Convocation pour une audition
le 14 décembre 2015 à 14h30
(A présenter le jour de la convocation)
Mademoiselle, vous êtes convoquée pour une audition, le 14
décembre afin de procéder à une évaluation de vos capacités dans différentes
disciplines pour pouvoir vous délivrer le titre de « Sodomite débutante».
Pour cette audition, vous devrez porter une jupe courte, des
collants ou des bas, des chaussures à talon. Votre lingerie sera assortie, vos ongles faits et vous serez
maquillée.
Vous aurez avec vous votre rosebud et sa clochette.
Le jury présent pour cette audition sera composé de deux
professeurs émérites garants de l'impartialité de votre épreuve. A votre arrivée, ils vous donneront les instructions
finales.
L’audition sera réalisée en trois temps avec les épreuves
suivantes :
LECTURE
Vous aurez à lire le texte (joint en annexe) tiré de l’œuvre
de Sade : « la philosophie dans le boudoir ».
Pour cette lecture et pour bien vous pénétrer de sa thématique, vous aurez à introduire au préalable entre vos fesses le
rosebud que vous avez utilisé cette année, en suivant les instructions du jury
Pour cette épreuve, vous serez debout en face du Jury.
Vous devrez faire cette lecture d’une voix claire, posée et habitée
par le texte, avec tout le sérieux que nécessite l’exercice.
Le jury pourra, s’il le juge utile, commenter votre lecture. Il pourra vous punir ou vous faire recommencer
les passages qui le nécessitent, autant de fois que nécessaire pour atteindre le niveau qu’il juge
conforme pour valider vos acquis.
RECITATION
Le texte de la récitation est écrit en bleu dans le texte de
la lecture.
Vous devrez, en préambule à cette récitation, annoncer
l’auteur du texte, l'extrait et l’année.
Cette récitation devra être dite d’un trait, sans hésitation
et sans buter sur les mots.
A la moindre erreur, vous serez punie avant de reprendre la
récitation dès son début.
Le jury sera seul maître des punitions, elles seront
graduelles.
Elles seront appliquées à la main, au paddle, au martinet, à la badine
ou à la ceinture et seront (comme pour celle de la lecture) à la seule appréciation du jury.
PRESENTATION DE L’ŒUVRE
Pour cette présentation, le jury vous équipera d’un
nouveau rosebud.
Ce rosebud (très joli au demeurant) est d'une taille juste au dessus de la taille de votre bijou habituel.
Le jury procèdera à sa mise en place selon les instructions qu'il vous donnera.
Vous aurez à présenter l’œuvre de l’auteur en 3 minutes et
répondre à des questions. Cette présentation devra montrer au jury que vous
avez saisi la portée politique de l’œuvre ainsi que les différentes thèses philosophiques qui
la sous-tendent.
ANNEXE - TEXTES DE LECTURE ET DE RECITATION
(Dolmancé et Madame de Saint-Ange font l’éducation d’Eugénie en lui inculquant les valeurs du
libertinage)
DOLMANCÉ
: Analysons, en attendant, pour la belle Eugénie, la jouissance sodomite, qui
fait maintenant l’objet de notre entretien. La posture la plus en usage pour la femme,
dans cette jouissance, est de se coucher à plat ventre sur le bord du lit, les
fesses bien écartées, la tête le plus bas possible. Le paillard, après s’être
un instant amusé de la perspective du beau cul que l’on présente, après l’avoir
claqué, manié, quelquefois même fouetté, pincé, mordu, humecte de sa bouche
le trou mignon qu’il va perforer, et prépare l’introduction avec le bout de sa
langue ; il mouille de même son engin avec de la salive ou de la pommade et le
présente doucement au trou qu’il veut percer ; il le conduit d’une main, de
l’autre il écarte les fesses de sa jouissance ; dès qu’il sent son membre
pénétrer, il faut qu’il pousse avec ardeur, en prenant bien garde de perdre du
terrain ; quelquefois la femme souffre alors, si elle est neuve et jeune ;
mais, sans aucun égard des douleurs qui vont bientôt se changer en plaisirs, le fouteur doit
pousser vivement son vit par gradations, jusqu’à ce qu’il ait enfin atteint le
but, c’est-à-dire jusqu’à ce que le poil de son engin frotte exactement les
bords de l’anus de l’objet qu’il encule. Qu’il poursuive alors sa route avec
rapidité, toutes les épines sont cueillies ; il ne reste plus que des roses.
