samedi 12 mars 2016

L'invitation à l'errance


Vous êtes vous déjà posé la question de la différence entre le voyage et l’errance.
Non ?
Et bien je dirais que pour le voyage, les étapes s’égrainent sans grande surprise, comme sur des rails, jusqu’à une destination définie au départ.
Peut-on dire alors que nous sommes à chaque moment à l’écoute de ce qui se joue autour de nous? Je ne pense pas, nous sommes bien trop embastillés dans le désir de notre destination.
L’errance, c’est autre chose, c’est une balade sans intention, disponible pour le monde, c’est une excursion sans but au gré de nos rencontres et des invitations.

Voilà ce j’ai tenté d’expliquer à cette poupée en l’envoyant expérimenter les secrets de l’errance au cours d’une petite virée.
Je lui ai dit d’être pleinement consciente et perméable au monde, dans cet état proche de l’ivresse qui nous rend tellement plus vivant.

Elle a pas eu l’air de comprendre. (Les femmes sont vraiment compliquées, parfois...)


Barcelone! (Barri Gòtic) et la photo de Monsieur Bauer.. (merci Amigospanko)

40 commentaires:

  1. Monsieur Méchant vous méritez bien votre nom !

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    1. Vous croyez? qu'est-ce qui vous fait dire ça? :p

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    2. Monsieur le Méchant, il semble que vous avez toute la panoplie du grand méchant loup et que vous prenez un malin plaisir à la faire défiler devant nos yeux concupiscents ^^

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    3. Venant d'une lune toujours blanche (héhéhé), enfin je suppose, je le prends comme un compliment.
      Vous ne nous avez cependant pas dit si vous sentiez plus vagabonde que voyageuse... ;)

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    4. Monsieur, à la lecture de si troublants écrits, j'ai très envie d'aller vagabonder.
      Est-ce que vous donneriez la pièce à une petite vagabonde qui vous tend la main? ^^

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    5. Je suis plutôt du genre à donner autre chose mais dans ce cas il faut qu'elle s'allonge en travers de mes cuisses... rien d'impossible, en fait. ;)

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    6. Je prends cela comme un encouragement, vous ne perdez rien pour attendre ^^

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  3. "Vous êtes vous déjà posé la question de la différence entre le voyage et l’errance.
    Non ?"

    Non. Mais je me suis déjà demandée ce qui me faisait apprécier plus ou moins le déhanché pelvien des hommes. Je me suis demandée, aussi, ce qui faisait que j'étais comme dans une bulle d'éther face à certains déhanchés pelviens aussi sympathiques et débordants de fantaisie qu'ils puissent être. Je me pose beaucoup de questions sur la danse pelvienne d'une manière générale.

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    1. Alors là, il va falloir m'expliquer ce que vous entendez par déhanchement pelvien !
      Parce qu'à la lecture de vos mots, la première question qui me vient est:
      Mais est-ce que moi aussi, je l'ai ce fameux déhanchement pelvien ? :p

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    2. "il va falloir m'expliquer ce que vous entendez par déhanchement pelvien !"

      Mais oui... je peux !

      "Mais est-ce que moi aussi, je l'ai ce fameux déhanchement pelvien ? :p"

      Alors, oui... il n'y a d'ailleurs pas que les hommes qui en ont un. Disons que pour ne pas dire les mots exactes et adaptés (ce n'est pas mon genre et je le déplore), Elvis Presley, qui était d'ailleurs surnommé "Elvis le pelvis" rapport à son déhanché endiablé, peut déjà vous indiquer à quoi cela ressemble chez certain(e)s. Michael Jackson peut également faire l'affaire visuellement. Maintenant que vous avez cette image en tête, il faut que vous la transposiez dans une situation particulière ; lorsque vous invitez une femme à l'errance par exemple.
      Mais une femme, qui peut très bien tout faire comme un homme, pourrait aussi, et toujours par exemple, avoir des intentions bienveillantes envers votre cuisse et c'est là que le déhanché pelvien prend toute sa signification.

