mercredi 4 novembre 2015

Esprit, es tu las ?


- Monsieur Méchant, je ne sais pas ce qui m'arrive, j'ai la libido en hibernation, je n'ai plus envie de rien, je ne me caresse même plus, je n'entretiens, avec mon corps, plus que des relations de bon voisinage.

- Je vois, je vois... Mademoiselle, je vais procéder à une auscultation précise afin d'établir un diagnostique complet. Je vous demande de vous y soumettre totalement et sans aucune réserve, il y va de votre santé !
D'abord vous vous mettrez debout, la tête droite et les mains le long du corps. Soyez totalement immobile ou vous fausserez mes conclusions.
J'apposerai mes deux mains autour de votre cou, pour en évaluer le flux artériel et les éventuelles tensions musculaires.
Je dégraferai ensuite votre décolleté pour mettre à l'air votre poitrine, il est important que je surveille ses réactions pendant l'examen.

Vous garderez vos talons mais je ferai glisser votre culotte sur vos chevilles afin d'avoir un accès total à votre entrecuisse, comprenez bien qu'il s'agit là d'un acte médical effectué par un professionnel.

Je roulerai votre jupe sur vos reins de manière à ce que vos fesses soient accessibles et, en pressant l'intérieur de vos cuisses, j'en ajusterai l'écartement.  Surtout ne bougez pas! Il est important que je sente si votre souffle s'accélère ou pas, vous comprenez?

Une fois votre sexe accessible, j'y apposerai le plat de la main pour en évaluer la chaleur. De l'index, je creuserai le sillon qui le partage en observant scrupuleusement la pointe de vos seins. Je chercherai à déceler, par exemple, si vos seins se tendent et vos tétons se raidissent quand mon doigt procède à cette inspection. Ce serait une très bonne nouvelle, vous savez

Je prendrai alors, l'un après l'autre, les tétons entre mes lèvres pour en estimer la tension. Si vous bougez, je serai obligé de vous sermonner voire de vous menacer d'une fessée, alors respectez mon examen en restant immobile s'il vous plait. 
Après avoir ôté votre culotte, je vous demanderai de monter sur la table et de vous y mettre à quatre pattes. J’appuierai sur vos reins pour obtenir la juste cambrure et écarterai légèrement vos cuisses pour que votre sexe soit parfaitement accessible et disponible. 
Un examen visuel précis devrait me permettre de déterminer l'intensité de votre lubrification. 
Je vous demanderai d'éviter toute oscillation du bassin, même imperceptible, pendant cette inspection, je sais que c'est involontaire mais vous fausseriez tout ! 

J'irai ensuite pointer ma langue sur votre bouton clitoridien, afin d'en mesurer la turgescence et de déterminer les réactions de cette stimulation. 
Restez silencieuse, il est crucial que je décèle toute altération de votre souffle. Normalement avec une telle sollicitation, vous devriez mouiller d'une façon plus abondante, mais il faudra le vérifier précisément. 

Ensuite je vous écarterai les fesses afin de pointer le bout de mon index sur votre anneau. Je le ferai avec une juste pression pour que la pulpe de mon doigt pénètre légèrement votre oeillet sans que ma phalange ne s'y invite.

Restez à quatre pattes et plaquez alors votre poitrine contre la table. Mon geste vise à évaluer la tonicité de votre périnée. Je vous dirai alors de le contracter et je compterai à voix haute jusqu'à 30. Pendant que je compte, vous devrez absolument maintenir votre périnée contracté au maximum. 
Sachez que mon doigt au contact de votre muscle et sa chair ressentira immédiatement le moindre relâchement que je serai obligé de sanctionner par une fessée (oui encore, mais il ne faut pas prendre les choses à la légère)parce que vous faussez mes investigations.
Quand j'aurai atteint 30, je vous autoriserai à relâcher votre muscle périnéal. En fonction de vos capacités nous recommencerons cet exercice avec différentes variantes. Faites de votre mieux pour vous y soumettre, il en va de la pertinence de mon diagnostique final. 

Pour finir, Mademoiselle, j'irai sonder votre vagin avec un appareil vibrant. Je sais, ça peut être impressionnant mais dites-vous que c'est pour votre bien et qu'il en va de la 'profondeur' de votre bilan. Cet examen n'est pas douloureux, bien au contraire, vous verrez... 

Est ce que vous avez des questions? 