Pour achever de métamorphoser en plaisir les restes de douleur que son objet
éprouve encore, si c’est un jeune garçon, qu’il lui saisisse le vit et le
branle ; qu’il chatouille le clitoris, si c’est une fille; les titillations du
plaisir qu’il fait naître, en rétrécissant prodigieusement l’anus du patient, doubleront les plaisirs
de l’agent, qui, comblé d’aise et de volupté, dardera bientôt au fond du cul de
sa jouissance un sperme aussi abondant qu’épais, qu’auront déterminé tant de
lubriques détails. Il en est d’autres qui ne veulent pas que le patient jouisse
; c’est ce que nous expliquerons bientôt.
MME DE
SAINT-ANGE : Mettons, s’il vous plaît, un peu d’ordre à ces orgies, il en faut
même au sein du délire et de l’infamie.
DOLMANCÉ:
Rien de si simple: l’objet majeur, ce me semble, est que je décharge, en
donnant à cette charmante petite fille le plus de plaisir que je pourrai. Je
vais lui mettre mon vit dans le cul, pendant que, courbée dans vos bras, vous la
branlerez de votre mieux ; au moyen de l’attitude où je vous place, elle pourra
vous le rendre : vous vous baiserez l’une et l’autre. Après quelques courses
dans le cul de cette enfant, nous varierons le tableau. Je vous enculerai,
madame ; Eugénie, au-dessus de vous, votre tête entre ses jambes, m’offrira son
clitoris à sucer : je lui ferai perdre ainsi du foutre une seconde fois. Je me
replacerai ensuite dans son anus; vous me présenterez votre cul au lieu du con
qu’elle m’offrait, c’est-à-dire que vous prendrez, comme elle viendra de le
faire, sa tête entre vos jambes ; je sucerai le trou de votre cul, comme je
viendrai de lui sucer le con, vous déchargerez, j’en ferai autant, pendant que
ma main, embrassant le joli petit corps de cette charmante novice, ira lui
chatouiller le clitoris pour la faire pâmer également.
DOLMANCÉ
: Je voudrais qu’Eugénie me branlât un moment. (Elle le
fait.)
Oui, c’est cela... un peu plus vite, mon cœur... tenez toujours bien à nu cette
tête vermeille, ne la recouvrez jamais... plus vous faites tendre le filet,
mieux vous décidez l’érection... il ne faut jamais recalotter le vit qu’on
branle... Bon !... préparez ainsi vous- même l’état du membre qui va vous
perforer... Voyez-vous comme il se décide ?... Donnez-moi votre langue, petite
friponne !... Que vos fesses posent sur ma main droite, pendant que ma main
gauche va vous chatouiller le clitoris.
MME DE SAINT-ANGE
: Eugénie, veux-tu lui faire goûter de plus grands plaisirs ?
EUGÉNIE
: Assurément... je veux tout faire pour lui en donner.
MME DE
SAINT-ANGE : Eh bien ! prends son vit dans ta bouche, et suce-le quelques
instants.
EUGÉNIE,
le fait :
Est-ce ainsi ?
DOLMANCÉ
: Ah ! bouche délicieuse ! quelle chaleur !... Elle vaut pour moi le plus joli
des culs !... Femmes voluptueuses et adroites, ne refusez jamais ce plaisir à
vos amants : il vous les enchaînera pour jamais... Ah ! sacredieu !...
foutredieu !...
MME DE
SAINT-ANGE : Comme tu blasphèmes, mon ami
DOLMANCÉ
: Donnez-moi votre cul, madame... Oui, donnez-le-moi, que je le baise pendant
qu’on me suce, et ne vous étonnez point de mes blasphèmes: un de mes plus
grands plaisirs est de jurer Dieu quand je bande. Il me semble que mon esprit,
alors mille fois plus exalté, abhorre et méprise bien mieux cette dégoûtante
chimère ; je voudrais trouver une façon ou de la mieux invectiver, ou de
l’outrager davantage; et quand mes maudites réflexions m’amènent à la conviction
de la nullité de ce dégoûtant objet de ma haine, je m’irrite et voudrais
pouvoir aussitôt réédifier le fantôme, pour que ma rage au moins portât sur
quelque chose.