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    3. Si je comprends bien ce que vous nommez "déhanchement pelvien" correspond à l'oscillation hypnotique qui m'enlace quand je distingue dans mon champ de vision le cul d'une vilaine porté en bandoulière.
      Me voilà soumis à cette réalité augmentée de l'errance, déplacé comme un petit wagonnet derrière cette locomotive jusqu'au prochain aiguillage. Cet aiguillage est-ce que ce sera un café? un point de vue? le parfum d'une patisserie ? la chaleur du soleil qui pointe à travers la lucarne d'un nuage? une scène ordinaire qui ne l'est pas tant que ça, ou alors une paire de jambes qui tricotent ma nouvelle piste... ? :p

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    4. Si je commence à répondre à ça pour vous... galère ! Je sais que j'ai l'air omnisciente mais à ce point là, c'est trop d'estime. En plus, si je vous dis une connerie hein ? Vous y pensez ? Imaginez donc... je me trompe, vous déraillez, vous perdez votre déhanché pelvien et n'avez plus que, si je puis me permettre (je vais me permettre oui), votre propre fondement pour exprimer votre érotisme joyeux ! Ballot-ballot quoi. Du coup faut que je fasse attention à ce que je dis moi. Non mais c'te pression ! Demandez donc à une autre.

      Quoiiii ?! Vous ne me demandiez pas vraiment ? J'ai cru... :-)

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    5. Le jour ou je roulerai des fesses en marchant dans la rue, rendez-moi service, achevez moi ! mais vite ! :p

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    6. "rendez-moi service, achevez moi ! mais vite ! :p"

      Oui... ça aussi il faudra le demander à quelqu'un d'autre. ;-)

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    7. Moi qui pensais pouvoir compter sur vous... ;)

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    8. Je vous ferai marcher droit moi... vous me filerez votre ceinture ! Pas besoin de vous achever, on est pas des sauvages. :-)

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    9. Décidément, tout le monde rêve de me fesser... :p

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    10. Je rêve plutôt de chevaucher à cru une licorne en Camargue que de vous slasher à coups de ceinture mais... j'imagine, oui, que certain(e)s doivent savourer cette idée simplement pour avoir ce qu'on appelle en magie noire le triple retour de choc. :-)

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  4. L'errance, c'est un peu comme une motte de beurre. On regarde le temps passer et puis on s'attend à ce que le beurre se ratatine sur sa base et plus le temps passe plus le beurre sent. C'est le-rance du beurre. Houarfff, je suis pleine bourre ce soir. N'empêche que la photo est frémissante.

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    1. si vous regarder le beurre jusqu'à ce qu'il sente, je crois que vous me surpassez en matière de contemplation.
      Moi, dans ces histoires de beurre, j'ai toujours préféré le cul de la crémière ! :p

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  5. Errance humanum est et blablabla...! Et hop là :p

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  6. Elle n'avait pas l'esprit "wanderer", mais elle avait sans doute d'autres qualités.

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  7. On ne comprend pas toujours les intentions, je vous l'accorde. Mais quand c'est expliqué avec les mains, c'est parfois plus clair !

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  8. La photo qui illustre votre billet...j'y ai plus vu ce qui n'est pas montré...votre sourire face à la situation, observant plus son trouble et la peur d'être surprise que ses rondeurs (ou au moins autant l'un que l'autre). Et allez savoir pourquoi...j'ai même entendu un éclat de rire lorsque, paniquée, et faisant volte face elle s'est mise à courir vers vous lorsqu'elle a entendu, tout proche, des pas sur le pavé.

    Vous êtes un joueur Monsieur. Mais il est vrai que j'ai peut être trop d'imagination.

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    1. Sourire... vous avez une imagination assez juste.
      En vous lisant, j'imaginais des bras qui s'ouvrent sur le chemin d'un enfant en bas âge qui ferait ses premiers pas en solo et qui, dans une accélération à la limite du déséquilibre, irait se blottir dans ces bras protecteurs... ;)

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    2. Grand sourire.
      Il est certain que de se retrouver nue en pareilles circonstances attise la vulnérabilité que l'on ressent souvent face au danger...et qu'il doit être doux de venir se blottir dans la certitude que l'on sera protégée,choyée...

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    3. Mais c'est ainsi qu'il faut vivre les choses... on ne peut lâcher totalement prise qu'en la présence bienveillante d'une Affreux pour vous tenir la main... ;)

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  9. C'est Barcelone! (Barri Gòtic) et la photo de Monsieur Bauer... L'article poetique masi amussant au même temps!

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    1. Bonjour l'Ami, merci pour cette précision quant à l'origine de cette photo bien troublante ! j'en rend la paternité à son auteur sur le champ. ;)

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  10. Pas forcément de différence pour moi... Le voyage peut être errance mais pas toujours alors que l'errance est toujours voyage. Un très beau. (Votre illustration en est un joli également).

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