samedi 7 octobre 2017

Mona Story Episode 7 - Balade au bord de l'eau 7

Comme il lui avait indiquait, un texto précisa les consignes complémentaires pour le rendez-vous du soir.
Elle connaissait le quartier. Elle en fréquentait régulièrement la plage de sable, le week-end ou parfois entre midi et deux.
Quand il lui avait donné l’adresse, elle réalisa que l’extérieur de la villa de bord de mer où ils se retrouveraient le soir ne lui était pas étranger. Elle passait souvent devant cette maison. Etait-ce un signe ?
Le texto disait :
« Mademoiselle, ne sonnez pas ! La porte sera ouverte, poussez là. Prenez l’escalier, il vous mènera dans une jolie pièce avec une vue sur la mer. Il y aura une enveloppe sur une chaise. Vous saurez quoi en faire. Tenue accessible de rigueur ! Soyez à l’heure »

La pression venait de monter d’un cran. Elle avait peur mais c’était excitant. Que risquait-elle ?
Elle appela Emilie, son amie d’enfance, pour évoquer ce qu’elle s’apprêtait à faire et lui dire où elle allait. Emilie était sa confidente, elles se retrouvaient régulièrement en ville pour déjeuner ou prendre un café. Forcément, Emilie connaissait tout de la piquante relation épistolaire que Mona entretenait depuis des mois. De plus le tempérament fonceur de cette commerciale reconnue, ne fit que conforter Mona dans le choix de cette petite folie qu’elle s’apprêtait à commettre avec ce quasi inconnu. L’échange se conclue par un : « vas-y, fonce, si demain j’ai pas de nouvelle, je lui envoie le RAID ! ». Elle raccrochera et finit de se préparer.

Le soir, quand elle passa le grand portail ouvert de la maison en direction de la porte d’entrée, la nuit allait bientôt tomber et le jardin était déjà éclairé. Elle ouvrit à peine la porte et se faufila par l’ouverture avant de la refermer rapidement, comme si elle avait peur d’être vue. L’intérieur était meublé dans un style contemporain et épuré, le blanc dominait, seuls le hall et l’étage étaient éclairés.
Lentement elle monta l’escalier qui menait à un grand grand salon dont tout un mur était vitré et donnait sur la mer avec une vue panoramique. Le blanc dominait toujours, un éclairage indirect et doux rendait la pièce chaleureuse.
Elle réalisa que ces mains étaient jointes et que toute son allure était empruntée. Sa bouche était sèche. « Mais qu’est-ce que tu es en train de faire, ma pauvre fille » se dit-elle avec un brin d’autodérision.
La chaise dont il avait parlée était au centre de la pièce avec, sur son siège, une enveloppe sur laquelle était inscrit son prénom.
Elle l’ouvrit pour la lire.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire