samedi 16 avril 2022

30


Mademoiselle, j'ai des manières étranges. Maintenant, vous le savez.

Quand il m'arrive de glisser dans votre bouche une douce récompense, c'est que je vous aime Petite autant que je vous aime Femelle. 

Vous devenez si sage d'un coup, quand que je vous câline et que ma main glisse sur votre épiderme encore chaud, fouille vos cheveux ébouriffés et que la pulpe de mes doigts explore les contours de votre visage. 

Je deviens si doux d'un coup, quand je m'occupe de vous avec une aimante exigence. Un rustre apprivoisé par une poupée de porcelaine. 

La douceur m'emmène au plus de près de vous, dans vos secrets et cette fragilité que vous avez verrouillée si fort au fond de vous.

Vous êtes contre moi, dans mes bras, sage et apaisée et ma voix cajole votre pavillon auriculaire. Elle vous raconte ce bain que je vais vous donner, cette tenue que je vais choisir pour vous, les soins que j'aurai pour votre entrecuisses et les consignes que vous aurez à suivre, comme une petite obéissante et sage. 

Et nous profitons de ce petit cocon unique et temporaire, conscients de l'imminence d'un violent reflux, parce que les envies animales qui s'inviteront par la suite déchaineront nos corps et nos âmes, dans un effet de balancier...

mercredi 29 septembre 2021

Mona Story épisode 26 - Aimer et être Aimé


Il était plus de 21h, la journée avait été harassante au lycée, elle s’occupait des khâgnes, c’était la période des conseils de classes et comme tout ce qu’elle faisait, Mona s’y était jetée sans compter.
Elle s’était retranchée dans le travail comme un rempart à l’addiction qui montait dangereusement depuis quelques semaines. 

En discutant avec Emilie, au cours de son déjeuner hebdo, elle avait conclu que tout ça était allé très vite. Trop vite ! Après tout, elle ne connaissait rien de cet homme et elle avait plongé d’un coup. 
Elle allait encore se bruler les ailes. 
Alors, elles avaient décidé de le tester un peu. 
A son tour, Mona garderait ce silence dans lequel il avait si bien su la malmener à plusieurs reprises. 
Du coup, elle ne lui avait envoyé aucun message jusqu’à ce qu'il lui écrive mardi, après 4 jours sans interagir. Dans ce mail, il lui suggérait de prendre une photo d’elle en tenue d’Eve sur son lieu de travail. (ben voyons !) Elle n’avait pas répondu.
Il avait fini par envoyer un texto qui disait : « tout va bien ? Mona » .  
Dans le mille, le loup sortait du bois et montrait des signes d’inquiétude. A moins que ce ne soit de dépendance, s’était-elle dit avec un large sourire.
Elle avait pris tout son temps avant de lui répondre un « Parfaitement bien ! Travail et sport ! on ne peut être plus sage 😋 » dont elle assumait le caractère détaché et laconique.  
Ce texto n’appelait aucune réponse mais elle avait reçu en retour un selfie de l’intéressé dans une tenue néoprène et sur un spot de kitesurf, il avait titré : « il y a du vent, je vais m’envoyer en l’air ! ». (Très drôle!)
En guise de réponse elle ne lui avait envoyé qu’un " 👍 " pour manifester une approbation détachée. (Mona t’exagère). 
S’en étaient suivis deux jours de silence et une nuit où, pour attraper le sommeil, elle s’était livrée à une séance de masturbation en se repassant les images de ce pinceau brulant qui l’avait liquéfiée.

Et ce soir, elle se pose enfin avec ce bouquin de Murakami et une infusion qui répand une odeur de fruits rouges dans tout le séjour. 
En attendant la notification sonore, elle jette un œil sur son Mac qui vient de lui signaler l’arrivée d’un mail. C’est lui !

Mona
La nuit est là et je dérive dans ton absence et ses abysses, happé par l’amer et le spleen où je glisse. 
C’est étrange de regarder les étoiles, on est pris de vertiges, la contemplation du ciel décante l’inutile et nous dépouillent du superficiel, on flotte, si insignifiant dans l’absurdité de tout ça.
Ce monde est bien étrange, on y est jeté sans raison. Nous ne sommes que quelques poussières d’étoiles diluées dans un peu d’eau, si éphémères et pathétiques. On passe comme des éclairs dans les années lumières.  
Et si donner un sens à tout ça, c’était de mettre ma main dans la tienne et glisser mes lèvres dans ton cou. Aimer, être aimé, infiniment, un jour, une heure, quelques secondes, m’enivrer de toi, dériver pour toujours sur ton corps comme une ile. Un sanctuaire.

Chère inconnue,
Je ne connais presque rien de vous et vous ne connaissez presque rien de moi, mais nous pouvons nous aimer si fort, l’un contre l’autre. Risquer de tout perdre en échange de quelques précieuses heures d’éternité.
Je vous imposerai l’impensable et vous accepterez beaucoup plus, je vous montrerai les démons que je cache et vous les ferez taire d’un sourire, je vous révèlerai mes plaies pour que votre peau les soigne et les cicatrise.
Et si vous m’accueillez ainsi, si dans mes ténèbres vous vous allongez dans l’herbe à mes côtés, si votre main se pose dans la mienne malgré tout ce que je vous dévoile, 
C’est que vous m’aimez comme je suis ; imparfait, enfantin, mélancolique et tourmenté. Un petit roi soleil dans un château de rien.
Vous m’aimez comme je vous aime, enivrée comme je le suis de vous.
Et nous roulerons ensemble, l’un contre l’autre, lancés comme deux dés sur les sentiers du hasard.
Aimer, être aimé, infiniment, un jour, une heure, quelques secondes. 
M’enivrer de vous si fort, si loin comme pour oublier que tout ça a une fin.
Mona, viens.
Viens, prendre le large...

Elle se dit qu’elle prendrait le temps de lui répondre demain, pourtant sa main fouille déjà sa poche pour y trouver les clés de sa Fiat 500...



mercredi 22 septembre 2021

Mona Story épisode 25 - Le Loup pyromane


Je le suis à 4 pattes, comme une petite chose attachée à une laisse invisible et pourtant si présente. 

