dimanche 22 novembre 2015

Parce que c'est elle, parce que c'est moi...



Bon, j'avais prévu de vous saouler un peu avec une question du genre: l'esprit doit il s'envisager en dehors du corps et de toute nécessité? en opposant Descartes à Spinoza mon chouchou.
Et puis voilà qu'une vilaine me dit: "MM, s'il te plait, parle-nous de fessées et je te montre mes fesses !"
J'en ai pas dormi de la nuit.
Et finalement, j'ai craqué. 
Bon, Spinoza, Descarte, boudez pas les gars, hein?


Tout commence, là.

Je l’avais déjà punie parce qu’elle l’avait mérité.
Ne me demandez pas pour quelle raison, cette garce les accumule tellement, que je vais finir par y laisser un ou deux métacarpes.

Je lui avais demandé de rester au coin pour purger sa peine afin de repartir sur des bases saines.
Et elle, elle multipliait les voltefaces en réclamant un câlin par-ci ou des bisous par-là (voyez un peu de quelle vilainie cette garce est capable pour me mettre genoux à terre !!!).

Je l’avais recadrée plusieurs fois.
A chaque fois un peu plus sévèrement mais rien n’y faisait, elle n’appliquait jamais mes consignes dans leur totalité malgré les menaces que je proférais.

Alors j’ai fini par l'attraper par les cheveux en la trainant jusqu'au lit.
Elle était nue et tous ses cheveux étaient rassemblés dans mon poing que j'ai enfoncé dans le matelas comme un pieu, immobilisant ainsi sa tête. 
Ses genoux étaient sur le sol.
Sa capacité de mouvement était quasi-nulle autour de l’axe du poing.
Je lui ai collé une raclée monumentale au martinet puis à la ceinture.
Ensuite, sans un mot, je n’ai eu qu’à pointer du doigt le coin pour qu’elle le rejoigne immédiatement, sans broncher.

Après quelques minutes, je me suis approché pour poser la main sur son cul brulant.
Quand ma main est descendue vers son entrecuisse, elle a honteusement fait un léger écart pour éviter ma fouille.
Je l’ai recadrée sur le champ et elle a obéi en écartant les cuisses.
J’ai repris mon exploration et découvert l’objet de sa gêne.
Après la raclée terrible que cette vilaine avait endurée en gémissant de douleur, son sexe coulait abondamment avec indécence comme à un aucun moment il n’avait salivé jusque là…

J’ai aimé infiniment ce qui s'est joué dans ce moment et l’intransigeance qui en a tracé le chemin.
Je m'explique.
Mon intransigeance n’est soluble dans pas grand chose, quand je suis inspiré par une petite garce.
Il en va de la crédibilité de tout « ça» ainsi que du lien unique et précieux qui nous unit.

Du coup, j’élève ma sévérité à mesure qu’on me désobéit.
Ce qui, qu’on y réfléchit bien, peut pousser une petite masochiste et un Méchant dans une spirale vertigineuse.
Car quand il lui dit ce qu’il lui en coutera si elle malmène ses exigences, quand après avoir hésité, elle se lance dans l’ascension des limites qu'il lui a fixées, parce qu’elle veut le rencontrer au plus proche de son autorité, alors... alors elle lui ouvre grand la porte au Méchant... voyez l'idée?

Bien entendu, je ne suis pas dupe, je sais qu’elle me cherche, je sais que ce qu’elle désire plus que tout au monde, c’est que je lui résiste et me dévoile dans toute mon intransigeance et ma sévérité.
Parce que l'on corrige comme on aime et que celles qui ne se sentent pas corrigées ne se sentent pas aimées.
Et aussi, parce que ce genre de vilaine est généralement rompue à mener tout son petit monde et qu'elle n'attend qu'une chose, c'est que vous mettiez fin à cette fatalité.

Et moi, fort de cette petite vérité, je me libère, j’explore ce Méchant qui m’habite (attention au vilain jeu de mot, hein?), j’expérimente sa sévérité, sa fermeté, son intransigeance et sa capacité à ne pas s’apitoyer devant ce qu’il fait endurer à cette poupée aventureuse.