Imitez-moi, femme charmante, et vous verrez l’accroissement que de tels
discours porteront infailliblement à vos sens. Mais, doubledieu !... je le
vois, il faut, quel que soit mon plaisir, que je me retire absolument de cette
bouche divine... j’y laisserais mon foutre!... Allons, Eugénie, placez-vous;
exécutons le tableau que j’ai tracé, et plongeons-nous tous trois dans la plus
voluptueuse ivresse. (L’attitude s’arrange.)
EUGÉNIE
: Que je crains, mon cher, l’impuissance de vos efforts ! La disproportion est
trop forte.
MME DE
SAINT-ANGE : Ménagez-la, Dolmancé ; songez que j’en réponds.
DOLMANCÉ
: Branlez-la bien, madame, elle sentira moins la douleur, au reste, tout est
dit maintenant
: m’y voilà jusqu’au poil.
EUGÉNIE
: Oh ! ciel ! ce n’est pas sans peine... Vois la sueur qui couvre mon front,
cher ami... Ah ! Dieu ! jamais je n’éprouvai d’aussi vives douleurs !...
MME DE
SAINT-ANGE : Te voilà à moitié dépucelée, ma bonne, te voilà au rang des femmes
; on peut bien acheter cette gloire par un peu de tourment ; mes doigts,
d’ailleurs, ne te calment-ils donc point ?
EUGÉNIE
: Pourrais-je y résister sans eux !... Chatouille-moi, mon ange... je sens
qu’imperceptiblement la douleur se métamorphose en plaisir... Poussez !...
poussez !... Dolmancé... je me meurs !
DOLMANCÉ
: Ah ! foutredieu ! sacredieu ! tripledieu! changeons, je n’y résisterais
pas... Votre derrière, madame, je vous en conjure, et placez-vous sur-le-champ
comme je vous l’ai dit. (On s’arrange, et Dolmancé continue.) J’ai moins de peine
ici... Comme mon vit pénètre !... Mais ce beau cul n’en est pas moins
délicieux, madame !...
EUGÉNIE
: Suis-je bien ainsi, Dolmancé ?
DOLMANCÉ
: À merveille ! Ce joli petit con vierge s’offre délicieusement à moi. Je suis
un coupable, un infracteur, je le sais ; de tels attraits sont peu faits pour
mes yeux ; mais le désir de donner à cette enfant les premières leçons de la
volupté l’emporte sur toute autre considération. Je veux faire couler son
foutre... je veux l’épuiser, s’il est possible... (Il la
gamahuche.)
EUGÉNIE
: Ah ! vous me faites mourir de plaisir, je n’y puis résister !...
MME DE
SAINT-ANGE : Pour moi, je pars !... Ah ! fouts !... fouts !... Dolmancé, je
décharge !...
EUGÉNIE
: J’en fais autant, ma bonne... Ah ! mon Dieu, comme il me suce !...
MME DE
SAINT-ANGE : Jure donc, petite putain !... Jure donc !...
EUGÉNIE
: Eh bien, sacredieu ! je décharge ! Je suis dans la plus douce ivresse !...
DOLMANCÉ
: Au poste !... au poste, Eugénie ! Je serai la dupe de tous ces changements de
main. (Eugénie se replace.) Ah ! bien ! me revoici dans mon premier gîte...
montrez-moi le trou de votre cul, madame, que je le gamahuche à mon aise... Que
j’aime à baiser un cul que je viens de foutre ! Ah ! faites-le-moi bien lécher,
pendant que je vais lancer mon sperme au fond de celui de votre amie... Le
croiriez-vous, madame ? il y est entré cette fois-ci sans peine !... Ah !
foutre ! foutre ! vous n’imaginez pas comme elle le serre, comme elle le
comprime !... Sacré foutu dieu, comme j’ai du plaisir !... Ah ! c’en est fait,
je n’y résiste plus... mon foutre coule... et je suis mort !...
EUGÉNIE
: Il me fait mourir aussi, ma chère bonne, je te le jure...
MME DE
SAINT-ANGE : La friponne ! comme elle s’y habituera promptement !
DOLMANCÉ
: Je connais une infinité de jeunes filles de son âge que rien au monde ne
pourrait engager à jouir différemment ; il n’y a que la première fois qui coûte
; une femme n’a pas plutôt tâté de cette manière qu’elle ne veut plus faire
autre chose... Oh! ciel! je suis épuisé; laissez-moi reprendre haleine, au
moins quelques instants.