J’avance du mieux que je peux vers la table où il attend sans rien dire avec son petit sourire. 
Mes genoux me font mal mais je m’applique en essayant de maintenir une démarche souple malgré les grandes dalles dures du sol. Les yeux cachés dans ma chevelure, je fixe ses bottines pour éviter de croiser son regard observateur. 

Une fois contre lui, je m’immobilise.
Il ne bouge pas et le temps s’étire en me laissant à ses pieds.
(Qu’attend-t-il ?) il semble étudier un flacon qu’il vient d’extraire d’un suremballage en carton.
Et moi, je suis là, avec mes regards en coin, comme un petit animal qui mendie de l’attention. 
« Je mouille Monsieur » (lui dire quand je suis excitée).
Aucune réponse.
Pour soulager mes genoux, je bascule doucement sur les fesses, l’air de rien, mais il m’attrape aussitôt par les cheveux qu’il tire à deux reprises en faisant claquer sa langue en guise de désapprobation.

Alors je reprends ma position de petite chienne bien dressée jusqu’à ce qu’il m’empoigne enfin par les cheveux et me tire sur la table haute d’où je domine le séjour et une vue panoramique à travers les grandes baie vitrées.

Là, il me manipule comme un jouet, m’allonge cuisses ouvertes sur le dos et me fait maintenir les jambes repliées contre le torse, les mains autour des cuisses.
J’ai honte dans cette position. Honte d’être exposée sans rien dire, honte de le laisser décider pour moi et de lui exhiber mon sexe et le trou de mes fesses que cette position expose.
Et lui, pour profiter un peu plus de la situation, il attrape une chaise pour s’y asseoir, la tête entre mes cuisses, et une lampe dont il ajuste le puissant faisceau lumineux, faisant de tout ce que je cache d’habitude, l’objet d’un indécent son et lumière.

Et puis il pose un doigt sur ma bouche en me faisant un « chuuuuttt » infantilisant et me glisse dans l’oreille de ne pas bouger pour éviter la morsure de la ceinture qu’il me place en travers de la bouche, comme un mors.

(Ne pas bouger, ne rien dire, ne rien montrer, ne pas couler. Je tourne en boucle sur ce mantra.)

Et pourtant, je coule, je le sens. 
Je coule pendant qu’il s’amuse à redessiner avec le pinceau chacune de mes lèvres, grandes et petites. Les poils lèchent ma peau et fouillent ma déchirure grande ouverte qui salive malgré moi.
Je détourne les yeux, mords un peu plus dans le cuir qui me bâillonne, agrippé à mes cuisses comme le socle obscène d’un sexe outrancièrement exposé, luisant et gonflé, une source intarissable dont il étale le honteux vernis pour faire briller son œuvre lubrique.

(Ne pas bouger, ne pas gémir)

J’aperçois le flacon de verre posé sur la table quand il y trempe délicatement le pinceau avant d’enduire mon clitoris d’une essence qui l’enflamme doucement, infusant dans ma chair une insidieuse brulure qui provoque en moi une étrange excitation.
Et comme si il avait lu dans mon regard, il murmure « ne crains rien, ça chauffe et ça brule, c’est une huile composée d’extraits de gingembre, je vais mettre ton Obéissance sur le grill »

Quand le pinceau revient une deuxième fois et qu’il dépose sa lave sur mon bouton, la sensation irrigue tout mon sexe jusqu’à mon bas ventre me rendant incandescente et incapable d'éviter un légère ondulation du bassin sous l'effet de cette fièvre.
« Non ! » (Il l’a vu).

Il attrape la ceinture en me disant que je dois être plus attentive et appliquée quand il me dresse. 
Sa voix est douce et bienveillante et pourtant sans appel :
 « je vais te punir, Mona... ».
Et la ceinture claque sur mes fesses qu’il rend plus accessibles en m'appuyant d’une main les cuisses contre le torse pendant que de l’autre il me fouette et que chaque coup embrase toute ma chair, d’une brulure qui s’ajoute à celle qui irradiait déjà depuis l’épicentre de mon sexe 
« je veux que tu t’appliques bébé »
«… oui… Monsieur...» 

Ça dure (Ne pas bouger, ne pas gémir). 

Quand il arrête enfin, je suis en feu. 
J’ai envie de bouger. Non! j’ai besoin de bouger, de gémir et d’extérioriser cette petite tempête qui rugit dans mon bas ventre.
« Ne bouge plus ! »
Je ferme les yeux pour me contenir les initiatives de mon bassin en fusion mais un gémissement m’échappe.
Il me gifle d'un coup. 
Une gifle qui glisse sur ma joue avec légèreté mais dont l’écho bat lourdement sur mes tempes comme deux cymbales mettant tout mon esprit à l’arrêt.

« Chuuuuuuut ! reste silencieuse, la seule permission que tu as, c’est de me demander l'autorisation de jouir, je ne veux rien entendre d’autre dans ta bouche, pas même un gémissement »
 
Il coince à nouveau la ceinture dans ma bouche alors que, livrée à un petit chao qui éparpille mon esprit en le privant de tout raisonnement, je me concentre sur la seule chose utile: Rester immobile et silencieuse.

J’ai les yeux au bord des larmes mais je n’ai qu’une envie : être fouillée et prise.
Il plonge l’index dans le flacon et recommence à convoiter l’érection de mon clitoris avec la pulpe du doigt.
« Est-ce que je peux jouir Monsieur ? »
« Non ! »
Il continue, je vais craquer.
« Monsieur, est-ce que votre petite chienne peut jouir, s'il vous plait »
« Non ! » et il ajoute « pas encore, je dois prendre ta température avant… »
« … » (surtout ne pas jouir avec ces mots qu'il vient de faire claquer) 

Et voilà qu’il sort un thermomètre à mercure qu’il glisse doucement entre mes fesses pendant que je regarde ailleurs, immobile dans cette position infantilisante.
Il attend un peu avant de le ressortir et en le regardant, il me lance « et bien mon bébé, tu es sacrément en chaleur, tu peux jouir ! ».  
Il ajoute « tu peux gémir et bouger aussi, tu as été très sage et obéissante».

