Bon, j'avais prévu de vous saouler un peu avec une question du genre: l'esprit doit il s'envisager en dehors du corps et de toute nécessité? en opposant Descartes à Spinoza mon chouchou.
Et puis voilà qu'une vilaine me dit: "MM, s'il te plait, parle-nous de fessées et je te montre mes fesses !"
J'en ai pas dormi de la nuit.
Et finalement, j'ai craqué.
Bon, Spinoza, Descarte, boudez pas les gars, hein?
Tout commence, là.
Je l’avais déjà punie parce qu’elle l’avait mérité.
Ne me demandez pas pour quelle raison, cette garce les accumule tellement, que je vais finir par y laisser un ou deux métacarpes.
Je lui avais demandé de rester au coin pour purger sa peine
afin de repartir sur des bases saines.
Et elle, elle multipliait les voltefaces
en réclamant un câlin par-ci ou des bisous par-là (voyez un peu de quelle vilainie cette garce est
capable pour me mettre genoux à terre !!!).
Je l’avais recadrée plusieurs fois.
A chaque fois un peu plus sévèrement mais rien n’y faisait,
elle n’appliquait jamais mes consignes dans leur totalité malgré les menaces
que je proférais.
Alors j’ai fini par l'attraper par les cheveux en la trainant jusqu'au lit.
Elle était nue et tous ses cheveux étaient rassemblés dans mon poing que j'ai
enfoncé dans le matelas comme un pieu, immobilisant ainsi sa tête.
Ses genoux étaient
sur le sol.
Sa capacité de mouvement était quasi-nulle autour de l’axe
du poing.
Je lui ai collé une raclée monumentale au martinet puis à la ceinture.
Ensuite, sans un mot, je n’ai eu qu’à pointer du doigt le coin pour
qu’elle le rejoigne immédiatement, sans broncher.
Après quelques minutes, je me suis approché pour poser la main sur son cul brulant.
Quand ma main est descendue vers son
entrecuisse, elle a honteusement fait un léger écart pour éviter ma fouille.
Je l’ai recadrée sur le champ et elle a obéi en écartant les
cuisses.
J’ai repris mon exploration et découvert l’objet de sa gêne.
Après la raclée terrible que cette vilaine avait endurée en
gémissant de douleur, son sexe coulait abondamment avec indécence comme à un
aucun moment il n’avait salivé jusque là…
J’ai aimé infiniment ce qui s'est joué dans ce moment et l’intransigeance qui en a tracé le chemin.
Je m'explique.
Mon intransigeance n’est soluble dans pas grand chose, quand
je suis inspiré par une petite garce.
Il en va de la crédibilité de tout « ça» ainsi que du lien unique et précieux qui nous
unit.
Du coup, j’élève ma sévérité à mesure qu’on
me désobéit.
Ce qui, qu’on y réfléchit bien, peut pousser une petite
masochiste et un Méchant dans une spirale vertigineuse.
Car quand il lui dit ce qu’il lui en
coutera si elle malmène ses exigences, quand après avoir hésité, elle se
lance dans l’ascension des limites qu'il lui a fixées, parce qu’elle veut le rencontrer au plus proche de son autorité, alors... alors elle lui ouvre grand la porte au Méchant... voyez l'idée?
Bien entendu, je ne suis pas dupe, je sais qu’elle me
cherche, je sais que ce qu’elle désire plus que tout au monde, c’est que je lui
résiste et me dévoile dans toute mon intransigeance et ma sévérité.
Parce que l'on corrige comme on aime et que celles qui ne se sentent pas corrigées ne se sentent pas aimées.
Et aussi, parce que ce genre de vilaine est généralement rompue à mener tout
son petit monde et qu'elle n'attend qu'une chose, c'est que vous mettiez fin à cette fatalité.
Et moi, fort de cette petite vérité, je me libère, j’explore ce Méchant qui m’habite (attention au vilain jeu de mot, hein?), j’expérimente sa sévérité, sa fermeté, son intransigeance
et sa capacité à ne pas s’apitoyer devant ce qu’il fait endurer à cette poupée aventureuse.
Parce que, ne vous y trompez pas, elle paye un lourd tribut pour
ses voltefaces et son désir de me "trouver".
Les corrections qui lui font écho ne sont pas indolores pour elle,
bien au contraire, elles peuvent la percuter jusqu’aux larmes.
Quant à moi, j’ai beau être un affreux de la plus méchante des confréries, je n’en reste pas moins conscient de ce qui se joue et sensible à ce que je lui inflige.
Je ressens dans ma chair qui se clive, une part de moi qui tente
de la raisonner avec un réquisitoire ou un sermon quand une autre, plus sombre,
s’enfle de voir cette garce continuer à me résister.
Et, parce que ce qui
est "dit" doit être fait, parce que ce qui est "fait" doit
être juste, parce qu’il en va de la
crédibilité de tout « ça », nous partons, attachés l’un à l’autre, vers cette
terre inconnue, à notre propre rencontre.
Bien entendu, elle finit par craquer (Grand sourire).
Et, quand elle s’est suffisamment abreuvée à la source de
mon courroux inoxydable, quand elle se sent comprise et aimée pour ce qu’elle est et ce
qu’elle aime, elle lâche prise.
Totalement.
Elle se blottit contre moi pour que je la câline longuement.
Et moi, le nez dans ses cheveux, les lèvres dans son cou, les mains aimantes et caressantes, je la cajole et la berce.
Un moment infiniment doux, prélude à une évidence plus animale.
Parce que c’est elle, parce que c’est moi…