Heuuu Monsieur... j'ai très... comment dire... très envie... d'être baisée. Là, maintenant...



25 commentaires:

  1. Que les dames ont de la chance d'avoir de tel spécialiste dans leur liste. Y aurait-il quelques médicales féminines ayant passé le même diplôme ? Spécialité cul-inaire étant une voie peu empruntée en école de médecine, dommage col utéral je suppose-itoire. Un carnet de rendez-vous bien plein pour le docteur M. Méchant, les belles doivent se bousculer avant de basculer. Point de flagornerie de ma part, n'ayant pas passé de diplôme à Saint cire les pompes, j'apprécie juste le récit et la description d'un examens purement professionnel soucieux de guérir l'infortunée d'une frigorification libidique.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, j'ai le cul sur la main, toujours prompt à offrir mes sévices.
      Mes mains en compresses et ma bouche en bétadine.
      Je n'utilise pas que spéculum (à ne pas confondre avec le speculos, ce serait embarrassant) pour faire mes analyses.
      Parfois, plus hypocrite qu’Hippocrate, je délaisse la médecine pour mes desseins pervers.

      Supprimer
  2. Vous pratiquez la médecine en rouge là où je la pratique en noir... Vous n'êtes ainsi pas seulement docteur, mais avant tout guérisseur, traitant, par la juste et virile apposition de vos mains, le mal par le mâle... Sorcier, distillant sous le derme de votre belle ce doux venin, qui finalement se révèle remède. Une seule question... Avez-vous accédé à sa supplique?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous voulez dire, accéder à la requête de ce joli corps de chasse?
      Je confesse avoir opéré par voie ‘ très basse’, arc-bouté contre ses jambes levées que mes mains garrotaient furieusement.
      Mes actes n'étaient pas bénins.
      Quand son souffle s'est emballé me signalant un défaut d'anesthésie.
      J’ai essayé d’afficher un sourire d’homme sur mon visage démonté de Jekyll au bloc alors que je lui prodiguais mes soins intensifs...

      Supprimer
    2. Le protocole m'a l'air d'avoir tenu toutes ses promesses de guérison. Pensez-vous dispenser quelques cours magistraux, suivis de travaux pratiques, en cette éminente discipline? Dans l'affirmative, je me porterai candidate. J'aime étendre le champ de mes connaissances...

      Supprimer
    3. Il m'arrive de partager mes travaux. Mais plus que dans un amphi, je le fais dans un boudoir avec quelques confrères qui opèrent comme moi en déambulatoire.
      Les candidats pour faire l'objet de nos protocoles expérimentaux sont les bienvenus Ils ne doivent pas être sensibles au syndrome de stockholm, en revanche ! ;p

      Supprimer
  3. Eh bien, en voilà un médecin méticuleux ! Ce n'est pas à moi que pareille situation pourrait arriver, tiens...une libido en hibernation, non mais sans blague !!! (comme dirait mike) O_o :-p

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mademoiselle, il y a des petites dévergondées qui cachent derrière leurs sourires sages et ingénus et leurs allures candides, des ambitions lubriques qui feraient pâlir de honte Marc Dorcel.

      C’est là, que votre serviteur intervient essayant d’endiguer le flot qui liquéfie leur entrecuisse quand on les plonge dans les "hauts troubles" de l’Obéissance et de l’Abandon.
      Quel spectacle stupéfiant que celui d'une petite vilaine prise en flagrant délit de perversité, épinglée sur le mur de la honte alors qu'elle lutte contre l’envie irrésistible d’aller fouiller son entrecuisse.

      Tout acquis à ma cause rédemptrice, je me vois alors dans l’obligation d’infléchir son comportement en la corrigeant afin d'apaiser le feu qui lui étreint l’entrecuisse et attise ses pensées les plus déraisonnables.
      Je lui ordonne de plaquer le haut de son corps contre le plateau d’une table, lui conseillant de ne pas bouger d’un millimètre.
      J'appuie d’une main sa tête contre le bois dur, alors que de l’autre main j'expose sa croupe qui salive honteusement.
      Alors, sur les demi-lobes de son cul présenté, je lui fais sentir les cinglantes errances d’un martinet de cuir ou de ma ceinture.
      Je le fais froidement, sans concession, appliqué à assécher la source honteuse qui lui inonde la vulve.
      Et je lui assène un sermon à la hauteur de ses "manquements".