Mais ma main est déjà dans mon sexe…




samedi 28 août 2021

Une porte qui s'ouvre


Quelques photophores illuminent la pièce et le cadre du lit sur lequel elle est attachée, les jambes formant la base d'un grand X pornographique.

Presque nue, elle est contrainte à l’immobilité, sanglée par le chanvre et le cuir.
L’écartement de ses jambes exhibe l’indécence de son sexe et du trou de ses fesses, qui s’ouvrent et s’exposent. 

Elle surveille la porte qui donne sur le salon. Cette porte fermée, d’où viennent ces voix d’hommes et de femmes accompagnées de tintements cristallins de coupes qui trinquent.
Elle a les yeux rivés sur la poignée de cette porte, car la poignée va basculer, la porte va s'ouvrir et déverser une petite marée d’hommes et de femmes, dans l’intimité de la chambre. 
Résignée, le sexe accessible et totalement disponible, elle appréhende l’instant fatal et son essaim de curieux, témoins de la honte qui lui empourpre le visage et enfièvre son bas ventre. 

Elle ne pourra que fermer les yeux, Oh maigre réconfort face aux commentaires qui affluent et à ces mains visiteuses qui assouvissent leur curiosité sans retenue. 
Elle ressentira une décharge dans le bas ventre quand une femme s'amusera de son sexe luisant qui mûrit à vue d'œil  et bave ses humeurs démonstratives. 
Elle n'aura aucun recours pour empêcher la sévérité de ces doigts, qui lui pincent la pointe des seins, inspectent la rigueur de son épilation, explorent son visage et ses cheveux. 

Elle ne pourra dissimuler ni sa respiration forcée, quand un doigt ira éprouver son anneau et la tonicité de son périnée, ni un gémissement quand deux autres glisseront autour de son clitoris en creusant son sexe..
Inéluctablement, elle aura honte d’être ainsi fouillée, livrée et de ressentir un plaisir pervers pendant cette profanation. 
Elle aura honte de ces voix qui commentent le spectacle de son excitation et de son corps qui ne lui obéit plus mais s’abandonne, complaisant, à ces mains affamées.

Alors avec appréhension, elle scrute la poignée de la porte d’où viennent ces voix d’hommes et de femmes et le tintement de ces coupes qui trinquent. 

Et fatalement, la porte s’ouvre…

mardi 30 mars 2021

Le Roi Waldo et son palais enchanteur



« Je marche dans ce palais secret, sublime comme une ruine abandonnée. Il y fait sombre mais je suis bien, l’air est tiède. 
Un peu partout, les rayons de la lune dévoilent des plantes étranges et abondantes depuis lesquelles pendent des volutes de fleurs ouvertes comme des sexes de femmes tournés vers les plafonds. 
Je lève la tête pour comprendre, je découvre, sur les voutes hautes de cette chapelle « sextine » des kilomètres de fresques plus ou moins éclairées. 
L’Artiste a recouvert les plafonds d’une épopée qui chantent le désir et l’envie, la discipline et la contrainte et je m'envole dans ce ciel où des femmes peintes, figées par le pigment qui les empourprent, subissent l’indicible, le châtiment et l’humiliation, l’entrecuisse en pâmoison. Mystère. 
J’avance envouté par cette nuit de « pleines lunes » où l’Artiste a disposé comme des étoiles ces milliers de « corps célestes » entravés, châtiés, rougis, exposés et contraints, comme les stigmates de son obsession à percer à jour les mystères de ces ensorceleuses... » 

Il avait l’art et la lanière mais pas que ! 
Il nous laisse un palais où les dessins, les textes et les images troublantes côtoient les objets qu’il savait si bien fabriquer pour nos petites fantaisies acrobatiques. 

J’ai tant aimé le voir « saigner » les fesses des vilaines de ce "W" qui veut dire Waldo...

Au revoir l’Ami !

jeudi 25 février 2021

Exercice n°20 : A disposition...

Assis sur le fauteuil voltaire d’un boudoir cosy, je contemple ma Belle prise, debout à l’opposé de la pièce.

Un plancher en vieux bois ciré nous sépare mais ces quelques mètres, entre elle et moi, sont le lit d’un grand fleuve qui charrie une faune Lynchienne.
Elle ne bouge pas le corps , sa jupe est relevée 'exhibant' son sexe.
Un sourire sur les lèvres, j’observe son indécence, elle le sait.
Ses mains sont dans le dos, liées l’une à l’autre par le cuir patiné de ma ceinture.
Des hommes et des femmes entrent dans la pièce parfois, elle les entend venir dans l'escalier qui monte, ils observent, chuchotent, elle fuit leurs regards intrigués, ses yeux cherchent un refuge sur le sol.
Elle ne peut se sauver, otage d’un outrancier collier et des maillons d’une laisse qui "l'enchaîne" à l’anneau d’une croix de Saint André.
J’observe sa réaction, me délecte de sa gêne et de sa mise à 'nu'. Ses yeux sont baissés et pourtant son sexe s'exprime...

Une femme inspirée se rapproche et lui parle, elle ne répond pas... 
Quelle effrontée 
Ah j’oubliais, un bâillon boule lui entrave la bouche… 



mardi 17 novembre 2020

Le Bandeau

11h15 
Je reçois le texto qui m’annonce qu’elle est sur le parking de l’hôtel. 
Par retour, je lui envoie le numéro de la chambre où elle doit se rendre. 
Silencieux, j’observe mon reflet dans le miroir de la salle de bain dont j’ai fermé la porte. 

11h21 
Je l’entends pousser la porte de la chambre que j'ai laissée entrouverte. 
Je l’écoute qui se prépare et passe la tenue décrite dans la lettre de consignes qu’elle a reçue hier. 
Je devine le moment ou elle glisse le bandeau noir sur ses yeux et s’expose de la manière convenue. 
Le silence... puis après une longue inspiration, elle ose: "Je suis prête, Monsieur !

