samedi 9 janvier 2016

Méchanceté n°11


Rétention d’Objets...
Imaginez…
Deux boules dorées, lumineuses et tactiles avec leurs grelots lourds et mobiles, reliées l’une à l’autre par une jolie corde blanche.
Nichez ces boules « japonaises » dans un écrin de chair rosée, afin que seules la cordelette et son extrémité annelée ne soient visibles.
Une parure invisible, un bouquet garni pour vilaine en mal de tourment.

Rétention d’O
Imaginez une bouteille d’eau minérale, engloutie difficilement. Chaque centilitre s’écoule jusqu’à l’estomac de cette vilaine tourmentée. La physiologie veut que cette eau diffuse, d’abord dans le sang, puis à travers la paroi des néphrons qui composent les reins avant de s’écouler par l’uretère jusqu’à un réceptacle final: la vessie !
Les parois de la vessie vont se distendre à mesure qu’elle gonfle sous cet afflux d'eau et comprimer toute la région du bas ventre.
C'est le cycle de l’eau (ou de « l’O », pour les puristes), mis en évidence par un loup expérimentateur sur vilaine.

L’Histoire d’Eau …
Le jeu consiste à mettre en place ces boules japonaises alors que l’on se trouve dans un endroit public, particulièrement fréquenté.
Puis à faire boire à la vilaine une bouteille d'eau (Contrex pour les vicieux) jusqu'à la dernière goutte, comme on engloutirait une bombe H de 'O' et sa minuterie fatale.
Il ne reste plus qu'à siroter le temps à la terrasse d’un café, en attendant l'inéluctable issue de ce cycle de l'eau que l'on vient d'enclencher.
Alors s'invite l’heure de se rendre dans un grand magasin (Printemps, Galerie Lafayette, Samaritaine) pour des essayages.

Action ! mOteur…
Les galeries Lafayette bondées par un jour de soldes.
Une vilaine perdue au milieu de cette marée humaine. Elle ne marche plus, non elle glisse comme un fantôme sur un lac, une cinématique stable sans accélération.
Ses yeux sont fixes. Que regarde-elle ? rien, Elle se scrute et s’observe, concentrée à contrôler cette marée qui monte lentement.
Elle n’entend plus rien. Elle ne voit plus rien. Elle me suit et fait ce que je lui dis, trop occupée à surveiller le niveau de l’O et éviter que la digue ne cède.

Des jupes, voilà ce que je cherche ! Nous en sélectionnons quelques une avant de disparaître dans le couloir qui mène aux cabines d’essayage.
Des couples, des femmes, affairés à la compatibilité de ce qu’ils aimeraient porter et de ce que il peuvent vraiment porter ! Le rideau d’une cabine s’efface quand nous y pénétrons.
Elle se lance alors dans ses essayages.
Elle n’a pas de culotte, c’est la règle, ses gestes sont lents afin de ne pas mettre en mouvement cette masse d’eau contenue et risquer la rupture.
Et moi, je déguste l’instant et les jupes qui défilent.
Nous en sélectionnons une !
Puis vient le temps de cette fessée que je lui avais promise.
« Bébé, une promesse est une promesse, approche »
Elle reste debout, légèrement courbée quand mes mains s’abattent sur son cul. Ca résonne comme dans une "cathédrale".
Elle me regarde, livide: « loup, chuuuuttt… tout le monde doit entendre ! »
« ça c’est bien possible ! » je lui réponds en souriant.
Ma main continue, sûre, gourmande et sonore.
Son cul se teinte de cette couleur carmin qui contraste avec la blancheur de sa peau.
(Je bande, mais je contrôle mon excitation - grand sourire -)
Nous sortons. Elle n'ose à peine regarder autour d’elle en sortant, tandis que moi, je profite de l’instant pour rendre hommage à mon auditoire avec un large sourire de circonstance…
D’autres rayons, d’autres jupes; une jupe de chez Kookaï accroche son regard.
Retour dans les cabines, de l’autre coté du magasin.
Nouveaux essayages, elle est emballée et moi, je suis terriblement « en tension » au propre comme au figuré.
Je lui appuie sur les épaules, la forçant à se mettre à genoux.
Sa bouche est mise à l’index avant que ma queue n’en abuse en s’invitant jusqu’au fond de sa gorge.
Mes mains empoignent sa tête, qu’elles dirigent dans un va et vient régulier.
« Ne bouge pas !».
Je la relève et ma main plonge entre ses cuisses en y creusant sa déchirure.
Elle me dit qu’elle va jouir.
- « Non ! ne jouis pas maintenant où tu gardes cette eau encore deux heures… »
Je la fouille, joue avec son clitoris.
Elle, elle est ailleurs, absente du monde, dans une lande intérieure.
Je l’entends qui répète d’une voix faible à peine audible « ne pas jouir…ne pas jouir… ».
Ses yeux sont mi-clos.
Je fouille ses orifices, lui claque le cul, caresse son ventre bombé par sa vessie, lui suce les seins.
Cela dure. Un peu. Suffisamment.
Elle me supplie: « Est ce que je peux jouir… ?»
« Bien, bébé, tu vas pouvoir jouir, je vais compter à rebours de dix à un. Je veux que tu jouisses à 1 ! »
J’ai fait ce décompte, Elle a joui. à 1, précisément.
Inespéré, incongru, ce fût ainsi !

La délivrance : la lâché d’O
Une voiture s’arrête en bordure d’un sous bois de garrigue
La porte s’ouvre.
Elle descend précipitamment en s’accroupissant entre la portière ouverte et la voiture.
Je la regarde, elle a le visage crispé.
Au moment de la délivrance, partagée entre douleur, brûlure, honte et excitation, elle me crie : « salaud !!!!! »

Suis-je vraiment un sale "O"?