Parce que, ne vous y trompez pas, elle paye un lourd tribut pour ses voltefaces et son désir de me "trouver".
Les corrections qui lui font écho ne sont pas indolores pour elle, bien au contraire, elles peuvent la percuter jusqu’aux larmes.

Quant à moi, j’ai beau être un affreux de la plus méchante des confréries, je n’en reste pas moins conscient de ce qui se joue et sensible à ce que je lui inflige.
Je ressens dans ma chair qui se clive, une part de moi qui tente de la raisonner avec un réquisitoire ou un sermon quand une autre, plus sombre, s’enfle de voir cette garce continuer à me résister.

Et, parce que ce qui est "dit" doit être fait, parce que ce qui est "fait" doit être juste, parce qu’il en va de la crédibilité de tout « ça », nous partons, attachés l’un à l’autre, vers cette terre inconnue, à notre propre rencontre.

Bien entendu, elle finit par craquer (Grand sourire).  
Et, quand elle s’est suffisamment abreuvée à la source de mon courroux inoxydable, quand elle se sent comprise et aimée pour ce qu’elle est et ce qu’elle aime, elle lâche prise. 
Totalement.

Elle se blottit contre moi pour que je la câline longuement. 
Et moi, le nez dans ses cheveux, les lèvres dans son cou, les mains aimantes et caressantes, je la cajole et la berce.

Un moment infiniment doux, prélude à une évidence plus animale.
Parce que c’est elle, parce que c’est moi…

31 commentaires:

  1. Moi ce que j'en dis, c'est que la petite demoiselle de ce récit a bien de la chance de vous avoir et d'avoir droit à une aussi jolie déclaration.
    Mais dites donc, vous avez vu son dos, espèce de vilain sadique ?! :p :p

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    1. Ouaip...c'est ce que je me disais aussi ;)
      Et pour son dos...."il a bossé dur pour en arriver là"....un Méchant ne se révèle pas en un jour!

      C'est comme les vilaines...il ne se rend pas copte du boulot que c'est...y a des crans à dépasser...mais tranquillement...juste pour voir...et bien là....je crois que la demoiselle l' a vu. Ce qui résume si bien tout ceci c'est :

      "Et aussi, parce que ce genre de vilaine est généralement rompue à mener tout son petit monde et qu'elle n'attend qu'une chose c'est que vous mettiez fin à cette fatalité"

      .

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    2. @ Misty, Je sais, je suis un horrible personnage, enfanté du ventre du marquis qui se disait homme de la nature avant d'être celui de la société.
      Mais que voulez, il parait que cela contribue à mon charme....
      Je vous sens outrée devant les stigmates de ce dos, permettez moi de vous répondre, qu'elle l'avait mérité, ce qui vaut toute les raisons monde, non?

      @ Amoureuse,
      c'est vrai que j'ai eu l'occasion de croiser quelques majore de promotion de "Vilaine Académie" ! Mon petit doigt me dit que vous n'avez pas souvent dû y être collée durant le temps que vous y avez passé.

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    3. Votre petit doigt est plein de sagesse...(là me vient des idées obscènes...faut que je me calme :p )

      Effectivement...j'ai fais mes classes sans faillir, avec ténacité et courage...parcourant de grandes références littéraires (Divers Blogs et sites réputés dont le votre cher Monsieur) en ayant toujours la parole impeccable de franchise et d'insolence...je n'ai que peu de mérite...j'ai ça dans le sang.

      Je me dis que tout ce travail finira par payer un jour et que le Monsieur qui viendra enfin récompenser mon acharnement pour la réussite devra être en bonne santé...l'effet rétroactif de tant d'années de labeur l'incitera, je l'espère pour lui a prendre des forces...

      Je vise la cravache d'Or. Rien que ça.