11h33 
J’entre dans la chambre et la découvre, debout au centre la pièce, immobile les mains le long du corps. 
Elle ne m’a jamais vu et ne connaît que ma voix et les mots de nos échanges. - bonjour, Mademoiselle !
Elle me répond fébrilement, je devine qu’elle tremble un peu alors je lui parle et la rassure, en marchant autour d’elle sans la toucher. 
Je respire son parfum que je commente. 
Je lui chuchote dans le creux de l’oreille de rester immobile pendant l'inspection que je vais mener pour vérifier si elle a bien suivi mes consignes de tenue et de toilette. 

11h49 
Je pose la pulpe d’un doigt sur son genou, glisse doucement en remontant le long de sa cuisse, j’éprouve l’élasticité de son bas autofixant, relève la jupe et dévoile la dentelle de sa culotte. 
Elle est figée, alors que ce doigt l’inspecte et que je respire les mèches de ses cheveux. 
Nos voix se mêlent, elle me dit son trouble, je lui livre mes exigences. 

11h55 
Mon index joue avec l’élastique de sa culotte, mes mains explorent la douceur de sa peau et la tonicité de ses fesses. 
Je dégrafe son décolleté, met à jour la couleur du soutien gorge, palpe le bout de ses seins, à l’affût de l'instant précis où, réceptifs, ils vont se raidir et se tendre. 

12h09 
Je tire sur sa culotte qui creuse et pénètre le sillon intime de son sexe et lui murmure : tu as le choix, soit tu enlèves ton bandeau, prends tes affaires et disparais à jamais, soit tu restes et dans ce cas, je te veux offerte, abandonnée et docilement Obéissante… 

12h12 
Elle reste…

samedi 7 novembre 2020

Dressage


 Je suis un pacha, un nabab, un roi soleil au royaume de l’ombre, un loup despotique, j’exerce mon pouvoir absolu devant ma cour silencieuse dans le cercle troglodyte d'une soirée type eyes wide shut. 

Elle est devant moi, nue, bas et chaussures vernis.
Rien de plus!
Son nom gravé sur un médaillon argenté se balance au bout de l’anneau d'un collier de cuir noir qui souligne la finesse de son cou. 

Ma cour observe, attentive, elle ne perd pas une miette du spectacle qui se joue sur le parquet de bois et de l’incongruité de cette femme à l’allure fière et qui pourtant s’abandonne aux impératifs d’une voix qui murmure à son oreille.

Je suis assis, elle est debout, juste devant moi.
Son entrecuisse est accessible, disponible et, du pouce et de l’index, j’en pince les lèvres comme pour les sceller l'une contre l'autre.
Mes yeux plongent dans les siens alors que je formule doucement mes exigences. 

"Tu te mets à quatre pattes, tu marches tout autour de la pièce et tu reviens prendre ta place, à genoux entre mes cuisses..."

Elle obéit, se met à genoux, pose ses mains sur le plancher et se fraie un chemin aux pieds de cette assemblée observatrice.
Elle reprend place entre mes jambes.
Satisfait, je l’attrape à nouveau par le sexe et lui murmure la suite:

"Tu traverses la pièce à quatre pattes, poses tes deux mains sur le mur de pierres à coté du miroir, tu te penches en avant, te cambres, creuses ton sexe de l’index en comptant jusqu’à cinquante et tu reviens à ta place..."

Lentement, elle se retourne, gagne le mur opposé, prend la pose décrite, introduit la main entre ses cuisses et se fouille. 
Ma cour observe le cérémonial, je surprends des mains enfouies furtivement dans des pantalons ou des collants, je perçois des regards sans équivoque.
Je l’observe.
Elle reprend sa place entre mes cuisses, ma main se tend à nouveau vers son sexe et ma voix reprend ses psalmodies.

 Il y eut sept exercices...

samedi 17 octobre 2020

Tirer le Grelot !


Mais je le sais que je suis bizarre, héhooo, je saiiiis !
J'aime jouer à la poupée tout autant qu'au dressage de pouliche !
Une fois, j'avais tendu un gros fil en coton depuis le bas du pied de la table jusqu'à une applique murale de manière à ce que cette cordelette monte en pente douce comme le câble d'un petit funiculaire. Sur ce fil, j'avais pincé deux petits grelots, comme deux petits mouchards, insolents et moqueurs...

Je vous raconte? Bon, je vous raconte !

Elle me regarde en essayant de comprendre où je veux en venir et n'obtient aucune autre explication qu'un: "Mets-toi sur la pointe des pieds".
Je me baisse : "Plus haut les pointes! ". Elle Obéit.

Je mesure précisément la distance qui va de la moquette jusqu'aux lèvres de son sexe. Je retranche de cette longueur la largeur de trois doigts. Je définis ensuite sur le fil tendu le point dont la hauteur par rapport au sol est égale à la longueur obtenue précédemment et j'y pince un troisième grelot !

J'ai perdu qui là? tout le monde suit? Je sais, c’est très très technique et j'essaye d'être précis. Bon je peux vous le dire maintenant, j'ai une formation d'ingénieur alors j'vais vous faire un tit crobar (même si j'suis pas foutu de crayonner un mouton, je dessine comme une enclume ! faudrait que je demande à Stan ! ).

C'est plus clair?

Ensuite, je place ma pouliche à coté de la table, à califourchon sur le fil. Ses jambes sont légèrement écartées et elle a les mains sur la tête.

Je lui apprends l’enchaînement suivant:  "talons, pointes des pieds (pendant que je décompte 20 jusqu'à zéro) puis talons ! ». Elle l’exécute une première fois à la perfection. Good girl !

« Avance d’un pas, juste un pas, pas plus et sans toucher la corde ! »
La demoiselle glisse doucement d'un pas, en prenant soin de ne pas réveiller les grelots qui sommeillent.
De nouveau, je lui dicte l’enchaînement et ma cravache bat le décompte de ma voix sur le plat de ma main comme la baguette du maestro. "excellent travail !"
« Avance à nouveau ». Elle glisse d'un pas.

