécute.
Et sur ce chemin non négociable que je trace, elle me livrera son interprétation au plus proche de mes désirs et des siens, en cherchant l'accord parfait.
Et moi, je commenterai sur son corps ses différentes tentatives avec une aimante sévérité, jusqu'à ce que nous atteignons la perfection...)

-      " Maintenant que tu m’as montré que tu étais un petit animal de compagnie bien dressé, je vais faire ta toilette …. "

En disant ces mots j'empoigne ses cheveux et la guide à 4 pattes vers la salle de bains jusque sur le carrelage de la douche.

Je ramène ensuite le balai éponge et le seau que je remplis d’eau tiède et de savon liquide.
Avec le pommeau de la douche j’arrose cette petite chienne immobile et Obéissante en dirigeant le jet d’eau sur son cul, ses reins, son sexe et sur sa tête aussi.
L’eau coule abondamment sur tout son corps ainsi que le long de ses cheveux et sur son visage.
Elle grogne mais ne dit rien, le martinet n’est pas loin, posé sur la vasque, elle le sait.
  
Je plonge ensuite l’éponge épaisse dans la mousse du seau et je commence à frotter son corps à 4 pattes en tenant le balai à deux mains.
Je frotte son dos, ses fesses, je lui demande de se déplacer et d’écarter les cuisses pour que l’éponge au bout du balai astique son sexe et tout son entrecuisse.
Je la positionne ensuite sur le dos, les cuisses ouvertes et je savonne les seins, le ventre, les jambes en insistant sur le sexe qu'elle me présente honteusement pour la toilette.
Elle a fermé les yeux, comme bercée par le crépitement de la mousse que j’étale sur tout son corps, à mesure que je frotte.

Ensuite, je lui dis de s’assoir en tailleur dans la douche et lave son épaisse chevelure, mèche par mèche.

Quand je l’ai suffisamment frottée et astiquée, j’attrape à nouveau la douchette et j’entreprends de la rincer longuement pendant qu’elle se tient debout, les jambes écartées.
Je mouille abondamment sa chevelure afin de diluer la mousse jusqu’à ce que ses cheveux accrochent mes doigts quand je les frotte, m’indiquant que je peux rincer le reste de son corps.
Mes mains s’attardent sur chaque millimètre de sa peau en descendant vers ses fesses, son anus et son sexe où j’insiste avant de réaliser que ce n’est pas le savon qui lubrifie l’intérieur de ses lèvres.
Alors, je reprends ma progression et m’applique à bannir la mousse du reste de son corps avant d’entreprendre de l’essuyer longuement avec une serviette en coton.

Nue et silencieuse, elle m’observe passer la serviette sur sa peau et dans ses cheveux jusqu'à ce que je lui dise:

-       " Tu démêleras tes cheveux plus tard, maintenant, il est temps que je m’occupe de ton sexe !" 

J’attrape ensuite le petit pinceau posé sur la console et me dirige vers le séjour.
Elle se met à 4 pattes et, comme un petit animal bien dressé, me suit sagement vers la grande table…