      Parfois, ce remède n’a pas l’effet escompté !
      Cette petite vicieuse prend un plaisir masochiste encore bien plus grand à endurer la rigueur de mon courroux.

      Il faut donc que je m’adapte pour embastiller cette libido explosive et ses réactions en chaine.

      Voyez comme mon métier est difficile !

      Supprimer
    2. Mhhhhhhhhh :-)

      Conclusion : vaut mieux investir dans un Méchant que dans un lubrifiant ! :D

      Supprimer
    3. Il parait que Monsieur Méchant est une "huile" dans son genre...

      Supprimer
  4. Un billet qui vient à point.

    Je n'avais pas envie de quitter le lit ce matin et ma pensée a été : " je m'en fou, j'hiberne jusqu'au printemps" (véridique)

    Je me suis traînée pour vaquer à mes tâches de petite terrienne malgré tout en me demandant bien ce qui m'arrivait. J'ai regardé en passant les canons sur la place de la mairie en repensant à la scène d'hier soir où cet homme m'avait assise dessus en essayant de me trousser...

    Mais...rien n'y fait. Le cœur n'y est plus.

    Mais...oui...ce billet m'a arraché un sourire...tout n'est pas totalement mort.

    RépondreSupprimer
  5. En gros, vous vous êtes vautrée à moitié nue sur un canon avec un homme qui vous trouvait canon et c'était canon. Du coup vous êtes allés avec lui boire un canon.
    Vous seriez pas un peu fétichiste du canon, vous?

    Qu'est qu'il faut faire pour vous faire rire? me mettre à poil sur ce blog?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quelle bonne idée.
      "La chair est triste hélas ! Et j'ai lu tous les livres."
      On est trop triste, faites quelque chose...

      Supprimer
    2. Fétichiste du canon...non. Par contre tellement sage que je suis pressentie pour la prochaine canonisation

      Pour me faire rire une photo de vous à poil? m'enfin?!! vous possédez donc un
      micro pénis?

      Bon...j'avoue que la proposition est tentante...A poil mon Lieutenant! :)

      Supprimer
    3. @ Hannah Elle et Am'
      Ecoutez Mesdames, s'il faut me mettre à moitié à poil sur ce blog pour réchauffer vos humeurs saturniennes, je le ferai.
      Et cela en dépit de ma grande timidité et de ma pudeur légendaire.
      Mais il y aura un prix à payer ! (grand sourire)

      Supprimer
    4. "Me mettre à poil" puis "me mettre à moitié à poil".... hum frileux surtout.

      Supprimer
    5. Non, à moitié frileux, justement ! :p

      Supprimer
  6. Réponses
    1. Ravi que ces travaux vous inspirent !
      Le cursus n'est pas compliqué.
      En plus les études sont carrément moins longues que celles de gynécologie. ;)

      Supprimer
  7. Parlons politique!
    Que pensez vous du désert médical de certaines régions?
    Pour certaines spécialités, savez vous que les délais sont intolérables? 11 mois pour un ophtalmo ou un dermato!
    Arrivez vous à tenir vos délais? Dans ma spécialité , nous faisons appel de plus en plus à des médecins en visioconférence . ( et ne rigolez pas c'est véridique) . Bientôt des patients auront un petit ordi à côté de leur lit où un médecin leur parlera sans pouvoir prendre une main.
    Alors qu'avec votre excellent article, vous nous demontrez bien l'importance du contact physique pour une évaluation complète .
    La France va mal , moi je vous dis!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je tiens mes délais, il en va de la crédibilité de ma petite entreprise.
      Quant à la visioconférence, si vous avez un petit ordinateur à coté de votre lit, je serais tout à fait capable de vous examiner à distance et de porter un avis ainsi qu'un traitement adéquat. grand sourire.
      Nonobstant (j'avais envie d'employer ce mot que je trouve très beau) un french bashing à la mode, la France ne va pas si mal que ça !
      Il y a encore beaucoup de personnes de bonne volonté, prêtes à se remonter les manches pour donner un coup de main à leurs compatriotes (d'autant plus quand elles sont vilaines et que leur cul a l'aura des chapelles callipyges !

      Supprimer
  8. Réponses
    1. Ah oui? pourtant il ne me semble pas l'avoir vu dans la liste de l'INPI....

      Supprimer