Vous voyez l’enchaînement ? limpide, précis et appliqué?
Elle en a fait quatre, chacun suivi d'un pas et c’est là, juste après, que la merveilleuse mécanique que j’avais mise en œuvre s’est enrayée...

Ça commence par un grelot qui soupire, la pouliche qui s’immobilise, ma cravache qui la cingle, avant qu'elle ne recommence depuis le départ, au niveau de la table.
Puis après 3 enchaînements impeccables, un grelot moucharde à nouveau, nouvelle correction pendant que je la sermonne. Nouveau départ !
Elle recommence l'exercice, serre les dents, nouvelle défaillance, elle s’énerve et tape du pied sur le sol de rage.
Son envie de réussir est presque plus forte que mon envie de la voir réussir.

Ma voix se durcit, ses yeux se troublent sous les morsures de ma cravache. Encore le point de départ, encore... encore...

Il y a des jeux où l’on peut s’investir au-delà du raisonnable, comme si on jouait sa valeur d’homme ou de femme sur une épreuve absurde, vécue avec démesure.
C’est tout un petit séisme qui s’est invité en elle ce soir-là, la rendant tellement vulnérable dans son obsession de bien faire. Et elle s'est noyée dans une océan de larmes pour gravir cette ascension. 

Quand elle repris pied après ce petit naufrage, c'était sur la terre ferme ou plutôt un lit, dans le berceau de mes bras qui la câlinaient.

Etrange comme le chaos et le déséquilibre sont, parfois, des chemins nécessaires pour trouver la sérénité de l’instant parfait.

samedi 3 octobre 2020

J’ai reconnu le bonheur au son qu’il a fait en partant


"J’ai reconnu le bonheur au son qu’il a fait en partant ! "
C'est bon, hein? c'est du Prévert ! ça nous renvoie à notre incapacité à voir le bonheur qui nous entoure, chaque jour, embastillés que nous sommes dans nos croyances et nos émotions. 

J'écris ça parce que ce matin, après avoir fermé les portes de mon donjon pour partir en week-end, laissant une demi-douzaine de vilaines aux fers, nues, exposées et contraintes par des carcans ou des jougs qui leur imposaient l’indécence et une disponibilité totale,  j'ai longé la mer pour profiter du soleil qui se levait.

Et pendant que je marchais sur le sable, je me suis souvenu de Platon, ce petit con qui disait, rejoint plus tard par ce pleutre de Schopenhauer que: Aimer, c’est Désirer et que quand on désire ce qu’on a pas, on éprouve le Manque et par voie de conséquence, on expérimente la Souffrance ! 

Je l’aime, je la désire, je ne l’ai pas, elle me manque, je suis malheureux et donc: je souffre !
What the fuck ?

Et du coup, ces deux pisses-vinaigre, ils en rajoutent pour faire les malins !
ils nous disent que: quand on a ce qu’on désire et bien on ne le désire plus et du coup, on ne l’aime plus et là, on se noie dans les méandres de quoi? je vous le donne dans le mille ! l’Ennui !!! 0_°
What the fuck ? 

Merci les mecs ! 
Alors si je résume la situation quand j’ai pas ce que je désire, je souffre et quand je l’ai, je m’ennuie!
Et bien moi qui marche au désir, on peut dire que je suis mal barré dans mes relations, avec la vision de ces deux rigolos !

Forcément là, j’ai failli me jeter dans les vagues comme un désespéré, pour que la mer m'arrache à l'absurdité du monde. 
Mais comme je devais remplir les gamelles d'eau de mes suppliciées lundi matin, je me suis retenu. Qui s'occuperait d'elles, sinon?

Et là, peut être pour me récompenser de la miséricorde dont je venais de faire preuve, je me suis souvenu de Baruch, le merveilleux ! 
Baruch, lui il nous tire de ce seum absolu en prenant à contre-pied les deux renfrognés ! 
C’est qu’ils sont dangereux ces gars-là ! On les écoute, on finit reclus dans une caverne, les désirs solubles dans l’idée d’un bonheur platonique ! 

Alors qu’est-ce qu’il nous dit Spinoza ? 
Si j'ai bien compris, il nous explique que le désir, c’est pas le manque ! 
Noooooooon, le désir, c’est le moteur de la vie, le désir c’est la puissance et la puissance, c’est le bonheur ! 

Parce que, quand je la désire, quand je désire la voir, la fesser et lui tirer les cheveux , quand je désire la tenir en laisse en lui faisant subir les pires outrages, et bien j’en éprouve une toute puissance, celle d’en jouir ! 
Alors là, quand je dis "d'en jouir", bien-sûr, vous allez m’imaginer grimaçant, la main vissée sur mon sexe disproportionné.
Mais non, je ne parle pas de ça ! (ou pas QUE de ça !).

Quand je l’imagine, en me racontant toutes mes petites histoires, quand je vibre en pensant à elle, je suis heureux, tout simplement.

Et je dois être conscient de ce bonheur, au lieu de me perdre dans la passion et ses émotions qui le tiennent à distance. 
Et là, au lieu de lui dire : « tu me manques », je lui dirai : « je suis heureux de te connaître».

C’est ça ce que Prévert voulait nous rappeler aussi à sa façon. 
Le poète et Spinoza nous rappellent que le bonheur est en nous, qu’il faut savoir le trouver dans le monde tel qu’il est et pas dans le désir d’un monde qui n’existe pas. 

Ben voilà, je trouve que c’est une belle destination, la philosophie de Spinoza ! Même si, il faut bien l’avouer, les concepts de Platon me tenaillent toujours un peu...
Du coup, comme j'étais en joie, je me suis dit que mes suppliciées auraient double ration de coquillettes, lundi ! Petites veinardes !

mardi 29 septembre 2020

pêche à la ligne





Elle a deux boules de geisha nichées entre les cuisses, happées par le sexe qu'une délicate incision dans ses collants a rendu accessible.