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    4. Je crois que ce Monsieur saura organiser la "clappe" quand vous monterez sur l’estrade pour que votre cul y soit adoubé avec l’aimante rigueur qui sied à ce genre de cérémonie.
      La cravache, il vous la mettra en travers de la bouche avec interdiction de la lâcher pendant que son martinet lèchera vos fesses avec application.
      Parfois, il vous caressera délicatement les cheveux, en vous murmurant dans l’oreille que tout ceci est pour votre bien et qu’il se fait un devoir d’être le tuteur le long duquel la pupille que vous êtes, saura se développer. Puis, en pointant le coin de la classe, il vous dira : « file au coin » avant de recevoir ton diplôme, les mains sur la tête et le nez au mur ! ».
      Alors vous ne serez pas loin du couronnement final ;)

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    5. Je sais pas pourquoi...je flaire un redoublement...

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    6. je suis sûr que vous êtes au top de votre vilainie !!!!!

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    7. Ça doit être le stress d'avant l'exam final. Vous avez raison...je crois que je sais tout sur le bout des doigts.
      1) Faire semblant de ne pas avoir entendu à la question "d où viens tu"?!
      2)faire répéter
      3)faire semblant de ne pas avoir compris
      4)redemander de formuler autrement
      5)hausser les épaules avec toujours un air d incompréhension
      6)s excuser de ne pas comprendre mais demander au dominant s il ne serait pas souffrant
      7)lui trouver un air palôt
      8)le mettre au lit et sortir un instant avec sa carte bleue
      9) revenir au bout de deux heures avec plein de paquets mais quand même un magazine pour lui.
      10)...retourner au numéro 1)

      Hum...oui...je crois que je suis prête pour le Doctorat.

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    8. Autant les opus de 1) à 6) sont au programme puisque fort probables.
      Et je vois que vous êtes au top sur le sujet.

      Autant les 7), 8) 9) sont sujets à un KO technique mettant immédiatement fin à votre parade en vous envoyant en prison pour un moment.
      Vous passerez par la case départ mais vous n'y toucherez que votre cul encore chaud en pensant: "aie aie, ça pique..."
      En prison, vous subirez le programme imposé: baîllon, menottes, entraves avant de faire connaissance avec le programme libre que je n'ose dévoiler ici...

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    9. Grand éclat de rire! ...
      Vous êtes un vilain Méchant mais je vous adore!
      N'hésitez pas à m'envoyer votre "programme libre"...mais sachez que tout le reste (bâillon, menottes...) serait déjà une nouveauté alors allez y mollo quand même.

      Bon en même temps, mon petit doigt à moi me dit que j'ai tellement étudié depuis des années que tous les stages pratiques vont finalement être de la rigolade. (présomptueuse? TO-TA-LE-MENT).


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  2. Clic-clac dans la boîte le papier peint épidermique, tiens c'est une idée, je vois bien ça dans le salon.... Mais qu'est-ce que je raconte moi ? ha oui, je viens de lire la prose de M. Méchant. Effectivement, face à tant de garcerie on ne peut qu'être intransigeant. Tout gentleman que vous êtes mon cher, je ne peux qu'approuver vos méthodes éducatives qui ne sont pas contraire à épanouissement d'une jouissance jouissive (ça se dit ça ?). Bref on s'en fiche ! Le cas l'un pour l'autre ça cale une assoiffée de tendresse. L'heureuse veinarde, se rend-elle compte du bonheur qu'elle consomme en somme ?

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    1. Oui, mon cher confrère, il faut savoir payer de nos heures intransigeantes un tribut sonnant sur l'autel de la pédagogie.
      Voilà mon sacerdoce, remettre dans le droit chemin de l'obéissance, les brebis gambâaadantes qui s'en seraient égarées...
      Et ma vie n'est point un long fleuve tranquille, c'est moi qui vous le dis ! :p

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  3. La couleur du sentiment qui éclaire la peau du rouge incarnat est bien la plus belle , elle réjouit l'esprit et le coeur et pas queue :)

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    1. Non, pas queue, chère Inna... quoi queue ! :p
      Tatouer sur la peau ce que tous les mots du monde ne sauraient dire...

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  4. Tout ce que j'aime...
    Et je suis d'accord avec In Amore e Mente, lorsque quelque chose de Lui, se révèle, enfin, c'est encore plus beau.

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    1. Ainsi donc, vous aimez partir à la chasse et débusquer ce qu'il ne vous a pas encore montré et que vous sentez pourtant avec tant d'intensité...