-Grand sourire-



34 commentaires:

  1. Je savais bien que Monsieur Méchant n'avait rien perdu de son Machiavélisme sadique. On peut perdre éventuellement le Nord au pôle, perdre chaudement son sang froid, perdre définitivement la tête, surtout quand elle est couronnée, mais non, Monsieur Méchant ne perd rien de ce qui fait sa renommé.

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    1. Depuis le temps que je trafique dans la méchanterie, ce serait dommage que je perde mon doigté ! je fais beaucoup d'exercices pour me maintenir au top ! ;)

      Putain Bowie est mort !

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  2. Oh non, juste un vrai méchant ! Rires

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    1. oui un vrai un tatoué !

      Bowie, putain, une légende, la liberté incarnée !

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  3. O oui vous l'êtes, C'est un vrai cauchemar du début à la fin votre histoire d'O. Bon excusez-moi, j'ai très envie là de... me remaquiller.

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    1. Vous avez envie de ? sourire, je pourrais faire un truc à choix multiple.

      Mais Bowie, la réinvention perpétuelle. Je suis pas un mec people mais j'admire vraiment cet homme.

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    2. Ben si vous êtes people, tout le monde connaît Monsieur Méchant enfin quand même !

      (C'est "drôle", j'avais choisi aussi Bowie dans mon dernier article.) Let's dance !!

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    3. je voulais dire que j'étais pas du style à passer des heures dans les magasines people. Mais je suis très connu de quelques fesses qui ne m'oublieront pas de si tot! :p

      (Oui, Bowie, j'écoutais son album en boucle quand j'ai été fauché par la nouvelle de sa disparition. En 2004, il devait avoir pas loin de 57 ans et il avait une classe de dingue en concert !)

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  4. comment a t elle fait pour jouir sans lâcher le barrage? :)

    Les soldes parfois m'ennuient tellement mais vous savez les égayer!
    une belle Ôccasion au milieu du raz de marée

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    1. Faudrait lui demander.
      Allez faire les soldes la vessie pleine, vous allez voir ! :p

      Bowie l'icone de "la liberté d'être", qui aimait jouer avec les genres et brouiller les pistes. Le clip Ashes to ashes m'avait fasciné.

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    2. Mademoiselle la Vilaine, qu'avez vous ressenti au moment de votre jouissance la vessie pleine?


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    3. Là, je crois que c'est mort, comme l'a si bien relevé LR, ce texte a 8 ans ! :p

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    4. Il vous reste quelques jours pour le vivre

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    5. Quelques jours? rapport à la période des soldes?

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    1. Non lui c'est Méchant ;) :D

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    2. God avec ou sans "e", c'est bien aussi !

      (j'écoute en boucle son dernier album, en ce moment. Quel dernier clin d'oeil à la vie cette sortie !)

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  6. Même remarque que Dita :

    A "deux" je perds les eaux à "un" j'accouche des petites jumelles sur la jupe qui descend sur mes hanches ! ... On doit être très mal éduquée
    toute les deux ! :p

    N’empêche l'ensemble des cabines des galeries (aux trois je crois), c'est un très bon plan. Alors qu’ailleurs il est très délicat... d'y faire rentrer Monsieur ... poumpouloum

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    1. Il faudrait en parler avec votre docteur qu'il vous fasse faire des examains et quelques tests !
      c'est vraie que les cabines d'essayage des galeries étaient un vrai terrain de jeu. Maintenant ils les individualisent. ô rage.

      (Fascinant comme Bowie pouvait passer du costume Glam à l'habit de clown avec décontraction et naturel)

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  7. Bien sûr que tu es un salaud !... Heureusement !...
    J'aime bien aussi les cabines d'essayage. Merci pour cette jolie tranche de vit !...

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    1. Venant d'un expert dans ton genre, ça me touche.
      il va falloir qu'on opère en binome ! ;)

      (Tu étais fan de Bowie toi?)

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    2. "Fan" est sans doute un terme qui ne me caractérise plus depuis longtemps, mais j'aime beaucoup Bowie, en effet. Ça te fait bizarre, on dirait ?...

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    3. Non, ça ne me fait pas bizarre, c'était une question à laquelle j'a eu la réponse sur ton blog depuis. ;)

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  8. Vous êtes à fond dans le recyclage, Monsieur Méchant.

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    1. Bon, je sais que vous êtes surement une de mes plus anciennes lectrices mais quand même vous vous pointez sur la seule "republie" et faites la silencieuse sur les 7 originales qui précèdent.
      SI c'est pas faire sa vilaine, ça?

      (Ah Bowie. Chapeau l'artiste... let's dance).

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    2. C'est mon histoire préférée, l'avez-vous oublié ?
      Publié le jour de mon anniversaire, il n'y a pas de hasard.

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    3. Oui, je sais, je l'ai publié ce jour là, pour vous faire plaisir !!!!! :p

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    4. Ttttt... Même ascendant chat, vous ne m'aurez pas.

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  9. J'imagine cette jeune femme, la vessie pleine, paniquée à l'idée que quelqu'un entende vos mains claquer sur ses fesses ...
    Un beau (quoique poilu) sale "O" ... Pour son plus grand plaisir :)

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    1. Paniquée, c'est le mot.
      J’aime l’idée d’une profusion d'émotions contradictoires qui submergent un moment: peur, excitation, douleur, honte, colère, envie…

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  10. Mélange explosif en effet :)

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