J'ai monté une ligne d'environ 9 mètres fixée à ce leurre doré que son entrecuisse a avalé doucement. 
Maintenant seul l'anneau, qui pointe entre les lèvres de son sexe, trahit la présence de ces boules japonaises avec lesquelles je l'ai appâtée. 
Et il est solidement attaché à ma ligne.

Comme un vieux loup de mer, assis sur l'épais tapis d'un salon, appuyé contre le mur, je jauge ma prise.
Elle est encore loin... 
A quatre pattes, tête baissée, regard en coin, elle est nue et gainée par l'unique filet de son collant.
Je la manœuvre avec douceur et fermeté, un coup à gauche, à coup à droite. 
je lui donne du mou, puis je la reprends.
Un petit combat jusqu'à sa reddition..
Alors, doucement, je ramène la ligne, centimètre après centimètre, mètre après mètre en surveillant le déhanché qu'elle a, quand elle se rapproche, fébrile et vulnérable, les joues en feu et le souffle altéré.

Et, quand je n'ai plus de ligne à ramener, elle est là, tout contre moi, la tête posée dans le creux de mon cou. 
Elle est immobile, les cheveux comme une caresse sur mon visage.
Je ressens la chaleur de son corps, je perçois ses gémissements et je respire son odeur.

Elle ne bouge plus pendant que j'enlève le leurre enfilé entre ses cuisses qui salivent avec abondance...

Vais-je la remettre à l'O?

lundi 14 septembre 2020

Convocation


Mademoiselle, 

Vous n’êtes qu’une petite insolente qui sème à tout va ses provocations et ses excès, rongée par le fort caractère qu’on vous connaît. Ils sont les fruits d'un sentiment d’impunité qui pousse dans le verger fertile de celles dont la bride prend du "jeu".
Alors, je vais vous punir comme on punit les petite garces retranchées sur leurs piédestals, drapées dans la prophétie d’immunité qu’exhibent les petites princesses trop vite couronnées. 

En arrivant, vous poserez votre tenue de femme sur la chaise, en prenant soin de la plier correctement. Vous ne porterez plus qu’une simple culotte en coton, déchue de tous vos apparats et vos froufrous de femme triomphante qui par le jeu de la rhétorique et de la séduction mène son petit monde par le bout du nez. 

Vous serez ensuite sévèrement fessée, cul-nu, devant tout le monde, à la main, basculée comme une gamine en travers de mes cuisses. Il sera inutile de pleurnicher des excuses tardives, vous n’échapperez pas à ce que vous avez mérité.

Ensuite, vous irez au milieu de la pièce et vous vous pencherez en avant devant mes invités, les mains enserrant vos chevilles pour exhiber honteusement votre cul brulant et bien rouge. 
J’en profiterai pour nicher dans votre œillet exposé un doigt de gingembre bien vert et, pour remédier à vos éventuelles humeurs de petite vicieuse, je placerai dans votre culotte une éponge, la face verte au contact de votre sexe. 

Ensuite, vous resterez debout, les mains sur la tête, pendant 15 minutes, endurant votre punition et la brulure qui montera inéluctablement le long de votre périnée jusqu’à vos fesses douloureuses. 

Il y a de grandes chances qu’à ce moment vous vous sentiez suffisamment remise à votre place pour être parfaitement Obéissante. Il faudra alors vous excuser pour votre conduite et l’ensemble de vos actes, d’une manière appropriée sur le fond et sur la forme. 
Dans le cas contraire, je vous ferai gouter la rigueur de mon martinet sur l’ensemble du corps jusqu’à ce que je sois satisfait. 

En ce qui concerne la tenue vaporeuse et ensorcelante que vous aurez amenée dans votre sac, vous ne pourrez la mettre que lorsque j’aurai levé votre punition et qu’en déposant un gros bisou dans mon cou pour vous faire pardonner, vous aurez ajouté: 
“je peux m’habiller comme une grande, Monsieur?” 

Alors seulement, l’heure viendra de vous emmener en balade, secrètement “appareillée” sous votre tenue sexy...

samedi 5 septembre 2020

Le Syndrome de Stockholm

 


Elle est sur le lit, immobile et offerte sur le dos.

Funambule d’un fil invisible qui se tend entre excitation et inquiétude.
Je ne parle plus, les loups parlent-ils quand ils convoitent l’âme de celle qui leur est 'chair'?
Je n’ai que mes yeux noirs d’envies sulfureuses, ma bouche, ma langue et les baisers cinglants d’une cravache de cuir qui mord quand elle ne caresse pas.
J'ai roulé sa culotte sur une de ses fesses pour la rendre accessible en la poussant sur le lit.
Le bout de ma cravache relève sa jupe, dévoile l’intimité de son sexe en pressant l’intérieur de ses cuisses pour en forcer l’ouverture.
Je plaque la langue de cuir sur sa fente, comme une petite main qui viendrait en condamner l’accès avec provocation.
Dans un frôlement, la pointe de cuir noir glisse sur ses bas, en descendant le long de ses cuisses et ses jambes jusqu’aux talons de ses chaussures.
Je tourne autour de ma Belle prise, alors que la transe me gagne et que l’homme s’efface pour laisser place à l’Animal.
Mes mains basculent ses seins en dehors de son soutien gorge, ils se raidissent et se tendent alors que mes lèvres les pincent. Je les lèche.
Je cherche son odeur dans ses cheveux, puis dans son cou que je goûte à coups de langue. Je la tète juste en dessous de l'oreille.
Ses yeux brillent et moi je m’y plonge comme dans l'eau fraiche et vive où l’on abreuve une soif orpheline.

Toujours le silence. 
Toujours nos souffles et parfois un gémissement qui s’échappe de sa bouche.

Elle est à moi, offerte, abandonnée, consentante et j’éprouve mon pouvoir.
Je pointe la cravache sur le bout d’un sein que je claque légèrement une première fois, j’observe sa réaction et récidive sur l'autre téton qui se tend à son tour.
Furtivement, elle m'observe, immobile et captive.
Ma cravache renouvelle ses morsures, un peu plus fortement, ses seins sont raides et leurs pointes se cabrent.