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  5. La spirale vertigineuse.... Parfois, il peut arriver, enfin je dis ça tout à fait par hasard, juste en passant, avant d'aller faire les commissions..., que l'on joue avec un Méchant qui lui a déjà éprouvé de tout son poids les marches du haut, des tours de l'insoutenable... Et quand on sait, qu'on sent qu'il n'hésitera pas à les regrimper à toute vitesse alors, moi j'dis c'est plus dur de faire sa maline... :s

    C'est effectivement très intéressant d'éduquer un Méchant !!! :D

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    1. Je crois pour toutes nos fantaisies, ce chemin est à chaque fois unique.
      Il est clairement dépendant des deux encordés qui l'empruntent.
      Car à tout moment, il ne faut pas perdre l'autre.
      Bien entendu, il y a toujours dans la paire, un plus expérimenté que l'autre (Elle ou lui) qui peut jouer le role de premier de cordé.
      Mais au final, il faut arriver au sommet à deux, avec le sentiment d'un voyage exquis et l'envie d'une autre ascension... ;)

      A propos d'éduquer MM, on a toujours pas retrouvé la dernière qui s'y était essayée. Grand sourire. ça vous tente?


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    2. Encore plus grand sourire - ne me tentez pas ! ... Mais d'abord je passe ma deuxième étoile ! :p

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    3. arf, venez avec votre flocon, je serai bienveillant... :p

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  6. Le paroxysme…Cet inatteignable que vous avez, l’un et l’autre, atteint en grâce, à la faveur d’un jeu de miroir où regardant et regardée transcendent le langage en convergence et rayonnement. D’autres diraient la métamorphose…
    Votre récit n’est pas ce désincarné que vous livrez ces temps-ci avec talent, certes, mais trop souvent sans ce supplément d’âme que l’on est en droit d’attendre de vous.
    Vous vous êtes ainsi mis à nu (vraiment) et la vue que vous offrez est incomparable.

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    1. Chère LAdyHawke, si vous trouvez qu'il y a là, un supplément d'âme, c'est que cela doit être vrai.
      C'est vrai qu'il est particulièrement inspirant de connaitre cette dimension où les phrases sont inutiles, un geste, un regard, un mot, suffisent.
      Un jeu de miroir, oui... qui, quand on en trouve la bonne respiration, nous conduit inéluctablement là où nous désirons aller... ;)

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    2. L'Imperator sait ce qu’il peut en être de cette respiration en souffles sur ce chemin, désiré car mystère insondable, inéluctable car destination.
      Oui...s'offrir cet aller dont on ne veut, en réalité, aucun retour...

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    3. A tout aller, retour est bon, c'est généralement le cas en matière de fessée ! grand sourire.
      Et puis vous savez, "il faut savoir accepter de tout perdre pour quelques heures précieuses d'éternité... ;) (j'aime citer ces mots qui ne sont pas de moi)

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  7. Vous me feriez presque changer d'avis sur la punition avec votre texte...

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    1. Vous faire changer d'avis?
      J'espère que je ne vous ai pas poussée à abandonner cette pratique.
      Je préfèrerais de loin vous en donner l'envie...
      Convoquée dans tout votre être par l'envie troublante d'être basculée en travers des ses cuisses, pour qu'il vous assène avec l'aimante rigueur des chevaliers sans peur, ce que vous avez mérité.

      Ni plus, ni moins. ;)

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    2. Il s'agit bien de me donner envie, ou plutôt de ne pas en refuser le principe. Je n'ai pas encore rencontré celui qui saura me convaincre vraiment.

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    3. Il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau...
      une rencontre est si vite arrivée ! ;)

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    4. Vous faire changer d'avis?
      J'espère que je ne vous ai pas poussée à abandonner cette pratique.
      Je préfèrerais de loin vous en donner l'envie...
      Convoquée dans tout votre être par l'envie troublante d'être basculée en travers des ses cuisses, pour qu'il vous assène avec l'aimante rigueur des chevaliers sans peur, ce que vous avez mérité.

      Ni plus, ni moins. ;)

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  8. Vous me laissez rêveuse avec votre Demoiselle ^^

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