Je lui fais face à nouveau, cingle l’intérieur de ses cuisses pour en forcer l'ouverture.
Je prends mon temps, une morsure, une caresse, une morsure, un frôlement. 

Sa respiration s’altère.
Sans un mot, je la retourne sur le lit,
- « Cambre-toi ». Elle Obéit
- « Présente-moi ton joli cul ». 
Elle obéit et lève les fesses en forçant sa cambrure.
Je pointe l’index sur son anneau dont j’éprouve l’élasticité alors que ma queue bat contre ses fesses au rythme de mon sang qui afflue.

J’invite mon sexe en elle, je l'ouvre doucement et lentement j'en deviens le maitre absolu.

Je lui chuchote dans le creux de l’oreille :
- « Est-ce que tu me sens ? »
- « Oh oui, Monsieur »
- « Ou suis-je ? »
- « Dans mon cul, Monsieur »
- « Oui, je suis dans ton cul, je te sens, je te remplis, je te visite et tu es à moi, je veux que tu me serres ». 
Elle Obéit, son périnée m'enlace.

Ma voix exige avec intransigeance, la sienne s'abandonne et obéit. Avec la rigueur des tangos de Milonga, elles avancent ensemble vers une destination inconnue.

La rondeur de ses fesses bât contre mon bas ventre quand j'amplifie mes va-et-vient et que ma main se pose sur sa tête.
Plus je lui appuie sur la tête, plus son cul se donne et se tend vers moi.
Elle gémit, s’abandonne. Elle crie. 

Je lui murmure d’indicibles envies, elle me répond avec indécence.
Cela dure.
Mon coeur s'épuise, pendant que je m'agrippe à elle, comme à une terre promise.
Enfin elle m'adoube de ce troublant pouvoir:

- « Est-ce que je peux jouir ? ».  Je lui fais répéter, elle répète.
- « Est-ce que je peux jouir, Monsieur ?»

Le pouvoir n’est jamais aussi enivrant que lorsqu'il rend ses victimes consentantes...

dimanche 30 août 2020

Des manières de rustre ?

On dit de moi que j’ai des manières de rustre !!! 

De rustre???? Ça me laisse perplexe... 

Pourtant, hier encore, je l’ai embrassée tellement que j'en ai manqué d'air, je lui ai raconté ma chair en manque avec passion. 
Ensuite, je me suis appliqué à la laver, la savonner, la sécher et la crémer avec ce lait aux senteurs de Monoï.
Je l’ai coiffée longuement avant de lui fixer une barrette dans les cheveux, l'ai parfumée.

J'ai même étalé du talc autour de son sexe avec un pinceau, en évitant soigneusement que le silicate ne s'agglomère avec les humeurs démonstratives qui s'échappaient d'entre ses lèvres, je vous raconte pas le boulot minutieux et la patience du "ruuuustre" !!!!

Et quand je lui ai demandé si elle se sentait bien, même qu'elle m’a répondu: « Oui Monsieur », tiens d'abord !
Alors elles sont ou ces 'manières de rustre', hein?? noméhooo. 

Ensuite? 
Nous sommes ‘romantiquement’ partis en balade pour visiter l’hôtel !
Non vraiment, il y a un truc qui m'échappe...

dimanche 21 juin 2020

Exercice numéro 19: Le Fil Rouge

En travers de la pièce j'ai tendu un fil de laine rouge sur lequel sont pendus deux petites clochettes promptes à moucharder la moindre vibration.

Elle est là, debout sur la pointe des pieds, à califourchon sur ce fil qui passe entre ses cuisses et frôle les lèvres de son sexe en son milieu.

 

Ses mains sont posées sur sa tête et les traits de son visage révèlent la concentration qu'elle déploie pour réussir son exercice.

 

Il faut maintenir les grelots silencieux et rester immobile.

 

Un infime mouvement, une imperceptible oscillation et ces mouchards s’agitent pour dénoncer la vilaine qui devait rester immobile sur ce coin suspendu au milieu de la pièce.

Un infime mouvement et les clochettes m'appellent pour que je corrige et fesse la petite maladroite qui a failli. 

Ses fesses sont déjà rouge, encore brulantes des défaillances passées. 

 

Moi, hypnotisé par ce sexe délicieusement solidaire du fil de laine, j’observe, intrigué.

Sans un mot, je spécule sur la capacité de cette demoiselle à maintenir la pose pendant le temps que je lui ai fixé.

Elle tente de maintenir l'équilibre perchée sur ses jambes douloureuses qui tétanisent. 

Appliquée et Obéissante. Bonne petite

 

Et là! 

Non, ce n’est pas pôoossible !

Grand dieu !

(Notez les efforts de votre serviteur pour signaler au lecteur qu’il s’agit là du climax)

Je m’approche un peu plus près pour examiner cette fente qui a happé une partie du fil rouge.

Un humeur démonstrative s'en échappe et commence à imbiber la laine. 

Elle mouille… (grand sourire)

 

 

APPEL A PARTENARIAT:

Ce texte attend des photos personnelles pour l'illustrer..

A votre bon coeur et vos belles fesses !



Une très jolie contribution de la petite braqueuse en guise d'illustration.




Who's next? 

The next one is Dita ! :)

Merci pour cette deuxième très jolie contribution !



Et ensuite? 😇


 



dimanche 31 mai 2020

Exercice numéro 18: Plug and Play

Mademoiselle, 


Vous trouverez dans le paquet joint à cette lettre, un oeuf vibrant dont la couleur barbapapa vous témoignera, une fois de plus, du romantisme qui asservit votre serviteur.

Ne voyez, dans cette attention, que l'unique expression d'une ambition démesurée, celle de vous guider (le terme téléguider serait plus adapté...) sur les chemins de vos fantaisies qui sont aussi les miennes.

Cet oeuf est accompagné d'une télécommande avec 10 programmes. 

Vous avez la semaine toute entière pour apprendre les numéros de ces programmes, le type de vibration qui les caractérisent, ainsi que les fonctions qui leurs sont attribuées.

Bien entendu, vous ferez ces devoirs après avoir niché l'oeuf entre vos cuisses afin que votre chair se familiarise avec les séquences vibratoires.


Les fonctions de ces programmes sont très simples (si si, voyez vous-même):

P1: Avancez

P2: Reculez 

P3: Tournez à droite 

P4: Tournez à gauche 

P5: Levez les fesses 

P6: Baissez les fesses 

P7: Écartez les cuisses 

P8: Fermez les cuisses 

P9: Mettez-vous à quatre pattes 

P10: Mettez-vous debout 


Mademoiselle, il est important que vous connaissiez ces fonctions sur le bout des doigts (le bout du clitoris est une expression surement plus appropriée ... -grand sourire-) 

Moi qui n'ambitionne que de vous guider avec précision sur les chemins de l'Obéissance, j'aurai alors l'opportunité de le faire sans l'ombre d'une erreur.

Vous me connaissez et savez que toute erreur sera sanctionnée avec le cuir et la rigueur de ceux qui veillent à votre investissement éducatif.


Jeudi, vous porterez une tenue très féminine. Vous n'aurez ni culotte, ni soutien gorge. 

A 15h, vous vous rendrez à l'adresse qui vous sera communiquée par texto.

Vous sonnerez à la porte et vous vous mettrez à quatre pattes après avoir niché l'oeuf entre vos cuisses.


Quand j'ouvrirai, vous aurez la télécommande délicatement présentée en travers de la bouche. 

Je la prendrai et vous guiderai pour aller prendre un petit goûter en très bonne compagnie...



Cher Monsieur, 

Le cabinet de curiosité a œuvré toute la nuit pour vous offrir le récit du goûter de votre blog. S'il vous convient nous vous proposerons l'illustration qui va avec pour votre publication.

Cordialement,

Aurea, du Cabinet de Curiosités 

(Sourire)

 

Il est 15h. La porte s'ouvre sur ma posture à quatre pattes de petit animal. Durant quelques interminables secondes nos regards se figent l'un sur l'autre avant que ses mains ne se posent avec douceur sur mon visage.

Mes lèvres lui tendent la télécommande de l'oeuf vibrant couleur barbapapa que j'ai glissé entre mes cuisses avant de venir.

Il murmure à mon oreille d'être courageuse et bien sage cette après-midi, de me montrer très obéissante et de le rendre fière. Il me dis ne ne pas avoir peur, que la longue laisse métallique qu'il attache à mon collier ne quittera pas sa main et qu'il ne sera jamais très loin de moi.

Chacun de ses mots me trouble et me captive. Je sens émerger à la naissance de mon sexe un petit filet d'excitation.

Il récupère la télécommande, dépose sur mes lèvres un baiser et active P1, avancez...


J'entre très lentement dans la maison, le regard caché derrière une dérisoire petite mèche de cheveux. Il me mène par la laisse jusque dans une pièce animée par les voix d'inconnus.

Un silence presque religieux gagne la pièce quand j'y pénètre.

Je tremble d'appréhension et d'envies en devinant les regards posés sur moi.


L'oeuf niché dans mon intimité change de programme. Je tourne à la rencontre d'un convive.

J'obéis aux ordres d'un petit objet en plastique et mon sexe coule au rythme de ces inhabituelles présentations.

Quand il me fait monter la table basse qui fait office d'estrade je sais qu'il y a deux hommes et une femme.


Je m'immobilise et l'écoute très attentivement parler de moi à la troisième personne - je suis l'animal de compagnie de ce divin goûter.


Il me fait allonger sur le dos pour me faire faire quelques exercices:

P7, j'écarte les cuisses

P8, je ferme les cuisses

P5, je lève les fesses

P6, je baisse les fesses


Une des invités s'approche de moi.

P7 me fait écarter les cuisses et P5 me fait lever les fesses pour présenter mon intimité à cette inconnue qui veut me goûter.

Bien à sa place, le jouet ronronne et sa langue à elle me fait gémir doucement.

La main d'un homme se pose sur mes seins et j'offre ma bouche au dernier convive.

Tout le monde goûte à cet encas particulier et je m'abandonne à cette "scène" là.


L'instant est si troublant que j'en oublie d'obéir à la dictée des maux de plaisir de la télécommande.

Je m'en rend compte quand le monde se fige alors qu'il affirme: 

- "Mademoiselle, vous allez être punie"

Mes joues s'empourprent de honte.


Il active P10, je me met debout.

Il me penche en avant.

- "Mademoiselle, vous allez être punie par l'assemblée que vous venez de décevoir en cessant de vous montrer attentive aux ordres des vibrations de votre œuf barbapapa !

Dix coups par convive me semble nécessaire pour vous remettre sur le droit chemin de l'obéissance et, vous aurez à deviner l'instrument qui vous châtie. Si vous vous trompez vous subirez la correction une deuxième fois et ce, jusqu'à ce que vous tombiez juste. Est ce bien clair, mademoiselle ?

- Oui, Monsieur".


C'est le martinet qui ouvre la danse de ma correction avant que ne "frappe à mon corps" une cravache de dressage et une badine.

En confondant le strap et la ceinture je m'offre une série supplémentaire du goût sévère de cette dernière.

La punition est terminée. On me caresse, on me félicite, on me déshabille. On touche à mon sexe, à mes lèvres, à mes seins et à mes fesses.

L'oeuf vibre et mon corps tremble.

De petites larmes perlent le long de mes joues alors que le lit d'envies de mon sexe est en crue.

Le monde tourne autour de moi et je veux jouir des émotions qu'il me procure.


Il me fait rallonger sur le dos. Mon regard se plante dans le sien pour s'accrocher  à Notre complicité.

Il a posé sur mon corps ses quatre mains et ses deux langues. Je ne vois plus que Lui.

Je suis un petit volcan qui n'arrive plus à contenir son éruption. Je lui demande un peu timidement l'autorisation de jouir.

J'aime son regard quand il me répond:

 

"- Vous avez le droit Mademoiselle vous avez été sage"